La Confédération entend améliorer la coordination et renforcer la qualité des offres de soins psychiatriques dans le cadre de la mise en œuvre du rapport présenté en réponse au postulat « Avenir de la psychiatrie ». L’accent est placé sur les structures intermédiaires et leur financement à long terme.
Ambulatoire, intermédiaire et stationnaire
Il existe différentes structures dans la prise en charge des personnes atteintes d’une maladie psychique :
Structures intermédiaires
Les structures de soins intermédiaires jouent un rôle important dans la prise en charge psychiatrique. Elles proposent des traitements coordonnés et intégrés (le plus souvent) à proximité du lieu de vie des patients et peuvent remplacer un traitement stationnaire ou faire suite à un séjour dans une clinique psychiatrique. Conformément aux mesures définies dans le rapport présenté en réponse au postulat « Avenir de la psychiatrie », la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé CDS s’occupe du volet des cliniques de jour et l’OFSP des « services mobiles » dans la promotion des structures intermédiaires.
Services psychiatriques mobiles
Il s’agit d’une offre de soutien aux personnes atteintes d’une maladie psychique sous forme de visites de proximité. Autrement dit, les personnes sont traitées dans leur environnement (domestique) par des professionnels. En collaboration avec la CDS, l’OFSP a fait réaliser un projet centré sur les services mobiles en tant qu’offre intermédiaire. Le rapport final (PDF, 1 MB, 02.07.2018) publié en 2018 par le bureau d’études de politique du travail et de politique sociale BASS établit un aperçu des types d’offres existant en Suisse dans le domaine des services psychiatriques mobiles. Suite aux discussions menées avec des cantons, des fournisseurs de prestations et d’autres parties prenantes, quatre facteurs de succès ont été identifiés pour ces structures : le réseautage, le financement, les professionnels et l’accès à bas seuil. Le rapport conclut que les services mobiles permettent de réduire le nombre de jours de traitement stationnaire et les coûts qui y sont liés et peuvent contribuer à combler les lacunes dans la prise en charge.
Dernière modification 12.11.2020