Les trois axes d’intervention du PNVI

Le PNVI regroupe tous les objectifs et les mesures dans trois axes d’intervention. Les objectifs et les mesures associés à chaque axe s’adressent à des groupes cibles définis.

L’axe d’intervention 1

Die L’axe d’intervention 1 s’adresse à toutes les personnes vivant en Suisse. Sont notamment pris en compte :

les adolescents sexuellement actifs, ainsi que les jeunes hommes et les jeunes femmes
les migrants et migrantes des pays où l’épidémie de VIH n’est pas généralisée, mais cantonnée à certaines catégories de la population
la clientèle du sexe tarifé les voyageurs dans une région endémique

Toutes les personnes vivant en Suisse doivent savoir que le VIH et les IST représentent un problème, et se protéger en cas de contacts à risque. Elles doivent pratiquer le safer sex, même dans des situations exceptionnelles (par exemple en voyage ou en cas d’aventures sexuelles imprévues). Elles savent comment préserver leur santé sexuelle ; un travail de sensibilisation ciblé est, par exemple, requis pour cela avec certains groupes de migrants.

L’axe d’intervention 2

L’axe d’intervention 2 s’adresse aux personnes sexuellement actives présentant un risque élevé d’infection par le VIH et/ou d’autres IST. Il s’agit en premier lieu des membres de catégories de population au sein desquelles le VIH est plus répandu qu’à l’échelle du pays. Sont également concernées les personnes dont le risque d’exposition est accru pour différentes raisons, notamment la fréquence de leurs rapports sexuels, à savoir :

les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH)
les migrants et migrantes de pays où le VIH est très répandu au sein de la population
les consommateurs de drogue par injection (IDU)
les travailleurs et travailleuses du sexe
les personnes incarcérées

L’axe d’intervention 3

L’axe d’intervention 3 s’adresse aux personnes séropositives et/ou infectées par une IST ainsi qu’à leurs partenaires sexuels (non infectés). Les personnes séropositives doivent bénéficier d’un traitement rapide et approprié pour que leur charge virale soit inférieure au seuil de détection et qu’elles ne soient plus contagieuses lors de contacts sexuels. Les personnes atteintes d’une IST doivent être traitées et, si possible, guéries dans les meilleurs délais. Le principal défi consiste à faire en sorte que les partenaires sexuels ne soient pas infectés à leur tour, d’où l’importance de l’information volontaire des partenaires et d’un traitement simultané.