Formation et positions des professionnels de la santé

Les professionnels de la santé jouent un rôle central concernant les conseils en matière de vaccination. Deux études commandées par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et présentées en juin 2019 montrent comment ce rôle peut être renforcé.

La première étude s’est penchée sur les connaissances et les positions relatives à la vaccination au sein des professions de la santé ; la deuxième a analysé les formations correspondantes dans les différentes filières.

Renforcer les compétences en communication

Les médecins sont ceux qui conseillent le plus souvent et le plus proactivement la population sur les vaccinations. Avec les pharmaciens, ils disposent des connaissances les plus complètes sur le sujet. Dans ces programmes d’études, l’enseignement se concentre actuellement surtout sur les connaissances médicales et biologiques. Ce savoir est indispensable, mais il serait souhaitable de développer également des compétences en matière de conseil et de communication.

Les étudiants, durant leur formation, devraient pouvoir se préparer et acquérir des techniques pour discuter avec les patients. Ils seront ainsi plus à même de répondre aux questions et aux objections auxquelles ils seront confrontés dans la pratique professionnelle.

Besoin de plus d’information

Dans les filières de formation des professionnels de la santé non médecins (sages-femmes, conseillers parentaux, p. ex.), l’enseignement relatif aux vaccins doit aussi être complété et développé. Actuellement, le temps qui lui est consacré est trop réduit et les contenus sont obsolètes. Les professionnels de la santé non médecins souhaitent des informations complémentaires : 25 % environ veulent bénéficier de telles offres.

Les professionnels de santé non médecins, fréquemment en contact direct avec les parents et les patients, sont bien placés pour expliquer les recommandations vaccinales émises par la Confédération. En se faisant vacciner, ils ne se protègent pas seulement eux-mêmes, mais réduisent aussi le risque de transmettre des germes à des patients.

Optimisation des formations

Afin de répondre aux attentes évoquées dans les études susmentionnées, l’OFSP examine avec les instances concernées aux niveaux fédéral et cantonal comment optimiser l’enseignement pour les différents groupes cibles.