La santé est l’un des piliers de notre qualité de vie. Or de nombreuses maladies peuvent être évitées. Pour ce faire, la responsabilité individuelle de chacun est essentielle. Mais il faut également des mesures relevant de la politique de la santé, aux niveaux de la prévention des maladies, de la promotion de la santé, du renforcement de la protection de la santé face aux nouveaux risques, afin qu’il y ait toujours plus de gens vivant de manière toujours plus saine.
Les personnes qui tombent malades doivent être guéries ou tout au moins voir leurs souffrances soulagées. En optimisant l’offre de soins et en permettant aux personnes concernées de guérir plus vite, la politique de la santé peut contribuer de manière décisive à l’amélioration de la qualité de vie.
Il ne faut toutefois pas oublier que l’état de santé de la population suisse dépend à 60% de facteurs externes à la politique de la santé, comme l’éducation, la sécurité sociale, la situation professionnelle et le revenu, l’environnement ou encore la situation en matière de transports et de logement. Il serait toutefois possible d’influer de manière ciblée, au niveau fédéral, sur ces déterminants sociaux et liés à l’environnement en renforçant la collaboration avec les départements concernés.