Vous trouverez ici les réponses aux questions fréquentes des professionnels de la santé.
- COVID-19 – Maladie et symptômes
- Informations générales sur le COVID-19
- Vaccination COVID-19
- Documentation de la vaccination
- Certificat COVID
- Prise en charge des personnes malades
- Tests du SARS-CoV-2 et mesures d’isolement
- Recommandations spécifiques et directives
- Femmes enceintes, nouveau-nés et population migrante
- Mesures de protection
COVID-19 – Maladie et symptômes
1. Forme asymptomatique :
Selon les expériences faites jusqu’à présent, une forte proportion des personnes infectées ne présentent aucun symptôme (de 25% à plus de 50% selon les groupes d’âges et les variants du virus)
2. Forme légère et modérée :
Parmi les personnes atteintes qui développent des symptômes, environ 80% présentent une forme légère ou modérée de la maladie, en particulier parmi la frange la plus jeune de la population et par ailleurs en bonne santé. Les formes légères à modérées sont encore plus fréquentes avec le variant Omicron.
3. Forme grave (15% des personnes symptomatiques – environ deux fois moins avec le variant Omicron) :
Une partie des personnes infectées présentent des symptômes légers (voir ci-dessus) durant une période allant jusqu’à 10 jours. Par la suite, une détresse respiratoire et une pneumonie se développent. Une hospitalisation est nécessaire, ainsi qu’un apport en oxygène, voire une ventilation non-invasive. Cette forme sévère plus fréquentes chez les personnes plus âgées.
4. Forme critique (5% des personnes symptomatiques --– environ deux fois moins avec le variant Omicron) :
Chez une petite proportion des personnes atteintes d’une forme sévère, les symptômes respiratoires s’aggravent à tel point qu’une prise en charge aux soins intensifs est nécessaire.
5. Long COVID -- affection post-COVID:
Divers noms ont été utilisés pour décrire la persistance de symptômes après un COVID-19. La définition retenue par l’OMS est la suivante :
L’affection post COVID-19 survient chez des personnes présentant des antécédents d’infection probable ou confirmée par le SARS-CoV-2, généralement 3 mois après l’apparition de la COVID-19 avec des symptômes qui persistent au moins 2 mois et qui ne peuvent être expliqués par un autre diagnostic. Les symptômes courants comprennent la fatigue, l’essoufflement, un dysfonctionnement cognitif, mais aussi d’autres symptômes* qui ont généralement un impact sur le fonctionnement quotidien. Les symptômes peuvent être d’apparition nouvelle après un rétablissement initial à la suite d’un épisode de COVID-19 aiguë, ou persister depuis la maladie initiale. Les symptômes peuvent également fluctuer ou récidiver au fil du temps.
Cette définition est susceptible de changer au fur et à mesure de l’émergence de nouvelles données scientifiques et de l’évolution de notre compréhension des conséquences du COVID-19.
Les symptômes prolongés peuvent être dus à de nombreux facteurs, isolés ou combinés : récupération tardive de l'infection aiguë ou après soins intensifs, séquelles de complications (après lésion myocardique, embolie pulmonaire, fibrose pulmonaire, accident vasculaire cérébral, etc.), syndrome inflammatoire multi-systémique et syndrome de fatigue post-virale.
La fatigue chronique, les maux de tête et la perte de l'odorat sont parmi les symptômes persistants les plus courants. En plus des symptômes respiratoires (dyspnée, toux), des difficultés de concentration, des troubles du sommeil et une dépression sont fréquents, ainsi que des douleurs thoraciques, palpitations et tachycardie. Des manifestations d'autres systèmes (endocrinien, gastro-intestinal, etc.) se présentent aussi. Il n'est pas encore possible de déterminer combien de temps les symptômes peuvent persister.
L'âge, le sexe féminin et l'hospitalisation lors du COVID-19 aiguë sont des facteurs associés à des symptômes prolongés.
La vaccination a un effet préventif sur l’affection post-COVID.
La transmission du Sars-CoV-2 à partir des personnes infectées est maximale entre 2 jours avant et après le début des symptômes, et n’a été documentée que très exceptionnellement au-delà du 8e jour d’infection. La charge virale est maximale au début de l'infection.
Par personnes vulnérables, on entend les personnes de 65 ans, les femmes enceintes, les adultes atteints de la trisomie 21 et plus les adultes atteints des maladies préexistantes suivantes :
- hypertension artérielle
- maladies cardio-vasculaires
- diabète
- maladies chroniques des poumons et des voies respiratoires
- cancer
- une faiblesse immunitaire due à une maladie ou à un traitement
- obésité de classe II (IMC ≥ 35 kg/m2)
- cirrhose du foie
- maladies rénales chroniques
Vous trouverez une description plus détaillée dans le document « Catégorie de personnes vulnérables (PDF, 221 kB, 10.05.2021) ». Les sites internet de différentes sociétés de médecine comportent en outre des informations et des prises de position utiles :
Société suisse de gynécologie et d’obstétrique
Maladies respiratoires chroniques
https://www.liguepulmonaire.ch
Maladies cardiovasculaires
http://www.swisscardio.ch/public/home/francais.asp?l=fr
https://www.swissheart.ch/fr/maladies-cardiaques-avc/la-maladie-au-quotidien/coronavirus-covid-19-questions-et-reponses.html
Diabète
https://www.sgedssed.ch/fr/diabetologie/covid-19
Hypertension
http://www.swisscardio.ch/public/home/francais.asp?l=fr
Faiblesse immunitaire due à une maladie ou à une thérapie/cancer
Coronavirus et cancer: questions et réponses - Ligue contre le cancer (liguecancer.ch)
Informations générales sur le COVID-19
Sur la page « Réglementations de l’assurance-maladie » du site de l’OFSP, vous trouverez plusieurs fiches et lettres d’information qui répondent aux questions sur l’assurance maladie dans la situation actuelle.
Différentes revues médicales ont mis en place des « centres de ressources » (resource centres) sur leurs sites internet en libre accès. En voici une sélection (en anglais) :
- The Lancet : www.thelancet.com/coronavirus
- British Medical Journal : www.bmj.com/coronavirus?int_source=wisepops&int_medium=wisepops&int_campaign=DAA_CoronaVirus_Jan24
- New England Journal of Medicine : https://www.nejm.org/coronavirus
- Annals of Internal Medicine : https://annals.org/aim/pages/coronavirus-content
- Center for Infectious Disease Research and Policy : http://www.cidrap.umn.edu/infectious-disease-topics/covid-19
- European Centre for Disease Prevention and Control : https://www.ecdc.europa.eu/en/novel-coronavirus-china
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a aussi publié des directives techniques (technical guidelines), par exemple :
Lignes directrices pour le nouveau coronavirus (2019-nCov) (who.int)
Vaccination COVID-19
Le 17 mai 2022, des questions et réponses supplémentaires ont été publiées. Celles-ci sont marquées par la mention "ACTUALISE" ou "NOUVEAU".
Stratégie, autorisations et recommandations vaccinales
La stratégie de vaccination de la Suisse est décrite en détail dans le document COVID-19 : Stratégie de vaccination Objectifs de la stratégie de vaccination Même si la majorité des personnes infectées ne développent que de légers symptômes voire aucun symptôme, une partie des personnes malades développent une forme grave, en particulier les personnes vulnérables. Près de 15 % des patients hospitalisés nécessitent un traitement en soins intensifs. Environ 1 % des cas de COVID-19 connus dans la population décèdent. La vaccination contre le COVID-19 poursuit donc trois objectifs :
Groupes-cibles La vaccination contre le COVID-19 est prévue pour les groupes cibles suivants, notamment dans un premier temps (par ordre de priorité) : 1. Les personnes vulnérables (PV) (à partir de 16 ans) ; 2. Le personnel de santé en contact avec des patients et le personnel d’encadrement des personnes vulnérables ; 3. Les contacts étroits (membres du ménage à partir de 16 ans) des personnes vulnérables immunosupprimées en particulier ; 4. Les personnes entre 16 et 64 ans dans les structures communautaires présentant un risque accru d’infection et de flambée (résidents de différents groupes dʼâge) ; 5. Les autres personnes entre 16 et 64 ans qui ne tombent pas dans les catégories 1 à 4 et qui souhaitent se faire vacciner ; 6. Les adolescents entre 12 et 15 ans qui souhaitent se protéger ; 7. Les enfants (entre 5 et 11 ans) après une analyse risques-bénéfices individuelle. Pour atteindre les objectifs généraux, il faut, de manière analogue à la stratégie de vaccination contre la grippe, que plus de 75 % des personnes vulnérables soient vaccinées et autant que possible de proches du personnel de santé et du personnel d’encadrement. Il n’est guère possible, pour plusieurs raisons, d’atteindre une immunité de groupe et d’éliminer le virus ; ce n'est pas le but de la vaccination (explications à ce sujet dans la stratégie de vaccination). Grâce à l’efficacité élevée des vaccins à ARNm contre toutes les infections, ces vaccinations peuvent toutefois réduire les transmissions et ainsi diminuer la propagation du virus. |
Groupes cibles
Conformément aux recommandations de vaccination, les deux vaccins à ARNm sont recommandés pour toutes les personnes à partir de 12 ans appartenant à un des groupes cibles. Pour les personnes de moins de 30 ans, le vaccin avec Comirnaty® (Pfizer/BioNTech) est de préférence recommandé.
Les personnes présentant une immunodéficience sévère, les femmes enceintes (à compter du 2e trimestre) et les femmes qui allaitent appartiennent également aux groupes cibles.
Schéma de vaccination pour l’immunisation de base
L’immunisation de base consiste en deux doses (intramusculaires) de vaccin à au moins 28 jours d’intervalle. Chez les adultes, l’administration d’une dose de vaccin et une infection confirmée au SARS-CoV-2 (quel que soit l’ordre) à un intervalle d’au moins quatre semaines est aussi considérée comme une immunisation de base.
Voir aussi les réponses aux questions suivantes :
« Quand peut-on recommander une vaccination avec un vaccin à ARNm pendant la grossesse ? »
« À quoi faut-il faire attention chez les personnes immunodéficientes ? »
Sur la base des caractéristiques des vaccins à ARNm, il est recommandé de recourir en premier lieu à des vaccins à ARNm pour tous les groupes cibles. En complément et sur la base des caractéristiques du vaccin COVID-19 Vaccine Janssen® (très bonne protection contre les hospitalisations et les formes sévères) et de l’autorisation de mise sur le marché, le COVID-19 Vaccine Janssen® est recommandé pour les personnes de 18 ans et plus qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales ou qui refusent les vaccins à ARNm, afin de protéger ces personnes directement contre des formes graves et des hospitalisations dues au COVID-19.
Groupes cibles
La vaccination avec COVID-19 Vaccine Janssen® est recommandée pour les personnes de 18 ans et plus qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales ou qui refusent les vaccins à ARNm.
En présence des contre-indications suivantes concernant les vaccins à ARNm, il convient de consulter un spécialiste en allergologie et immunologie, qui établira l’indication à la vaccination avec COVID-19 Vaccine Janssen® :
1. Sensibilisation connue ou probable de type immédiat au polyéthylène glycol (PEG, macrogol) ou trométhamine (trométamol, TRIS)
2. Anaphylaxie après la première dose d’un vaccin ARNm (il n’existe aucune donnée concernant la sécurité et l’efficacité pour les personnes ayant reçu une dose d’un vaccin à ARNm et une dose du COVID-19 Vaccine Janssen®)
3. Anaphylaxie ou réaction allergique grave aux composants du vaccin
Pour les personnes immunodéprimées, y compris celles recevant un traitement immunosuppresseur, la vaccination contre le COVID-19 avec les vaccins à ARNm autorisés en Suisse est recommandée (pour des informations détaillées, cf. chapitre 3.3 des « Recommandations de vaccination avec des vaccins ARNm contre le COVID-19 »). L’efficacité du COVID-19 Vaccine Janssen® peut être diminuée chez les personnes immunodéficientes et l’administration de ce vaccin ne doit être envisagée que si le bénéfice potentiel dans le cadre d’une évaluation individuelle des bénéfices-risques (efficacité, tolérance), le bénéfice potentiel l’emporte sur les risques, y compris en comparaison avec la vaccination à ARNm.
Pour les femmes enceintes (à partir du deuxième trimestre), la vaccination contre le COVID-19 avec les vaccins à ARNm autorisés en Suisse est recommandée (pour des informations détaillées, cf. chapitre 3.4 des « Recommandations de vaccination avec des vaccins ARNm contre le COVID-19 »). La vaccination avec COVID-19 Vaccine Janssen® n’est pas recommandée durant la grossesse et l’allaitement. Elle ne doit être envisagée, sur la base des données actuellement disponibles et après avoir évalué les bénéfices de ce vaccin par rapport à un vaccin à ARNm, que si le bénéfice individuel potentiel l’emporte clairement sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus.
Schéma de vaccination pour l’immunisation de base
Le schéma de vaccination recommandé pour l’immunisation de base prévoit l’administration d’une seule dose (dose unique) de COVID-19 Vaccine Janssen®, complétée par une dose d’un vaccin à ARNm après 28 jours. Une 2e dose de COVID-19 Vaccine Janssen®, deux mois après l’immunisation de base avec ce même vaccin, est recommandée uniquement aux personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales, ou qui le refusent.
Voir aussi les réponses aux questions suivantes :
« Quelles sont les contre-indications concernant le vaccin de Janssen-Cilag (COVID-19 Vaccine Janssen®) ? »
«Quand peut-on recommander une vaccination avec un vaccin à ARNm pendant la grossesse ? »
« À quoi faut-il faire attention chez les personnes immunodéficientes ? »
Contre-indications absolues ou relatives fondées sur une réaction allergique avant ou après la vaccination :
Pour évaluer la présence d’une contre-indication relative ou absolue et décider de la manière de procéder, une investigation doit être menée dans tous ces cas, soit par le médecin spécialiste concerné soit par un spécialiste en allergologie et en immunologie clinique en cas de contre-indication fondée sur une allergie. Il est possible de trouver une bonne façon de vacciner en toute sécurité dans la plupart des cas. |
La vaccination de jeunes enfants de moins de cinq ans n’est pas autorisée pour l’instant. Pour ce groupe, les données sur l’utilisation du vaccin ne sont pas encore suffisantes. D’autres données devraient être disponibles dans le courant de l’hiver.
La vaccination est contre-indiquée pour les personnes ayant une anamnèse d’allergie aux composants du vaccin de COVID-19 Vaccine Janssen® (substance active ou excipients, p. ex. polysorbate 80) et pour les personnes ayant des antécédents de syndrome d’hyperméabilité capillaire (Capillary-Leak-Syndrome(CLS)).
Il n’existe que très peu de situations empêchant une vaccination contre le COVID-19.
Dans ces cas, le médecin peut délivrer un certificat attestant que la vaccination (complète) n’est pas possible pour des raisons médicales.
Les contre-indications absolues ou relatives à la vaccination contre le COVID-19 devraient être évaluées et confirmées par un spécialiste dans la plupart des cas. La majorité des personnes présentant une contre-indication absolue ou relative confirmée par un spécialiste à un vaccin spécifique contre le COVID-19 peuvent se faire vacciner avec un vaccin fondé sur l’autre technologie (vaccin à ARNm, vaccin à vecteur, vaccin à protéine). Cette possibilité doit être clarifiée et décidée après consultation d’un spécialiste. Voir les recommandations de vaccination correspondantes.
La vaccination n’est pas recommandée, et un certificat médical peut être délivré
1. en cas d’allergie grave aux composants de tous les vaccins contre le COVID-19 autorisé (Comirnaty® ET Spikevax® ET COVID-19 Vaccine Janssen® ET Nuvaxovid®). Ce fait doit toujours être attesté par un spécialiste en allergologie et en immunologie.
2. dans les rares cas de réaction allergique générale/anaphylaxie ou de réaction grave de type non allergique après l’administration de la première dose de vaccin, s’il n’est pas possible d’effectuer ou de recommander la deuxième injection du même vaccin ou d’un vaccin fondé sur une technologie différente (p. ex. myocardite), voir chap. 10.5 des recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm. Ce cas doit être confirmé par un spécialiste.
3. en cas de troubles psychologiques graves rendant impossible toute vaccination. Dans ce cas, il faut évaluer au préalable la possibilité d’offrir un soutien psychologique ou médical à la personne. Il s’agit en premier lieu de la protéger contre le COVID-19 en la préparant individuellement à la vaccination ou en l’accompagnant. Si la vaccination n’est pas possible en dépit d’un soutien individuel, cela doit être confirmé par un spécialiste.
4. au début de la grossesse, car toute vaccination est en principe déconseillée pendant les 12 premières semaines d’une grossesse. Les certificats établis dans ces cas doivent porter sur toute la série vaccinale, à savoir jusqu’à l’accomplissement de la vaccination.
Les cas (1)-(3) sont très rares. Actuellement, on ne connaît pas d’autres motifs pour une contre-indication générale.
De manière générale, il incombe au médecin responsable d’évaluer s’il existe une contre-indication médicale à la vaccination et d’établir un certificat médical le cas échéant, en définissant la durée de validité de celui-ci si cela se justifie compte tenu de l’investigation médicale réalisée. Si la contre-indication est temporaire, le médecin doit l’indiquer dans le certificat.
Attention : Tout médecin est tenu d’établir un certificat conforme à la vérité. Une infraction à cette obligation fait l’objet d’une peine pénale (fondée sur l’art. 318 du code pénal). Pour être conforme à la vérité, le certificat ne doit pas être de durée indéterminée s’il est prévisible ou possible qu’une contre-indication disparaisse. En cas de soupçon de « certificat de complaisance », une plainte pénale pourra être déposée auprès de l’autorité de poursuite pénale compétente.
Immunisation de base Dans le groupe d’âge des 12 à 17 ans, il y a une forte incidence d’infections au SARS-CoV-2. Les enfants et les adolescents présentent cependant le risque le plus faible de développer une forme grave de la maladie et notamment d’être hospitalisés. En Suisse, aucun décès n’a jusqu’ici été enregistré dans ce groupe d’âge. Dans de rares cas, des enfants et des adolescents ont, à la suite d’une infection au SARS-CoV-2, développé des complications, notamment sous la forme du syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (SIME). En Suisse, on estime qu’il y a eu environ 150 cas, dont 20 % chez les adolescents de plus de 12 ans. Dans 50 % de tous les cas, une hospitalisation en unité de soins intensifs a été nécessaire. |
Recommandation de vaccination pour les adolescents
Sur la base des propriétés actuellement connues des vaccins, de la faible charge de morbidité et de l’analyse risques-bénéfices, la vaccination contre le COVID-19 est recommandée à tous les adolescents entre 12 et 15 ans pour qu’ils puissent se protéger directement contre des formes souvent légères et très rarement graves de la maladie ainsi que contre des conséquences individuelles indirectes (p. ex. isolement, troubles psychiques) et une exposition fréquente (p. ex. école / loisirs).
C’est notamment le cas des adolescents :
a) déjà soumis à de fortes contraintes en raison d’une maladie chronique (y c. maladies psychiques), souhaitant éviter autant que possible toute maladie ou infection supplémentaire ;
b) ayant des contacts étroits (p. ex. vivant dans le même ménage) avec des personnes vulnérables, en particulier des personnes immunodéficientes ;
c) vivant dans des structures communautaires présentant un risque accru d'infection et de flambée.
Il est recommandé aux adolescents, à l’instar de toutes les personnes de moins de 30 ans, de se faire vacciner de préférence avec Comirnaty®.
Vaccination de rappel
Dans la situation épidémiologique actuelle, une vaccination de rappel est recommandée hors étiquette (off label) aux adolescents de 12 à 15 ans qui souhaitent augmenter leur protection contre une infection légère et réduire le risque de transmettre le virus à des personnes vulnérables de leur entourage (vivant sous le même toit), qui ne peuvent pas être suffisamment protégées par la vaccination. Comme pour les adultes, une vaccination de rappel est recommandée 4 mois après l’immunisation de base. Si une infection est survenue 4 mois ou plus après l’immunisation de base, aucun rappel n’est recommandé.
Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans les rubriques suivantes :
- FAQ « Pourquoi est-il recommandé de vacciner les jeunes de moins de 30 ans de préférence avec Comirnaty® ? »
- FAQ « Les effets indésirables des vaccinations sont-ils différents chez les adolescents (12-15 ans) et chez les adultes ? »
- Recommandations de vaccination et stratégie de vaccination.
Une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm est recommandée pour toutes les personnes de 12 ans et plus complètement vaccinées depuis au moins 4 mois contre le COVID-19.
Cette recommandation vaut en particulier pour les personnes de 65 ans et plus dont la dernière dose remonte à ≥ 6 mois, plus particulièrement pour les personnes vulnérables atteintes de maladies chroniques à haut risque (définitions au tableau 2 des recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm) ainsi que pour le personnel de santé en contact direct avec des patients et le personnel d’encadrement des personnes vulnérables.
Selon le vaccin administré pour l’immunisation de base, les prescriptions suivantes s’appliquent :
Personnes ayant reçu l’immunisation de base avec un vaccin à ARNm :
(immunisation de base avec un vaccin à ARNm : 2 doses de vaccin administrées à 4 semaines d’intervalle, ou une dose de vaccin et une infection confirmée au COVID-19 à au moins 4 semaines d’intervalle, indépendamment de l’ordre)
- Vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm ≥ 4 mois (hors étiquette) après l’immunisation de base complète.
- Comme pour l’immunisation de base, la vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm est également recommandée aux femmes enceintes dès le 2e trimestre et aux femmes qui allaitent, même si les données disponibles sont encore limitées.
- Une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm est également recommandée après ≥ 4 mois (hors étiquette) aux personnes présentant une immunodéficience sévère qui ont reçu 3 doses de vaccin à ARNm pour leur immunisation de base.
- Une vaccination de rappel hétérologue avec une dose de COVID-19 Vaccine Janssen® est possible après ≥ 4 mois aux personnes âgées de ≥ 18 ans qui ne peuvent pas recevoir de dose supplémentaire d’un vaccin à ARNm pour des raisons médicales, ou qui le refusent.
- Si une infection survient < 4 mois après l’immunisation de base, une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm est recommandée à compter de 4 mois après l’infection.
- Si une infection survient ≥ 4 mois après l’immunisation de base, elle fait office de rappel et aucune autre injection n'est nécessaire (exception : une vaccination de rappel peut être recommandée pour les personnes vulnérables ou particulièrement exposées).
Personnes ayant reçu le COVID-19 Vaccine Janssen® pour leur immunisation de base :
(immunisation de base avec le COVID-19 Vaccine Janssen® : 1 dose unique de vaccin, ou 1 dose complétée par 1 dose d’un vaccin à ARNm)
- Une vaccination de rappel est recommandée au plus tôt 4 mois après la dernière dose de vaccin à ARNm (hors étiquette).
- Une 2e dose de COVID-19 Vaccine Janssen®, dès 2 mois après l’immunisation de base, est recommandée uniquement aux personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales, ou qui le refusent.
Vous trouverez de plus amples informations, notamment les données de base de ces recommandations, dans les « recommandations relatives à la vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm ».
Informations complémentaires :
FAQ « Le Nuvaxovid® peut-il être administré comme vaccin de rappel après une immunisation de base avec d’autres vaccins ? »
La CVF et l’OFSP évaluent en continu les données les plus récentes et analysent le rapport bénéfice/risque afin de déterminer si une vaccination de rappel est éventuellement nécessaire pour d’autres catégories de personnes.
Dans la mesure du possible, il convient d’utiliser le même vaccin à ARNm pour le rappel que celui administré lors de la primovaccination (vaccination de rappel homologue). Si ce dernier n’est pas disponible, l’autre vaccin à ARNm peut toutefois être utilisé (vaccination de rappel hétérologue). Lorsque différents vaccins à ARNm ont été utilisés pour la primovaccination, la vaccination de rappel peut être administrée avec l’un ou l’autre des vaccins à ARNm.
Aucune vaccination de rappel n’est autorisée ni recommandée pour les enfants de moins de 12 ans. Comirnaty® est le vaccin recommandé pour la vaccination de rappel des personnes de 12 à 17 ans ; et il est recommandé de préférence pour les 18-29 ans.
Pour la vaccination de rappel avec Spikevax®, il est recommandé d’administrer une dose réduite de 50 µg (exception : personnes fortement immunodéprimées : même dose que pour l’immunisation de base : 100 µg). Avec Comirnaty®, les doses recommandées pour l’immunisation de base et pour la vaccination de rappel sont identiques (30 µg).
Lorsqu’un vaccin non autorisé en Suisse a été utilisé pour la primovaccination, il est recommandé d’administrer une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm.
Une vaccination de rappel hors étiquette avec une dose d’un vaccin à ARNm est recommandée aux personnes qui ont reçu une dose de COVID-19 Vaccine Janssen®.
Informations complémentaires :
FAQ « Pourquoi est-il recommandé de vacciner les jeunes de moins de 30 ans de préférence avec Comirnaty® ? »
De très rares cas de myocardite et péricardite (inflammations du myocarde/péricarde) ont été observés après l’injection d’un vaccin à ARNm contre le COVID-19. Ces troubles apparaissent en général dans les 14 jours suivant la vaccination ; ils sont plus fréquents après l’administration d’une deuxième dose et chez les jeunes hommes.
Différentes études et des données de pharmacovigilance montrent que des inflammations du muscle cardiaque (myocardite) ou du péricarde chez des personnes de moins de 30 ans ont été observées plus souvent après une vaccination avec Spikevax® qu’avec Comirnaty® (13 vs 6/100 000 doses de vaccination).
Sur la base des nouvelles données disponibles, l’OFSP et la CFV recommandent de vacciner les personnes de moins de 30 ans de préférence avec Comirnaty®. Il est recommandé aux personnes de moins de 30 ans qui ont reçu une ou deux doses de Spikevax® de compléter leur vaccination de préférence avec une dose de Comirnaty®.
Le risque de myocardite ou de péricardite existe également en cas d’infection au COVID-19. Selon la majorité des études publiées jusqu’ici, les myocardites et péricardites sont plus rares après l’injection d’un vaccin à ARNm qu’après une infection. Le bénéfice de la vaccination est supérieur aux risques potentiels.
Informations complémentaires :
FAQ « Existe-t-il un lien entre les vaccins contre le COVID-19 et les cas de myocardite/péricardite ? »
Groupe cible
La vaccination contre le COVID-19 est recommandée aux enfants de 5 à 11 ans dont les parents ou les détenteurs de l’autorité parentale souhaitent qu’ils soient vaccinés sur la base d’une évaluation individuelle du rapport bénéfice-risque.
Cette recommandation s’applique en particulier aux enfants de 5 à 11 ans qui :
a) sont déjà fortement atteints dans leur santé en raison d’une maladie chronique, afin d’éviter autant que possible toute maladie ou infection supplémentaire ;
b) sont en contact étroit (membres d’un même ménage) avec des personnes qui, par exemple en raison d’une immunodéficience, ne peuvent pas se protéger suffisamment par la vaccination.
Dans l’évaluation individuelle du rapport bénéfice-risque, la protection conférée par la vaccination doit l’emporter sur le risque d’éventuels effets indésirables de la vaccination. Le bénéfice de la vaccination consiste à offrir une protection individuelle contre les formes légères du COVID-19 ou contre les formes graves, extrêmement rares, de la maladie ou contre ses complications (p. ex. PIMS-TS ou COVID long) mais aussi à prévenir les effets négatifs indirects (p. ex. isolement, contacts difficiles avec des personnes immunodéficientes). En ce qui concerne le risque potentiel, aucun effet indésirable grave n’a été observé dans l’étude clinique menée jusqu’à présent ni dans les données de surveillance internationales disponibles à ce jour. De tels effets ne peuvent cependant pas encore être exclus avec certitude en raison du nombre restreint de personnes vaccinées ayant pris part à l’étude (n=1305) et du peu de données de surveillance disponibles jusqu’ici. Les données disponibles sont analysées en continu et, au besoin, les recommandations seront adaptées en conséquence.
Schéma vaccinal
2 doses de vaccin (i. m.) à 4 semaines d’intervalle.
Pour plus d’informations sur le schéma vaccinal pour des enfants guéris ou présentant une immunodéficience sévère, voir les questions dans la sous-rubrique programme de vaccination.
Vaccination de rappel
Dès que des données sur la durée de la protection chez l’enfant seront disponibles, des informations sur la nécessité d’une vaccination de rappel seront publiées.
Une dose de vaccin n’est recommandée aux enfants ayant eu une infection confirmée au SARS-CoV-2 que s’ils appartiennent à l’un des groupes pour lesquels la vaccination est particulièrement recommandée (maladie chronique / contact avec des personnes immunodéprimées). La vaccination des autres enfants guéris n’est actuellement pas recommandée.
En raison de la charge de morbidité très faible, on estime que la vaccination des enfants guéris sans recommandation particulière n’est actuellement pas utile.
Non. Pour la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, la CFV et l’OFSP recommandent d’utiliser uniquement la formulation pédiatrique de Comirnaty® autorisée par Swissmedic. Pour les vaccinations ayant lieu en dehors de l’autorisation et des recommandations, le professionnel qui effectue la vaccination est seul responsable en cas d’événements indésirables.
Une vaccination de rappel contre le COVID-19 est recommandée pour toutes les personnes à partir de 12 ans avec une primovaccination complète depuis au moins 4 mois afin d’améliorer la protection directe et indirecte contre les évolutions légères fréquentes et les évolutions graves rares pour maintenir les soins et endiguer la pandémie en réduisant la circulation du virus.
La vaccination de rappel est particulièrement importante dans la situation actuelle, étant donné que des études menées dans différents pays indiquent que la protection contre le variant Omicron chez les personnes primovaccinées et les personnes guéries est réduite comparée à celle contre les variants précédents. Ces études montrent que la protection contre les formes graves et les hospitalisations dues à une infection au variant Omicron reste très efficace après la vaccination de rappel.
La protection offerte par la vaccination contre l’infection et la transmission du variant Omicron reste toutefois insuffisante, même après une vaccination de rappel.
Pour plus d’informations :
FAQ « Que savons-nous actuellement sur la protection vaccinale contre le variant Omicron ? »
Les données actuelles indiquent que la protection vaccinale après une dose de vaccin Janssen® est insuffisante. Une dose de rappel est donc particulièrement importante pour les personnes dont l’immunité de base est constituée d’une dose de vaccin Janssen®.
- Chez les personnes de plus de 16 ans qui ont contracté le SARS-CoV-2 moins de quatre mois après l’immunisation de base, il est recommandé d’attendre quatre mois avant la vaccination de rappel.
- Chez les personnes de plus de 16 ans ayant guéri d’’une infection dès quatre mois après l’immunisation de base, cette infection vaut, selon les recommandations de vaccination, comme rappel. D’un point de vue médical, une dose de rappel n’est alors pas nécessaire, car l’infection assure la protection immunologique.
Dans les deux cas, il est possible d’administrer une dose dès quatre mois après la dernière vaccination ou l’infection (même moins de quatre mois après l’infection en tenant compte de l’intervalle minimal d’un mois) si cela est souhaité pour des motifs individuels (p. ex. pour voyager dans des pays qui exigent la preuve d’un rappel ou pour des raisons professionnelles). Pour les personnes de 16 à 17 ans, la vaccination de rappel est recommandée avec Comirnaty®, pour les personnes de 18 à 29 ans, Comirnaty® est recommandé de préférence.
Il est possible et recommandé de procéder à une vaccination car la protection contre le COVID-19 ne se fonde pas uniquement sur les titres d’anticorps mesurables, mais plutôt et surtout sur l’existence et la qualité de la réponse immunitaire cellulaire, ce qu’une sérologie ne permet pas de prouver. En outre, aucun corrélat de protection sérologique n’a pu être défini jusqu’à présent et on ignore encore dans quelle mesure le titre d’anticorps permet de conclure à une protection sûre et durable. Les analyses des titres d’anticorps peuvent servir à contrôler une réponse vaccinale, mais ne permettent pas de conclure dans tous les cas à l’efficacité de la vaccination.
De manière générale, il est expressément déconseillé à la population en bonne santé de procéder à une analyse des titres d’anticorps avant ou après la vaccination.
Sur la base des caractéristiques des vaccins à ARNm, il est recommandé de recourir en premier lieu à des vaccins à ARNm. En complément et sur la base des caractéristiques du vaccin Nuvaxovid® (très bonne protection contre les hospitalisations et les formes graves de la maladie), le Nuvaxovid® est recommandé aux personnes à partir de 18 ans, hormis les femmes enceintes ou en période d’allaitement, qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales ou qui refusent ces vaccins.
Groupes-cibles
Personnes à partir de 18 ans, hormis les femmes enceintes ou en période d’allaitement, qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales ou qui refusent ces vaccins.
Schéma de vaccination pour l’immunisation de base
2 doses de Nuvaxovid® à 4 semaines d’intervalle.
Informations complémentaires :
FAQ « Quelles sont les contre-indications absolues ou relatives à l’administration d’un vaccin à ARNm ? »
FAQ « Quelles sont les contre-indications concernant le Nuvaxovid® ? »
FAQ « À quoi faut-il faire attention chez les personnes immunodéficientes ? »
La vaccination avec le Nuvaxovid® est contre-indiquée pour les personnes :
- présentant une hypersensibilité connue aux composants du vaccin Nuvaxovid® contre le COVID-19 (substance active ou excipients, p. ex. polysorbate 80, saponine, Matrix-M™) ;
- enceintes ou en période d’allaitement. Pour ces personnes, la vaccination avec le Nuvaxovid® n’est pas recommandée pour l’instant au vu du manque de données disponibles à ce jour en matière de sécurité.
Les personnes présentant une immunodéficience sévère et développant une protection insuffisante après la vaccination contre le SARS-CoV-2 ont la possibilité de suivre une thérapie d’immunisation passive par anticorps monoclonaux (prévention).
Vous trouverez de plus amples informations relatives à l’indication, à l’utilisation et à la disponibilité sur cette page : COVID-19 : Approvisionnement en médicaments importants (admin.ch)
Les vaccins périmés ne doivent pas être administrés.
Lieux de vaccination : Les lots périmés doivent être éliminés en bonne et due forme.
Réserves centrales cantonales : Les lots périmés doivent être bloqués, et seule la Confédération peut ordonner leur élimination. Chaque fin du mois, les cantons communiquent à l’OFSP la quantité bloquée (en indiquant le produit, le numéro de lot et le nombre de flacons).
L’élimination des vaccins (défectueux ou périmés), des flacons utilisés (vides ou entamés) et du matériel se déroule selon les processus d’élimination habituels et établis relatifs aux déchets médicaux, conformément aux directives nationales et cantonales correspondantes.
Lors de l’élimination (flacons pleins, entamés et vides), il faut veiller à exclure une éventuelle réutilisation illégale (marché noir, etc.) de ces vaccins et récipients.
Vaccins : types, efficacité, protection, etc.
Général
En Suisse, les vaccins actuellement autorisés sont le Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et le Spikevax® de Moderna, le vaccin à vecteur COVID-19 Vaccine Janssen® de Janssen Cilag et le vaccin à protéine Nuvaxovid® de Novavax.
Les vaccins à ARNm contiennent l’ARN messager (ARNm) produit en laboratoire, qui comporte le code pour la protéine Spike du virus SARS-CoV-2. Après la vaccination, la protéine Spike (antigène) est produite dans certaines cellules somatiques. Cela déclenche une réaction contre le SARS-CoV-2 dans le système immunitaire (anticorps et défense cellulaire). L’ARNm reste dans le cytoplasme, n’est pas transporté dans les noyaux cellulaires et ne peut donc pas agir sur le patrimoine génétique humain. L’ARNm et les protéines produites sont rapidement éliminés.
Dans le cas des vaccins à vecteur, l’information génétique et le plan de construction (ADN) d’une ou de plusieurs composantes (antigène) de l’agent pathogène contre laquelle / lesquelles le vaccin est censé offrir une protection sont introduits dans un virus ou une bactérie inoffensive pour l’être humain. Ils servent de moyen de transport (vecteurs) et sont modifiés génétiquement de manière à ne plus pouvoir se multiplier dans l’organisme, ou uniquement de manière limitée (pas de réplication chez les vecteurs adénoviraux). Une fois le vaccin administré, les vecteurs qu’il contient s’introduisent de façon localement limitée dans les cellules où l’antigène de l’agent infectieux est ensuite produit. L’antigène est présent à la surface de la cellule et il est perçu par l’organisme comme un élément étranger, ce qui déclenche une réaction immunitaire (anticorps neutralisants et réponse immunitaire cellulaire) contre la protéine de l’agent infectieux (la protéine Spike du SARS-CoV-2 pour les vaccins contre le COVID-19).
La principale différence entre le vaccin à ARNm et le vaccin à vecteur réside dans la manière dont les antigènes, qui doivent déclencher une réponse immunitaire, sont produits dans les cellules somatiques et dans la forme (ARNm, vecteur viral) dans laquelle les informations génétiques sont transportées.
Dans le cas des vaccins à protéine, l’antigène (protéine Spike) est contenu dans le vaccin et est directement injecté. Le vaccin ne contient pas d’information génétique, et l’antigène ne doit pas être fabriqué dans les cellules somatiques. Pour que le système immunitaire génère une réponse immunitaire efficace contre cet antigène, la formulation du vaccin comprend également un adjuvant, qui renforce la réaction immunitaire (création d’anticorps et une immunité cellulaire) contre l’agent pathogène.
Vous trouverez d’autres informations sur les sites Internet Swissmedic et Infovac, ainsi que dans les descriptifs correspondants (vaccins à ARNm, vaccin à vecteur, vaccin à protéine).
Tous les vaccins autorisés et recommandés en Suisse sont efficaces et sûrs. Sur la base des caractéristiques des vaccins à ARNm, il est recommandé de recourir en premier lieu à des vaccins à ARNm pour tous les groupes cibles visés par la stratégie de vaccination. Cela vaut tout particulièrement pour les personnes immunodéficientes et pour les personnes vulnérables.
Les personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales ou qui refusent ces vaccins peuvent choisir le vaccin à vecteur de Janssen Cilag ou le vaccin à protéine de Novavax (Nuvaxovid®). La vaccination avec le COVID-19 Vaccine Janssen® et le Nuvaxovid® n'est pas autorisée pour les personnes de moins de 18 ans. Pour les femmes enceintes ou en période d’allaitement, seule la vaccination avec les vaccins à ARNm est recommandée, à partir du 2e trimestre.
Informations complémentaires :
FAQ « Utilisation du vaccin COVID-19 Vaccine Janssen® dans le cadre de la stratégie de vaccination »
FAQ « Recommandation de vaccination pour le vaccin à vecteur de Janssen-Cilag (COVID-19 Vaccine Janssen®) »
FAQ « Comment le vaccin Nuvaxovid® contre le COVID-19 sera-t-il utilisé dans le cadre de la stratégie de vaccination ? »
FAQ « Recommandation pour l’immunisation de base avec le vaccin à protéine Nuvaxovid® »
Après la vaccination, le système immunitaire produit des anticorps s’il est confronté à une protéine qui ressemble à une partie de l’enveloppe du virus SARS-CoV-2. Ces anticorps réagissent avec l’enveloppe virale et peuvent directement neutraliser le virus. Peu après, le système immunitaire produit certains globules blancs particuliers, des lymphocytes B et T, qui forment la mémoire immunitaire.
Cette « mémoire immunitaire » est la capacité de notre système immunitaire de se souvenir d’un agent pathogène auquel il a déjà été confronté et de nous protéger durablement contre une nouvelle infection. Elle découle des interactions complexes de diverses cellules qui restent dans l’organisme des années après que l’infection a été vaincue et qui conservent en mémoire (d’où leur nom de « cellules mémoires ») toutes les informations sur l’agent pathogène concerné.
Les personnes récemment vaccinées sont protégées contre une infection par le SARS-CoV-2 et contre le développement de symptômes modérés par des anticorps qui sont d’abord présents dans le sang et dans les muqueuses des voies respiratoires, où ils neutralisent directement le virus. La quantité de ces anticorps diminue au fil du temps après le dernier contact avec le SARS-CoV-2 (qu’il soit dû à une infection ou à la vaccination), car le système immunitaire ne produit des anticorps spécifiques que lorsqu’il en a vraiment besoin, ceci pour s’épargner tout effort inutile.
En cas de nouveau contact avec le SARS-CoV-2 plusieurs mois ou années plus tard, les lymphocytes B et T formant la mémoire immunitaire de la personne vaccinée sont réactivés et, en quelques jours, produisent une importante quantité d’anticorps. Dans l’intervalle, le virus commence à se reproduire et peut provoquer des symptômes, légers le plus souvent. Les nouveaux anticorps parviennent cependant presque toujours à empêcher la production de grandes quantités de cellules virales, la pénétration du virus dans d’autres organes tels que les poumons et sa propagation durable dans l’organisme. On évite ainsi que la maladie ne dure plusieurs semaines et évolue en une forme grave.
La baisse d’efficacité est faible en ce qui concerne les formes légères de la maladie. Par rapport à celles qui ne le sont pas, les personnes vaccinées ont nettement moins de probabilité de contracter une infection ; il semble aussi qu’elles soient moins susceptibles de transmettre le virus. En effet, leur charge virale étant en moyenne plus faible, le virus est aussi moins présent dans leurs voies respiratoires (en termes de quantité et de durée) et elles excrètent donc vraisemblablement moins de particules virales.
En principe, tous les vaccins contre le COVID-19 autorisés par Swissmedic sont sûrs et efficaces et contribuent à lutter contre la pandémie.
- Les vaccins à ARNm présentent une très grande efficacité contre les formes graves/hospitalisations dues au SARS-CoV-2 jusqu’au variant Delta. La protection contre le variant Omicron est légèrement réduite (de 93 % à 70 %).
- Les vaccins à vecteur contre le COVID-19 offrent une bonne protection contre les formes graves/hospitalisations (env. 70 %). La protection contre le variant Omicron est fortement réduite.
- Selon les données des études, les vaccins à protéine contre le COVID-19 offrent une très bonne protection contre les formes graves/hospitalisations dues aux variants initiaux (Wuhan, Alpha). La protection contre le variant Bêta est nettement réduite. Les données concernant les variants Delta et Omicron sont encore limitées. À l’heure actuelle, nous n’avons pas de données concernant la durée de protection du Nuvaxovid®.
Informations complémentaires :
FAQ « Les nouveaux variants du SARS-CoV-2 ont-ils un impact sur l’efficacité des vaccins à ARNm contre la maladie et la transmission du virus ? »
FAQ « Quelle est l’efficacité de la vaccination avec COVID-19 Vaccine Janssen® par rapport à une infection et le vaccin empêche-t-il la transmission de la maladie ? »
FAQ « Quelle est l’efficacité de la vaccination avec le Nuvaxovid® par rapport à une infection ? Le vaccin empêche-t-il la transmission de la maladie ? »
Vaccins à ARNm
Le vaccin commence à faire effet 12 à 14 jours après la première dose. Si l’efficacité est alors déjà relativement bonne, il convient de noter que les mesures des études cliniques ne prennent en compte que l’intervalle de temps jusqu’à la deuxième dose (après 3 ou 4 semaines). Il est en revanche prouvé que deux doses permettent d’obtenir une haute efficacité (env. 95 %) pour prévenir l’infection et les formes sévères de COVID-19.
La protection vaccinale débute environ 1 à 2 semaines après l’administration de la seconde dose de vaccin.
En l’état actuel des connaissances, les personnes complètement vaccinées de moins de 65 ans (2 doses de vaccin à ARNm ou une infection confirmée et une dose de vaccin à ARNm) sont bien protégées contre les formes graves pendant au moins 6 mois, et ce pour le variant Delta et les variants apparus plus tôt.
En raison de la diminution de la protection contre les formes graves et les hospitalisations quelques mois après la primovaccination, avec le variant Delta et surtout le variant Omicron, un vaccin de rappel hors étiquette (off label) est recommandé dès 4 mois après la primovaccination.
Pour plus d’informations :
FAQ « Dose de rappel après une vaccination complète : pour qui, quand, comment ? »
FAQ « Que savons-nous actuellement sur la protection vaccinale contre le variant Omicron ? »
Les études d’autorisation des vaccins à ARNm ont indiqué une très haute efficacité (environ 94 %) contre la maladie causée par le SARS-CoV-2 (variants de 2020 et variant Alpha). La protection vaccinale contre les infections et les formes légères de la maladie dues au variant Delta est réduite par rapport au variant Alpha (suivant les études et les pays, entre 40 et 90 %). En revanche, la protection contre les hospitalisations et les formes graves dues au variant Delta reste très élevée (81 à 95 % selon les différentes études). |
La vaccination ne protège que peu contre l’infection et la transmission du variant Omicron actuellement en circulation. La protection vaccinale contre les infections dues à ce variant est moindre que contre celles dues au variant Delta et elle diminue plus rapidement. La vaccination de rappel peut ramener la protection contre les formes graves et les hospitalisations à un niveau semblable aux variants connus jusqu’ici, et indique seulement une légère baisse sur la durée à environ 75-80 % après 3-4 mois.
Pour plus d’informations :
FAQ « Que savons-nous actuellement sur la protection vaccinale contre le variant Omicron ? »
Dans le cadre de la pandémie actuelle, de nombreux aspects doivent être pris en compte au moment d’interpréter les chiffres. Des rapports font état d’une augmentation du nombre de personnes âgées hospitalisées en Israël malgré une vaccination complète. Proportionnellement, les personnes âgées sont plus nombreuses à être vaccinées. Or, la vaccination a une efficacité non pas de 100 % mais d’un peu moins de 90 % (Goldberg, Y.; 2021), et les personnes âgées ont une probabilité d’hospitalisation supérieure à celles des jeunes. Ainsi, plus le taux de vaccination des groupes âgés augmente, plus la part de personnes vaccinées hospitalisées s’accroît en termes relatifs si l’on rapporte le taux d’hospitalisation à la population dans son ensemble. Les chiffres peuvent alors donner l’impression que la vaccination ne protège pas bien. Cependant, si l’on examine les groupes d’âges indépendamment les uns des autres, on constate dans les classes d’âges les plus élevées que la vaccination a permis de prévenir neuf hospitalisations sur dix.
Les chiffres d’Israël datant du 15 août illustrent bien ce paradoxe (connu en statistique sous le nom de paradoxe de Simpson) dû à l’augmentation des taux d’hospitalisation et de vaccination chez les personnes âgées :
58 % des patients COVID hospitalisés avaient reçu deux injections de vaccin.
Population dans son ensemble :
- parmi les 5,6 millions de personnes vaccinées, 301 ont été hospitalisées = 53 par million
- parmi les 1,3 million de personnes non vaccinées, 214 ont été hospitalisées = 164 par million
- Taux de vaccination parmi les personnes hospitalisées : 301/(301+214) = 58 %
- Efficacité de la vaccination : (164-53)/164 = 67,5 %
Classe d’âge des 50 ans et plus :
- parmi les 2,1 millions de personnes vaccinées, 290 ont été hospitalisées = 136 par million
- parmi les 186 000 personnes non vaccinées, 171 ont été hospitalisées = 919 par million
- Taux de vaccination parmi les personnes hospitalisées : 290/(290+171) = 63 %
- Efficacité de la vaccination : (919-136)/919 = 85 %
Classe d’âge des moins de 50 ans :
- parmi les 3,5 millions de personnes vaccinées, 11 ont été hospitalisées = 3 par million
- parmi les 1,1 million de personnes non vaccinées, 4334 ont été hospitalisées = 39 par million
- Taux de vaccination parmi les personnes hospitalisées : 11/(11+43) = 20 %
- Efficacité de la vaccination : (39-3)/39 = 92 %
La protection effective de la vaccination est ainsi de 85 % pour la classe d’âge des 50 ans et plus, et de 92 % pour les moins de 50 ans. Par contre, si on la calcule pour la population dans son ensemble, on aboutit à 67,5 %, soit une valeur sous-estimée.
N. B. : L’efficacité observée de la vaccination est fondée sur le système de surveillance et ne correspond ainsi pas aux données obtenues dans des conditions d’étude.
Vous trouverez de plus amples informations dans le rapport scientifique du 7 septembre 2021.
Oui, dans certaines situations il est possible de combiner les vaccins dans le cadre d’un schéma de vaccination. Les paragraphes ci-après présentent les situations dans lesquelles de telles combinaisons sont possibles ou recommandées. Des descriptions détaillées sont disponibles dans les recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm, avec le COVID-19 Vaccine Janssen® et avec le Nuvaxovid®.
Immunisation de base
- En principe, il faut utiliser le même vaccin pour les deux doses servant à l’immunisation de base.
- Il est recommandé aux personnes de moins de 30 ans vaccinées avec une dose de Spikevax® de compléter de préférence le schéma de vaccination par une dose de Comirnaty® en respectant un intervalle d’au moins 28 jours entre la 1re et la 2e dose de vaccin contre le COVID-19. Cela vaut également pour les personnes immunodéficientes de moins de 30 ans.
- Pour les personnes de ≥ 18 ans qui ne peuvent pas recevoir une 2e dose de vaccin à ARNm pour des raisons médicales (p. ex. réaction allergique après la 1re dose), le schéma de vaccination peut être complété, après consultation d’un spécialiste en allergologie et en immunologie clinique, de manière hétérologue par une dose de COVID-19 Vaccine Janssen® ou de Nuvaxovid®.
- Pour les personnes qui ont reçu une dose du vaccin COVID-19 Vaccine Janssen® il y a moins de 4 mois, il est recommandé de compléter l’immunisation de base par une dose d’un vaccin à ARNm (hors étiquette) en respectant un intervalle d’au moins 28 jours entre la 1re et la 2e dose de vaccin contre le COVID-19.
- Pour les personnes qui ont reçu un vaccin contre le COVID-19 non autorisé en Suisse, il est recommandé, compte tenu du nmbre de doses administrées et du vaccin utilisé, de compléter l’immunisation de base par une dose d’un vaccin à ARNm. Des informations détaillées sur les différents vaccins sont disponibles dans le tableau récapitulatif des vaccins contre le COVID-19 non autorisés en Suisse.
Vaccination de rappel
- Dans la mesure du possible, il est recommandé d’effectuer la vaccination de rappel avec le même vaccin à ARNm que celui utilisé pour l’immunisation de base (pour les personnes de moins de 30 ans, cf. ci-dessous). Si ce vaccin n’est pas disponible sur place, la vaccination de rappel peut également être effectuée avec l’autre vaccin à ARNm.
- Pour la vaccination de rappel des personnes de 12 à 17 ans, il est recommandé d’utiliser Comirnaty®. Pour les personnes de 18 à 29 ans, la vaccination de rappel est recommandé de préférence avec Comirnaty®.
- Pour les personnes qui ont reçu une dose du vaccin COVID-19 Vaccine Janssen® il y a plus de 4 mois, le schéma recommandé pour la vaccination de rappel est une dose de vaccin à ARNm (hors étiquette) après 4 mois.
- Une vaccination de rappel hétérologue avec une dose de COVID-19 Vaccine Janssen® ou de Nuvaxovid® est possible après ≥ 4 mois aux personnes de ≥ 18 ans qui ne peuvent pas recevoir de dose supplémentaire d’un vaccin à ARNm pour des raisons médicales, ou qui le refusent.
- Pour les personnes de ≥ 12 ans dont l’immunisation de base a été effectuée avec un vaccin non autorisé en Suisse, il est recommandé d’effectuer une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm (cf. chap. 3.3 des recommandations relatives à la vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm).
Décrit pour la première fois en novembre 2021 et classé comme « préoccupant » par l’OMS le 26 novembre 2021, le nouveau variant Omicron (sous-type BA.1) est dominant en Suisse depuis la mi-décembre. Depuis début mars, le sous-type BA.2 de ce variant est dominant en Suisse.
Les affirmations suivantes renvoient à l’efficacité des vaccins à ARNm contre le variant Omicron.
En raison de la prévalence du variant Omicron, on observe une diminution de l’efficacité de la vaccination contre le COVID-19 et une réduction avec le temps de la protection contre le variant Omicron par rapport au variant Delta, principalement contre une infection symptomatique. La vaccination de rappel reste toutefois une protection très efficace contre les formes graves et les hospitalisations en cas d’infection au variant Omicron.
Efficacité contre les hospitalisations
Les données actuelles provenant de plusieurs pays indiquent que l’efficacité des vaccins à ARNm contre les hospitalisations s’élève à environ 50 % quatre mois après la 2e dose (de 36 % à 70 % selon l’étude). Après la vaccination de rappel, l’efficacité contre les hospitalisations en raison d’une infection au variant Omicron s’élève de nouveau à 90 % et indique seulement une légère baisse sur la durée à environ 75-80 % après 3-4 mois (CDC, UKHSA, Abu-Raddad et al.).
Efficacité contre les infections symptomatiques
La protection contre les infections symptomatiques (y compris les formes bénignes) dues au variant Omicron retombe à environ 10 % (UKHSA) cinq mois après la deuxième dose de Comirnaty® (Pfizer). Une vaccination de rappel permet de relever cette protection à environ 70 % à court terme (Andrews et al., Ferguson et al., UKHSA). Celle-ci retombe à environ 45-50 % après 2-3 mois pour les deux sous-variants (BA.1 et BA.2) (Regev-Yochay et al., UKHSA).
Il reste important de souligner que le variant Omicron est moins dangereux pour les personnes vaccinées et guéries que pour le reste de la population. L’évolution épidémiologique à Hong-Kong indique que le variant Omicron est un virus dangereux pour les personnes qui ne sont pas vaccinées ou guéries.
Le syndrome inflammatoire multisystémique chez l’enfant (Pediatric Inflammatory Multisystem Syndrome PIMS ou Multisystem Inflammatory Syndrome in Children MIS-C) est une complication rare d’une infection au SARS-CoV-2 pouvant survenir chez les enfants et les adolescents.
D’après des données récentes provenant des États-Unis (Zambrano et al.), vacciner les adolescents (12 à 15 ans) permet de les protéger contre un MIS‑C à 91 % (95 %, IC 78-97 %). Une étude menée en France auprès d’adolescents âgés de 12 à 18 ans fait état d’une efficacité similaire (Levy et al.).
Il n’existe pas encore assez de données concernant la protection chez les enfants de 5 à 11 ans, mais elles devraient bientôt être publiées.
Des cas très isolés de syndrome inflammatoire multisystémique associé au vaccin (MIS-V) ont aussi été observés chez des adolescents et des adultes. Il pourrait s’agir d’effets indésirables suite à la vaccination contre le COVID-19.
Le MIS-V a été déclaré dans 0,3 cas pour 1 million de personnes vaccinées âgées de 12 à 30 ans et qui n’ont pas été infectées par le SARS-CoV-2. En comparaison, après une infection, le MIS‑C a touché 164 personnes sur 1 million parmi les 16 à 20 ans et 224 sur 1 million parmi les 11 à 15 ans (Yousaf et al.). Jusqu’ici, aucun cas de MIS-V n’a été déclaré chez les moins de 12 ans.
Vaccins vecteurs
L’information génétique renfermant le plan de construction (ADN) d’une ou plusieurs parties de l’agent infectieux (antigène) contre lequel la vaccination doit protéger est insérée dans un virus ou une bactérie inoffensifs pour l’être humain. Ils servent de moyen de transport (vecteur) et sont génétiquement modifiés de sorte qu’une fois dans le corps humain, ils ne peuvent plus se modifier ou seulement de manière limitée (les vecteurs adénoviraux ne sont pas capables de se répliquer). Une fois le vaccin administré, les vecteurs qu’il contient pénètrent localement de manière limitée dans des cellules, où l’antigène de l'agent infectieux est ensuite produit. L’antigène est présenté à la surface de la cellule et reconnu comme étranger par le corps. Cela déclenche une réaction immunitaire (anticorps neutralisants et réponse immunitaire cellulaire) contre la protéine de l'agent infectieux (dans le cas des vaccins contre le COVID-19, la protéine Spike du SARS-CoV-2).
La probabilité que l’ADN du vecteur comprenant l’information de l’antigène soit intégré au génome d'une cellule humaine est extrêmement faible. Dans une cellule sur 104-106 dans laquelle l’ADN du vecteur a été introduit dans le noyau de la cellule, l’ADN du vecteur ou des parties de celui-ci peuvent être intégrés au génome. Étant donné que toutes les cellules du corps (à l’exception des cellules souches) subissent un renouvellement, ces cellules sont éliminées du corps et remplacées par de nouvelles. En plus de vingt ans d’expériences cliniques avec des vecteurs adénoviraux (un des différents vecteurs possibles) au cours de plus de 400 essais cliniques, aucun effet secondaire attribuable à l’intégration d’un vecteur ADN n’a été répertorié. En outre, tous les humains sont infectés au cours de leur vie par de véritables adénovirus capables de se répliquer. Les infections aux adénovirus connaissant exactement la même probabilité très faible que l’ADN du virus soit intégré au génome de la cellule que le virus a pénétrée.
Il existe un risque résiduel que l’ADN du virus soit également introduit dans des cellules souches (par exemple des myoblastes) et intégré au génome de ces cellules. Ici également, il faut considérer que les cellules qui expriment la protéine Spike codée par l’ADN du vecteur dans la membrane plasmique sont éliminées par le système immunitaire. Dès lors, la probabilité que l’ADN du vecteur reste à vie est ainsi extrêmement faible. Les vecteurs adénoviraux sont en général considérés comme des vecteurs non intégrants, c’est-à-dire qu’ils n’intègrent pas leur matériel génétique dans le génome cellulaire. En principe, on estime que le génome des vaccins à vecteur contre le COVID-19 basés sur des adénovirus non réplicables, tout comme celui d’autres adénovirus, reste en dehors de l’ADN humain (extrachromosomique) dans le noyau des cellules infectées.
En principe, les adénovirus (un des vecteurs possibles pour les vaccins à vecteurs) peuvent rester à l’état latent dans le corps. Le vecteur adénoviral dans le vaccin contre le COVID-19 n’est toutefois pas capable de se répliquer. Une réactivation est ainsi exclue.
Il faut considérer que les cellules qui expriment la protéine Spike (S) sont reconnues comme « infectées » par le système immunitaire et éliminées
Efficacité contre la maladie
N. B. : Les données relatives à l’efficacité exposées dans les deux paragraphes suivants se rapportent aux variants du SARS-CoV-2 ayant précédé Omicron. Les données concernant le variant Omicron sont présentées au troisième paragraphe.
D’après les études cliniques disponibles à l’heure actuelle, le vaccin à vecteur de Janssen offre une bonne protection contre les formes modérées du COVID-19 (variants ayant précédé Delta) d’environ 65 % (intervalle de confiance à 95 % entre 56 % et 72 %) ainsi qu’une très bonne protection contre les formes sévères d’environ 85 % (intervalle de confiance à 95 % entre 54 % et 97 %). Une bonne protection a également été constatée chez les personnes âgées.
Des études effectuées aux États-Unis concernant la protection du variant Delta ont montré que le COVID-19 Vaccine Janssen® offre une protection nettement inférieure contre les hospitalisations dues au COVID-19 et les infections au SARS-CoV-2 (71 % contre les hospitalisations et 60 % contre les infections avec le variant Delta du SARS-CoV-2) que les produits à ARNm (88 à 93 % contre les hospitalisations et 80 à 95 % contre les infections avec le variant Delta du SARS-CoV-2) (CDC, 24.9.2021, et CDC, 17.9.2021). En Allemagne, les personnes ayant reçu une dose unique de COVID-19 Vaccine Janssen® sont les plus représentées parmi celles ayant contracté le COVID-19 suite à une vaccination (RKI).
Les premières données semblent indiquer que la neutralisation du variant Omicron est également fortement réduite chez les personnes ayant reçu une dose unique de COVID-19 Vaccine Janssen®. Le schéma de rappel hétérologue avec un vaccin à ARNm (Comirnaty®) entraîne cependant une hausse significative du titre de neutralisation contre le variant Omicron, et les personnes n’étaient que légèrement moins bien protégées contre ce variant (réduction d’un facteur 13 de la neutralisation du variant Omicron par rapport au variant Delta) par rapport à celles qui ont reçu un vaccin à ARNm pour la primovaccination et le rappel (réduction d’un facteur 5 de la neutralisation du variant Omicron par rapport au variant Delta) (Garcia-Beltran et al.).
Pour les raisons qui précèdent, il est recommandé aux personnes ayant reçu une dose de COVID-19 Vaccine Janssen® il y a moins de 4 mois de compléter leur immunisation de base avec une dose d’un vaccin à ARNm (hors étiquette), en respectant un intervalle minimal de 28 jours entre les deux doses de vaccin.
Pour les personnes qui ont reçu une dose de COVID-19 Vaccine Janssen® il y a plus de 4 mois, une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm est recommandée après 4 mois (hors étiquette), cf. supplément aux recommandations de vaccination relatif à la vaccination de rappel. La vaccination peut être effectuée avec Spikevax® ou Comirnaty® (sauf pour les personnes âgées de < 30 ans).
Les données disponibles montrent que les vaccinations de rappel homologues comme hétérologues avec Spikevax®, Comirnaty® et Covid-19 Vaccine Janssen® sont bien tolérées et présentent une bonne immunogénicité.
Efficacité contre la transmission
Nous ne disposons pas encore de données permettant de savoir si la vaccination avec COVID-19 Vaccine Janssen® protège également contre la transmission du virus à d’autres personnes.
Vaccins à protéine
Dans le cas d’un vaccin à protéine, une protéine de l’agent pathogène, fabriquée et purifiée en laboratoire, est administrée. Pour que le système immunitaire déclenche une réponse efficace lorsqu’il identifie cet antigène, la préparation est complétée par un adjuvant, qui renforce la réaction du système. L’effet conjugué de l’adjuvant et de l’antigène provoque une réponse immunitaire sous forme d’anticorps neutralisants et de réaction immunitaire cellulaire contre la protéine de l’agent pathogène (à savoir la protéine Spike du SARS-CoV-2 dans les vaccins contre le COVID-19). Contrairement aux vaccins à ARNm et à vecteur, ce vaccin ne contient pas d’information génétique de l’agent pathogène.
Efficacité contre la maladie
Entre octobre 2020 et avril 2021, l’efficacité clinique de deux doses de Nuvaxovid® à 21 jours d’intervalle chez les adultes âgés de 18 à 84 ans a fait l’objet de trois études multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo de phase 2b (en Afrique du Sud) et de phase 3 (au Royaume-Uni et aux États-Unis/Mexique). Le tableau ci-dessous offre un aperçu de ces études et de leurs résultats concernant l’efficacité clinique du Nuvaxovid®.
Étude |
Proportion de variants dans les populations étudiées (en %) |
Forme symptomatique du COVID-19 Efficacité vaccinale (VE) en % (IC 95 %) |
Afrique du Sud Shinde et al. |
Bêta (91 %) |
50,4 % (IC 95 % : 16,6-70,5 %) |
Royaume-Uni Heath et al. |
Wuhan (31 %) / Alpha (69 %) |
89,7 % (IC 95 % : 80,2-94,6 %) |
USA et Mexique Dunkle et al. |
Wuhan (31 %) / Alpha (61 %) |
90,4 % (IC 95 % : 82,9-94,6 %) |
Efficacité contre la transmission
Nous ne disposons pas encore de données permettant de savoir si la vaccination avec le Nuvaxovid® protège également contre la transmission du virus à d’autres personnes.
Le Nuvaxovid® contient l’adjuvant Matrix-M™, une particule composée de saponine (extraite de l’arbre Quillaia saponaria ou « bois à l’écorce de savon »), de cholestérol et de phospholipides. Un adjuvant permet de renforcer la réaction immunitaire lors de la vaccination. Les vaccins à ARNm et à vecteur n’en ont pas besoin.
L’effet conjugué de l’adjuvant et de l’antigène (protéine Spike du SARS-CoV-2) déclenche une réponse immunitaire sous forme d’anticorps neutralisants et de réaction immunitaire cellulaire contre l’antigène.
La sécurité et l’immunogénicité de l’adjuvant Matrix-M™ ont également été confirmées par des essais cliniques portant sur des vaccins contre la malaria et contre la grippe. La saponine sert elle aussi d’adjuvant dans d’autres vaccins autorisés (p. ex. le vaccin Shingrix® contre le zona).
La protéine (antigène) utilisée dans le vaccin Nuvaxovid® est produite au moyen d’une recombinaison, c’est-à-dire d’un procédé consistant à fabriquer dans un autre organisme un antigène de l’agent pathogène contre lequel le vaccin doit agir. Le vaccin n’utilisant qu’une seule protéine comme antigène, ce type de vaccin est également appelé vaccin sous-unitaire. Pour le Nuvaxovid®, la protéine de surface Spike du SARS-CoV-2 glycosylée est fabriquée dans une culture de cellules d’insectes puis purifiée.
Informations complémentaires :
FAQ « Le Nuvaxovid® est-il produit selon la même méthode que les vaccins à protéine contre les autres maladies ? »
Il existe plusieurs méthodes pour produire des vaccins à protéine. Comme le Nuvaxovid®, de nombreux vaccins à protéine sont produits au moyen d’une recombinaison. Le vaccin contre l’hépatite B est p. ex. développé dans des cellules de levure, et le vaccin contre le zona dans des cellules de hamster.
Dans d’autres méthodes de fabrication de vaccins à protéine, l’antigène est directement extrait des agents pathogènes. Pour de nombreux vaccins contre la grippe, les virus de la grippe sont multipliés dans des œufs de poule, et les protéines de surface séparées des virus. Pour les vaccins à base de toxine comme le vaccin contre le tétanos, les organismes produisant la toxine sont développés dans une culture de cellules. Les toxines secrétées sont séparées puis modifiées afin qu’elles perdent leur toxicité et puissent servir d’antigènes pour la vaccination.
Informations complémentaires :
FAQ « Comment le vaccin à protéine Nuvaxovid® est-il produit ? »
La disponibilité des données sur l’efficacité contre les variants Delta et Omicron est encore limitée. À l’heure actuelle, nous ne disposons ainsi d’aucune donnée sur l’efficacité clinique du vaccin, de sorte qu’il n’est pas encore possible de se prononcer sur la protection vaccinale offerte contre ces nouveaux variants.
Organisation, inscription et logistique
Des informations sur l’organisation de la vaccination au niveau cantonal et sur les modalités d’inscription sont disponibles sur le site Internet du canton de domicile.
L’inscription peut être effectuée par un médecin, un pharmacien, une personne de confiance ou les patients eux-mêmes. |
Ce sont les guichets centraux des cantons qui sont compétents pour répondre aux questions concernant la logistique et l’organisation de la vaccination.
Vous trouverez les liens vers les sites Internet mis en place à cet effet par les cantons à l'adresse ofsp-coronavirus.ch.
Les vaccins diffèrent à cet égard comme suit :
Doses de vaccin par flacon et préparation
Le nombre de doses de vaccin par flacon multidose varie, tout comme le processus de préparation :
Comirnaty® de Pfizer/BioNTech :
Couvercle violette (pour les personnes dès 12 ans) : jusqu’à 6 doses de 0,3 ml par flacon multidose.
Couvercle orange (pour les personnes de 5 à 11 ans) : 10 doses de 0,2 ml par flacon multidose.
Pour les informations relatives au matériel nécessaire et à la reconstitution avec NaCl 0,9 %, voir Pfizer/BioNTech et BBraun.
Spikevax® de Moderna : 10 doses de 0,5 ml (immunisation de base) ou 20 doses de 0,25 ml (vaccination de rappel) par flacon multidose. Après décongélation, aucune reconstitution ni préparation supplémentaire nécessaire.
COVID-19 Vaccine Janssen® de Janssen-Cilag : 5 doses de 0,5 ml par flacon multidose, aucune reconstitution nécessaire.
Nuvaxovid® de Novavax : 10 doses de 0,5 ml dans un flacon multidose. Après décongélation, aucune reconstitution ni préparation supplémentaire nécessaire.
Transport et stockage
Les conditions de transport et de stockage diffèrent également :
Comirnaty® de Pfizer/BioNTech :
Couvercle violette (pour les personnes dès 12 ans) : flacons non ouverts : stockage entre -90 °C et -60 °C pendant 12 mois, dont 2 semaines au total entre -25 et -15 °C ; stockage 1 mois au réfrigérateur (2 à 8 °C) ; maximum 2 heures jusqu’à 30 °C. - Après ouverture/dilution, entre 2°C et 30 °C, utiliser dans les 6 heures.
Couvercle orange (pour les personnes de 5 à 11 ans) : flacons non ouverts : 12 mois entre -90 °C et -60 °C, stockage au réfrigérateur pendant 10 semaines (2 à 8 °C) ; maximum 24 heures entre 8 °C et 30 °C y compris la durée après la dilution (voir ci-dessous).
Après ouverture/dilution, entre 2°C et 30 °C, utiliser dans les 6 heures.
Spikevax® de Moderna :
Flacons non ouverts : stockage entre -25 °C et -15 °C pendant 9 mois ou 30 jours entre 2 °C et 8 °C, pendant 24 heures au total entre 8 °C et 25 °C.
Après l’ouverture : entre 2 °C et 25 °C pendant maximum 6 heures.
COVID-19 Vaccine Janssen® de Janssen-Cilag : flacons non ouverts : stockage 2 ans entre ‑25 °C et ‑15 °C. Décongelés : 4,5 mois non ouverts au réfrigérateur (2-8 °C). À température ambiante (9-25 °C) : non ouverts, 12 heures maximum.
Ouverts au réfrigérateur (2-8 °C), 6 heures maximum. À température ambiante, ouverts, durée unique de 3 heures à 25 °C au maximum.
De manière générale : protéger les flacons de la lumière.
Nuvaxovid® de Novavax : flacons non ouverts : stockage 9 mois au réfrigérateur (2 à 8 °C). À température ambiante (25 °C) : non ouverts, 12 heures maximum. Une fois le flacon ouvert, le vaccin doit être utilisé à une température de 2 à 25 °C dans les 6 heures.
Les vaccins présentent les points communs suivants :
Les flacons multidoses de tous les vaccins ne sont pas conservés, raison pour laquelle, une fois ouverts, ils doivent être utilisés dans les 6 heures. Lorsqu’ils ne sont pas utilisés immédiatement, les stocker de préférence au réfrigérateur (2-8 °C).
À noter : les vaccins ne doivent PAS être secoués mais uniquement inclinés. Les flacons peuvent seulement être retournés plusieurs fois. Les vaccins non utilisés doivent être éliminés après l’expiration de la période d’utilisation.
Vous trouverez de plus amples informations sur les sites Internet de Pfizer/BioNTech, BBraun, Moderna, Janssen et Novavax.
Vous trouverez la liste des sites de vaccination sur le site internet du canton de domicile.
Dans chaque canton on trouve une centrale de contact (single point of contact, SPOC) qui est compétente pour ces questions. Elle est en relation avec l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Base logistique de l’armée (BLA), et déclenche la commande de vaccins et de consommables. Cette centrale est aussi chargée d’assurer la distribution au sein du canton. Elle fait également office de centrale de contact pour les médecins cantonaux. Dans un premier temps, il est prévu que les vaccinations se déroulent principalement dans des centres et des unités mobiles.
La distribution s’opère conformément à la Stratégie de vaccination (PDF, 548 kB, 02.07.2021).
La répartition entre les cantons est calculée par l’OFSP lors de chaque livraison. Ce calcul tient compte de différents éléments, tels que la population, la démographie dans les cantons ainsi que les recommandations de vaccination (PDF, 2 MB, 13.04.2022).
Pour les personnes qui résident dans des EMS ou qui, pour des raisons de mobilité, ne peuvent pas se faire vacciner sur place (centre de vaccination, etc.), des unités de vaccination mobiles sont à disposition. La mise en œuvre peut varier d’un canton à l’autre.
La convention tarifaire s’applique dans l’ensemble de la Suisse. Le financement de la vaccination est donc indépendant du lieu de domicile ou de traitement. Mais il faut si possible que les deux doses soient administrées au même endroit afin que la deuxième dose puisse être réservée.
Il se peut qu’en cas de disponibilité limitée des vaccins, les cantons décident d’en réduire l’accès.
Depuis 2015, les pharmaciens ont, selon les cantons, la possibilité de vacciner ; ils doivent alors posséder le « certificat de formation complémentaire FPH vaccination et prélèvements sanguins ». La réglementation, qui diffère d’un canton à l'autre, détermine si les pharmaciens peuvent déléguer l'acte de vaccination.
Vous trouverez des informations détaillées à ce sujet en cliquant sur ce lien.
Les cantons décident qui participe à la mise en œuvre du programme de vaccination contre le COVID-19 et donc si ces vaccinations peuvent être effectuées en pharmacie.
Par ailleurs, chaque pharmacie peut décider si elle participe programme de vaccination. Les personnes souhaitant se faire vacciner doivent donc se renseigner pour savoir lesquelles proposent cette prestation.
Chaque kit de vaccination COVID-19 de type 2a et b, livré par la Base logistique de l’armée (BLA), contient le matériel suivant pour 15 administrations :
- 20 tampons d’alcool
- 20 compresses
- 20 pansements
- 18 canules d’injection G23 x 30 mm (bleu)
- 18 seringues 1 ml à faible espace mort
- 3 seringues 2 ml
Vous trouverez de plus amples informations relatives au contenu et à l’utilisation du kit de type 2 (a et b) sur le site Internet du fabricant.
Oui. Il faut distinguer les situations suivantes :
Pour assurer une protection optimale, les doses de vaccin reçues à l’étranger doivent être contrôlées au moyen du certificat de vaccination fourni par le patient. |
Vous trouverez des informations concernant la prise en charge sous Fiche d'information Financement de la vaccination contre le COVID-19.
Le kit de vaccination confectionné spécialement pour les enfants, qui sera livré à partir de mi-décembre par la Base logistique de l’armée (BLA), est prévu pour 5 injections. Son contenu est le suivant :
- 8 tampons alcoolisés
- 8 tampons d’ouate
- 6 sparadraps flamant rose et 6 sparadraps dinosaure
- 5 aiguilles d’injection 16 mm
- 5 aiguilles d’injection 25 mm
- 7 seringues à faible espace mort (LDS) 1 ml
- 3 seringues 2 ml
Vous trouverez prochainement de plus amples informations sur la composition du kit pour enfants et son utilisation sur la page d’accueil du fabricant.
Mise en œuvre des vaccinations
Général
Cela dépend de la capacité de discernement de la personne.
Personnes capables de discernement
Adultes ou mineures, les personnes capables de discernement doivent donner leur consentement libre et éclairé pour tout traitement par le professionnel qui effectue la vaccination / le personnel médical. Ce principe s’applique également à la vaccination contre le COVID-19. Le consentement peut être donné oralement et doit être si possible documenté dans l’outil informatique.
Personnes incapables de discernement
Sont considérés comme incapables de discernement les enfants en bas âge et les personnes dont la capacité de discernement est entravée en raison de déficience mentale, de troubles psychiques, d’ivresse ou d’autres causes semblables, à savoir qu’ils sont privés de la faculté d’agir raisonnablement. Toutefois, les troubles psychiques, l’âge avancé, une curatelle ou le fait d’être mineur ne signifient pas automatiquement qu’une personne est incapable de discernement. La capacité de discernement doit donc être évaluée au cas par cas.
Vous trouverez plus d’informations sur la page Traitements et soins : consentement libre et éclairé.
Principe appliqué : le consentement ne requiert pas de signature. Cependant, il doit être si possible documenté au format électronique dans l’outil informatique.
Voir également :
- Questions fréquentes – Quels points doivent être abordés lors de l’entretien d’information précédant la vaccination contre le COVID-19 ?
- Questions fréquentes – Les adolescents entre 12 à 17 ans peuvent-ils consentir eux-mêmes à la vaccination ?
Les adolescents à partir de 12 ans ont en principe le droit de décider eux-mêmes de se faire vacciner pour autant qu’ils soient jugés capables de discernement et informés.
L’examen de la capacité de discernement relève de la responsabilité de la personne qui vaccine et ne peut pas être liée à un âge fixe ; en d’autres mots, il n’est pas possible de définir une limite d’âge.
Les enfants incapables de discernement ont besoin du consentement des parents / tuteurs légaux avant de pouvoir se faire vacciner. La fiche d’information suivante de la Conférence en matière de protection des mineurs et des adultes (COPMA) contient des informations utiles concernant l’examen de la capacité de discernement, les compétences et les critères.
Pour des raisons organisationnelles, il est possible que dans certains cantons, le consentement écrit des parents / tuteurs légaux soit exigé dans les centres de vaccination. Dans de tels cas, les cantons doivent proposer aux adolescents une solution alternative pour se faire vacciner en dehors des centres de vaccination (p. ex. vaccinations en pédiatrie ou lieux similaires).
Sur le même thème :
- FAQ Comment une personne doit-elle donner son consentement à la vaccination contre le COVID-19 ?
La personne vaccinée doit être informée et donner son consentement à la vaccination car, d’un point de vue juridique, une vaccination constitue une atteinte à l’intégrité physique. Les personnes capables de discernement ou les représentants légaux des personnes à vacciner doivent être informés sur la vaccination et le consentement doit être si possible documenté au format électronique dans l’outil informatique. Toutefois, aucune signature n’est en principe nécessaire.
Le professionnel qui effectue la vaccination doit également fournir les informations suivantes :
- Données sur le vaccin : type, nombre d’injections, efficacité et tolérance, avantages et risques. Il faut rendre attentif au fait que les mesures de protection restent en vigueur et doivent être respectées.
- Procédure en cas d’effets indésirables de la vaccination (EIV)
- Coûts : gratuit en Suisse
- Saisie de la vaccination : à des fins statistiques et pour le monitorage de la couverture vaccinale, chaque vaccination est saisie de manière anonymisée par voie électronique conformément aux dispositions en vigueur en matière de protection des données. Le consentement à procéder à cette saisie est documenté.
- Il faut proposer la possibilité de poser des questions.
Vous trouverez plus d’informations sur la vaccination dans le document Vaccination COVID-19 : Administration des vaccins : liste de contrôle (PDF, 476 kB, 18.5.2021) et Janssen: liste de contrôle .
L’information orale peut être complétée par une information écrite.
L’administration se fait également par voie intramusculaire chez les personnes sous anticoagulants. Il est important d’appliquer une bonne compression au point d’injection. En outre, les points suivants sont recommandés au chapitre 5e du Plan de vaccination :
- Utiliser une aiguille fine et longue (25G)
- Effectuer l’injection dans le haut du bras (muscle deltoïde)
- Effectuer une compression ferme pendant au moins 2 minutes sans frotter.
- L’aspiration n’est pas recommandée (l’aspiration pourrait, lors de troubles de la coagulation, entraîner plus d’effets indésirables de la vaccination locaux).
- Informer la personne ou ses tuteurs légaux de l’apparition possible d’un hématome après la vaccination et donner des instructions pour son suivi.
Si l’anamnèse révèle des réactions anaphylactiques à d’autres vaccins dans l’anamnèse chez les personnes souffrant d’allergies sévères connues ou cutanées ou d’une mastocytose systémique, les points suivants sont à observer :
- Le personnel dûment formé doit avoir un équipement d’urgence (adrénaline incluse) à portée de main. Par ailleurs, les personnes allergiques doivent être surveillées sur place pendant 15 minutes après l’administration du vaccin. Si la première dose est bien tolérée, une surveillance durant 5 minutes suffit après la deuxième dose (cela concerne uniquement les vaccins administrés en deux doses).
- En cas de réaction anaphylactique après la première dose, l’administration d’une deuxième dose est contre-indiquée pour l’instant (cela concerne uniquement les vaccins administrés en deux doses). Après consultation d’un spécialiste en allergologie et en immunologie clinique, le schéma de vaccination peut être complété de manière hétérologue par une dose de COVID-19 Vaccine Janssen® ou de Nuvaxovid® (voir les recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm, chap. 10.5).
- Anamnèse de l’allergie: clarification préalable selon les recommandations de vaccination et la procédure correspondante (annexe 2 de la recommandation de vaccination avec des vaccins à ARNm contre le COVID-19, annexe 2 de la recommandation de vaccination avec Janssen et annexe 2 de la recommandation de vaccination avec le Nuvaxovid®).
Pour les personnes immunodéprimées, y compris celles traitées par immunosuppresseurs, la vaccination contre le COVID-19 avec les vaccins à ARNm autorisés en Suisse est recommandée (pour des informations plus détaillées, voir le chap. 3.3 « Recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm contre le COVID-19 »). L’efficacité d’un vaccin peut être réduite chez les personnes immunodéficientes.
Le vaccin COVID-19 Vaccine Janssen® ou Nuvaxovid® ne doit être pris en considération que si, dans une analyse individuelle du rapport bénéfice/risque (efficacité, tolérance), le bénéfice potentiel est supérieur par rapport à un vaccin à ARNm.
Les points suivants sont importants pour la vaccination des personnes présentant une immunodéficience :
- Les vaccins à ARNm, à vecteur ou à protéine NE SONT PAS des vaccins vivants et peuvent ainsi être utilisés en cas d’immunosuppression.
- Procéder de préférence aux vaccinations pendant une phase stable de la maladie.
- En cas d’immunosuppression sévère ou durant les trois premiers mois suivant une thérapie par déplétion des cellules B, attendre avant de vacciner, car la réponse immunitaire serait si réduite qu’aucune protection vaccinale ou presque ne pourrait être escomptée. Avant un traitement immunosuppresseur ou une intensification, il est recommandé de procéder à la vaccination préalable avec au moins une dose et au moment le plus éloigné possible du traitement.
- Il est vivement recommandé aux contacts étroits de personnes immunodéficientes de se faire vacciner.
Informations complémentaires :
FAQ « Quelles maladies et quelles thérapies sont considérées comme provoquant de fortes immunodéficiences rendant nécessaires trois doses de vaccin (ou deux doses en cas d’infection) pour une immunisation de base complète ? »
FAQ « Dose de rappel après une vaccination complète : pour qui, quand, comment ? »
Oui, le vaccin contre la grippe et celui contre le COVID-19 peuvent être administrés en même temps ou à n’importe quel intervalle. En cas de vaccination simultanée, il faut faire une injection par bras. Selon les données actuelles, cela n’a pas d’impact négatif sur les effets secondaires ni sur la sécurité ou sur l’efficacité des vaccins (R. Lazarus et al.). Les effets secondaires peuvent cependant être légèrement plus marqués en cas de vaccination simultanée.
Après le traitement passif par anticorps (anticorps monoclonaux ou plasma convalescent) d’une infection au SARS-CoV-2, la vaccination est temporairement contre-indiquée. Un intervalle d’au moins 90 jours devrait être respecté avant une vaccination contre le COVID-19.
En tant que personne guéries, elles sont protégées pendant cette période.
Les utilisations pour lesquelles le produit concerné n’est pas autorisé par Swissmedic sont dites « hors étiquette », ou « off-label ».
Lorsque la personne responsable de la vaccination s’appuie sur les recommandations de vaccination de l’OFSP pour choisir ou utiliser un vaccin, il peut démontrer qu’il a pris en considération les règles reconnues des sciences médicales et pharmaceutiques et ainsi satisfait au devoir de diligence inscrit dans la loi sur les produits thérapeutiques. Si elle a également respecté ses obligations de diligence découlant du contrat thérapeutique (notamment son devoir d’information, d’explication et de documentation), il ne peut généralement pas être tenu responsable.
Pour de plus amples informations : OFSP utilisation hors étiquette
Non. L’aspiration n’est pas recommandée afin d’éviter des douleurs éventuelles dues à l'aspiration. Il n’y a pas de gros vaisseaux sanguins à portée de l’aiguille au point d’injection i.m. recommandé (muscle deltoïde). C’est pourquoi une injection intravasculaire par inadvertance est très peu probable.
Programme de vaccination
Général
Oui. Il n’y a pas besoin de respecter un délai minimal entre la vaccination contre le COVID-19 et l’administration d’autres vaccins.
Si aucune détermination du titre d’anticorps n’a été effectuée dans les 4 semaines qui suivent la deuxième dose de vaccin à ARNm, il convient de déterminer le titre au plus vite. L’interprétation de la sérologie est la même, quel que soit l'intervalle écoulé depuis la 2e dose.
Tout dépend si votre patient présente des symptômes du COVID-19 :
Chez les personnes symptomatiques : il faut soumettre la personne à un test COVID-19 pour savoir si elle est infectée. Si le résultat est positif, il convient de suivre les recommandations décrites à la question fréquente « Quand une personne ayant contracté le COVID-19 peut-elle se faire vacciner ? »
Chez les personnes asymptomatiques : avant de se faire vacciner, les personnes n’ont pas besoin d’effectuer un des tests (test PCR, test rapide antigénique ou test sérologique).
Chez les enfants (5 à 11 ans) comme chez les adultes, il n’est pas recommandé d’effectuer une sérologie avant la vaccination pour vérifier le statut sérologique, car elle n’est pas nécessaire pour la sécurité et l’efficacité de la vaccination et n’est donc pas non plus économique. La détermination des anticorps peut faire sens uniquement si l’on soupçonne qu’un enfant a été infecté au SARS-CoV-2 mais qu’aucun test n’a été réalisé.
Selon le schéma vaccinal, on recommande une sérologie après la 2e dose de vaccin chez les enfants présentant une immunodéficience sévère, afin de déterminer la nécessité d’une 3e dose. Les coûts des analyses des anticorps anti-SARS-CoV-2 sont pris en charge uniquement dans ce cas, conformément aux recommandations de vaccination, ch. 3.3.1. Selon l’ordonnance actuelle, les coûts des analyses des anticorps anti-SARS-CoV-2 dans la population générale ne sont pas pris en charge, sauf sur prescription du service cantonal compétent.
Autres informations sur ce sujet :
- FAQ À l’heure actuelle, quelle est l’utilité des tests sérologiques ?
- FAQ Quel est le schéma vaccinal recommandé pour les enfants (5 à 11 ans) présentant une immunodéficience sévère ?
Vaccins à ARNm
Immunisation de base
Pour l’immunisation de base avec des vaccins à ARNm deux doses sont nécessaires, administrées à un intervalle de quatre semaines. La durée entre les deux doses ne doit toutefois pas excéder 6 semaines. Suivant le vaccin, la règle est la suivante :
- Vaccination avec Comirnaty® de Pfizer/BioNTech : intervalle d’au moins 21 jours entre les deux doses
- Vaccination avec Spikevax® de Moderna : intervalle d’au moins 28 jours entre les deux doses
Selon les connaissances actuelles, pour l’immunisation de base il est recommandé d’utiliser le même vaccin à ARNm pour les deux doses (exception : personnes de moins de 30 ans). La protection vaccinale est optimale 1 à 2 semaines après l’administration de la seconde dose.
Vaccination de rappel
Une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm est recommandée aux personnes âgées de ≥ 12 ans. Le rappel doit être effectué au plus tôt quatre mois après la dernière dose de vaccin contre le COVID-19.
N. B. : Des schémas de vaccination différents sont recommandés pour les groupes de personnes suivants :
- enfants et adolescents
- personnes présentant une immunodéficience sévère
- personnes guéries
Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans les questions fréquentes :
« Pourquoi est-il recommandé de vacciner les jeunes de moins de 30 ans de préférence avec Comirnaty® ? »
« Les personnes de ≥ 12 ans dont l’infection au SARS-CoV-2 a été confirmée et qui en ont guéri ont-elles besoin de deux doses de vaccin pour l’immunisation de base ? »
« Pourquoi est-il recommandé de vacciner les adolescents avec un vaccin à ARNm ? »
« Dose de rappel après une vaccination complète : pour qui, quand, comment ? »
« Quelles sont les recommandations relatives à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans avec la formulation pédiatrique du vaccin à ARNm de Pfizer/BioNTech ? »
Si une infection aiguë confirmée (par test PCR ou test rapide antigénique) survient quatre semaines ou plus après la première et avant la deuxième dose, aucune dose de vaccin supplémentaire n’est recommandée à ces personnes pour bénéficier d’une protection de base (si l’infection est confirmée par la mise en évidence d’anticorps anti-nucléocapside, aucun intervalle minimal ne s’applique). Si, en revanche, l’infection survient moins de quatre semaines après la première dose, une nouvelle dose est recommandée. Il convient de l’administrer entre un et trois mois après l’infection. Exception : les personnes de ≥ 12 ans atteintes d’une immunodéficience sévère (pour la définition, cf. chap. 3.1.1 des recommandations vaccinales pour les vaccins à ARNm) avec une infection confirmée au SARS-CoV-2 reçoivent au total deux doses pour l’immunisation de base. L’intervalle minimal de quatre semaines entre l’infection et les vaccinations doit être respecté, quel que soit l’ordre. |
Aucune vaccination n’est actuellement recommandée aux enfants (de 5 à 11 ans) ayant eu une infection au SARS-CoV-2 qui n’appartiennent pas à l’un des groupes pour lesquelles la vaccination est recommandée (maladie chronique / contact avec des personnes immunodéprimées). (De manière générale, il n’y a pas de contre-indication à la vaccination après guérison dans ce groupe d’âge).
Il est possible de renoncer à administrer la deuxième dose aux personnes dont l’infection au SARS-CoV-2 a été confirmée (par un test PCR ou antigénique positif – pas d’autotest – ou par la mise en évidence d’anticorps IgG contre le SARS-CoV-2), car des études montrent que leur réponse immunitaire après une dose est la même que chez les personnes sans COVID-19 ayant reçu deux doses (Saadat S, JAMA 2021, Stamatatos L, Science 2021). L’administration de deux doses chez ces personnes n’a pas de conséquences négatives, mais n’est pas nécessaire, car la réponse immunitaire n’augmentera pas (Goel RR, Sci Immunol. 2021). Veuillez noter que la première dose doit pour cela impérativement être administrée au moins quatre semaines après l’infection. Si l’infection date de moins de quatre semaines, deux doses sont requises. Exception : les personnes de ≥ 12 ans atteintes d’une immunodéficience sévère (pour la définition, cf. chap. 3.1.1 des recommandations vaccinales pour les vaccins à ARNm) avec une infection confirmée au SARS-CoV-2 reçoivent au total deux doses pour l’immunisation de base. L’intervalle minimal de quatre semaines entre l’infection et les vaccinations doit être respecté, quel que soit l’ordre. N. B. : il ne faudrait pas procéder explicitement à une sérologie pour déterminer le schéma de vaccination. Lorsque le moment de l’infection survenue avant la première injection n’est pas connu, un écart minimal de deux semaines entre la sérologie positive et la vaccination est recommandé, car c’est environ le laps de temps que requiert la formation des anticorps. Selon la version actuelle de l’ordonnance, les coûts des analyses des anticorps contre le SARS-CoV-2 ne sont pris en charge que sur prescription du service cantonal compétent. En outre, ces coûts sont pris en charge pour les personnes présentant une immunodéficience sévère, conformément aux recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm (analyses recommandées après la troisième dose). |
S’agissant des enfants guéris, voir FAQ « La vaccination est-elle recommandée aux enfants guéris (5 à 11 ans) ? »
La recommandation d’une troisième injection dans le cadre de l’immunisation de base s’adresse uniquement à un groupe spécifique de personnes vulnérables présentant une immunodéficience sévère. Pour toutes les autres personnes vulnérables, y compris les personnes âgées (> 65 ans), cette recommandation ne s’applique pas.
Les personnes présentant une immunodéficience sévère (cf. définition au chap. 3.1.1 des recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm) avec une infection confirmée au SARS-CoV-2 reçoivent au total 2 doses, à 4 semaines d’intervalle au minimum, en respectant également un intervalle minimum de 4 semaines entre l’infection et la vaccination, quel que soit l’ordre de survenue.
Cette recommandation s’applique exclusivement aux personnes qui suivent un des traitements fortement immunosuppresseurs ci-après au moment de la vaccination contre le COVID-19 :
- Traitement de déplétion des cellules B (p. ex. rituximab, ocrelizumab, cyclophosphamide, inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton, etc.),
- Chimiothérapie à forte dose,
- Corticothérapie à haute dose (> 20 mg de prednisone/jour et > 2 semaines),
- Autres traitements conduisant à une immunosuppression sévère (p. ex. mycophénolate, ciclosporine, inhibiteur de Janus kinase),
- Thérapies combinées de médicaments immunosuppresseurs.
Ainsi que pour les
- Personnes atteintes d’une déficience immunitaire congénitale entraînant un déficit des cellules B et T (p. ex. un déficit immunitaire commun variable ; DICV, lymphocytopénie isolée de CD4),
- Patients transplantés d’organe(s) solide(s),
- Personnes avec une infection par le VIH et un nombre de cellules CDA+ < 200/µl,
- Personnes sous hémodialyse,
- Personnes atteintes d’autres maladies entraînant une immunodéficience de sévérité comparable.
Les médecins de famille ou d’autres professionnels de la santé peuvent adresser ces patients au spécialiste chargé du traitement pour une évaluation plus approfondie.
Les détails sur l’indication et la procédure spécifique sont décrits dans les recommandations de vaccination (chapitre 3.3).
Pour toutes les autres personnes vulnérables, y compris les personnes âgées (> 65 ans), cette recommandation ne s’applique pas.
Vous trouverez des informations complémentaires à la rubrique « Après une vaccination complète contre le COVID-19, un rappel de vaccin (« booster ») sera-t-il nécessaire dans un proche avenir ?
On recommande une sérologie 4 semaines après la 2e dose de vaccin chez les enfants de 5 à 11 ans présentant une immunodéficience sévère ou ayant subi une transplantation de cellules souches. Si la sérologie établit la présence d’un taux d’anticorps contre le SARS-CoV-2 clairement positif, une 3e dose de vaccin n’est pas nécessaire. Les titres d’anticorps à la limite du niveau positif doivent être considérés comme négatifs. Si la sérologie indique une absence d’immunité vaccinale au SARS-CoV-2, une 3e dose est recommandée pour l'immunisation de base, au minimum 4 semaines après la 2e dose. Cette recommandation est limitée parce qu’une 3e dose à cet âge constitue une utilisation hors étiquette (off-label), qu’il existe peu de données et que, par conséquent, seuls les enfants dont le titre d’anticorps indique une protection vaccinale incomplète doivent recevoir une 3e dose.
C’est le schéma de vaccination au moment de la 1ère vaccination qui s’applique. Le schéma de vaccination détermine le nombre de vaccinations et les intervalles entre elles. Les dosages des vaccins sont par contre adaptés, dans le cadre du schéma de vaccination, à l’âge actuel de l’enfant et non à son poids ou à sa taille. Si un enfant atteint l’âge de 12 ans entre la première et la deuxième dose, il doit recevoir la formulation de Comirnaty® pour les personnes ≥12 ans lors de la deuxième injection. S’il a reçu par erreur la formulation pour les enfants de 5 à 11 ans en guise de deuxième dose, il n’est pas nécessaire de lui administrer à nouveau la dose de vaccin.
Vaccins vecteurs
Immunisation de base
Le schéma de vaccination recommandé pour l’immunisation de base prévoit l’administration d’une dose de COVID-19 Vaccine Janssen®, complétée par une dose d’un vaccin à ARNm (hors étiquette).
Remarque concernant l’immunisation de base : pour les personnes non vaccinées qui ont eu une infection confirmée au SARS-CoV-2, une seule dose de vaccin est recommandée. Il est recommandé d’administrer le vaccin rapidement à compter d’un mois (intervalle minimal de 4 semaines) et dans les 3 mois après l’infection ou dès que possible si le virus a été contracté plus de 3 mois auparavant.
Vaccination de rappel / doses supplémentaires :
Une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm est recommandée au plus tôt 4 mois après la dernière dose (hors étiquette).
Une 2e dose de COVID-19 Vaccine Janssen®, dès 2 mois après l’immunisation de base avec ce même vaccin, est recommandée uniquement aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales, ou qui le refusent.
Remarque concernant la vaccination de rappel : en cas d’infection confirmée au SARS-CoV-2 dans les 4 mois suivant l’immunisation de base, une vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm (ou une 2e dose de COVID-19 Vaccine Janssen®) est recommandée au plus tôt 4 mois après cette infection. En revanche, si une infection confirmée survient > 4 mois après l’immunisation de base, elle fait office de rappel et aucune autre injection n’est nécessaire ; une dose supplémentaire peut toutefois être recommandée au cas par cas pour les personnes vulnérables ou particulièrement exposées (p. ex. personnel de santé).
Vous trouverez de plus amples informations dans la recommandation de vaccination avec le vaccin à vecteur adénoviral COVID-19 Vaccine Janssen®.
Vaccins à protéine
Immunisation de base
2 doses de Nuvaxovid® à 4 semaines d’intervalle.
Remarque : pour les personnes non vaccinées qui ont eu une infection confirmée au SARS-CoV-2, une seule dose de vaccin est recommandée. Il est recommandé d’administrer le vaccin rapidement à compter d’un mois (intervalle minimal de 4 semaines) et dans les 3 mois après l’infection ou dès que possible si le virus a été contracté il y a plus de 3 mois.
Vaccination de rappel
Nous ne disposons pas encore de données concernant la vaccination de rappel après une immunisation de base avec le vaccin Nuvaxovid®. À l’heure actuelle, la vaccination de rappel n’est pas autorisée ni recommandée. Le cas échéant, la nécessité d’une vaccination de rappel sera communiquée rapidement.
À l’heure actuelle, la vaccination de rappel avec le Nuvaxovid® n’est pas autorisée ni recommandée.
Exception : les personnes qui, après l’administration d’un vaccin à ARNm, ont présenté une réaction anaphylactique confirmée par un spécialiste peuvent également recevoir une vaccination de rappel hétérologue avec le Nuvaxovid® (cf. Recommandation de vaccination avec des vaccins à ARNm, chap. 10.5).
Vaccin et matériel
L’expérience pratique montre que 5 doses de vaccin peuvent facilement être prélevées d’un flacon de Comirnaty®.
Selon Swissmedic, grâce à l’expérience acquise en Suisse, il est possible de prélever 6 doses avec le matériel adéquat et la technique actuelle.
Vous pouvez obtenir la démarche relative au prélèvement de 6 doses de Comirnaty® auprès du service cantonal compétent.
Swissmedic reçoit encore des signalements indiquant que l’aiguille utilisée pour prélever le vaccin de Moderna dans le récipient primaire présentait parfois des traces ou des dépôts foncés.
Les analyses de Swissmedic ont confirmé l’hypothèse selon laquelle les dépôts sur les aiguilles proviennent de certains composants du bouchon des flacons. La façon de percer le bouchon et le mouvement de l’aiguille lors de cette manipulation ont une influence notable sur la formation des dépôts.
Swissmedic considère que les lots de vaccins actuellement disponibles sont utilisables.
Il est recommandé de préparer le vaccin selon la procédure décrite ci-après:
- Considérant que le bouchon du flacon est une source probable des constituants des dépôts sombres, le bouchon ne devrait être percé qu'une unique fois.
- Minimisez autant que possible le mouvement de l'aiguille dans le bouchon.
- Après avoir prélevé le vaccin, vérifiez le contenu de la seringue pour détecter au mieux la présence de particules étrangères. En cas d’impuretés ou de particules visibles, le vaccin contenu dans la seringue ne doit pas être injecté.
Vous trouverez la fiche d’information et le formulaire pour déclarer les défauts de qualité à Swissmedic sur la page suivante :
Annonce de défauts de qualité (swissmedic.ch)
Non. Cela n’est pas autorisé pour des raisons d’hygiène et de sécurité.
S’agissant du vaccin Comirnaty, on peut distinguer deux produits : la formulation PBS/saccharose (tampon phosphate salin/saccharose) et la formulation Tris/saccharose. Afin de pouvoir distinguer les formulations, les flacons et les emballages sont identifiés par des couleurs différentes. Le schéma suivant du fabricant présente les principales caractéristiques de chaque formulation : https://www.comirnatyeducation.ch/files/formulation-guide_a4_f_20220110.pdf
Cette formule Tris/saccharose est une nouvelle forme galénique du vaccin contre le COVID-19 actuellement disponible (flacon avec capsule violette). La fabrication et la livraison n’auront lieu que dans les prochaines semaines et il est possible que les deux formulations (en violet, ancienne formulation à reconstituer ; en gris, nouvelle formulation prédiluée à base d’une solution de Tris-saccharose) soient présentes simultanément sur le marché.
Les informations suivantes présentent les principaux points pour la manipulation de la nouvelle formulation de Comirnaty prédiluée :
- L’emballage primaire est le flacon de verre fermé par une capsule grise. Le contour de l’étiquette du flacon, de l’étiquette du carton et de l’indication de la tranche d’âge sont également de couleur grise.
- 6 doses de 0,3 ml par ampoule peuvent être prélevées directement dans le flacon décongelé ; aucun diluant n’est nécessaire, autrement dit l’étape de la reconstitution est supprimée (formulation prête à l’emploi).
- La nouvelle formulation présente une meilleure stabilité pouvant aller jusqu’à 10 semaines à une température comprise entre 2 et 8°C.
- Attention : ce vaccin NE DOIT PAS non plus être secoué. Les flacons doivent seulement être retournés plusieurs fois. Les vaccins non utilisés doivent être éliminés à la fin du délai d’utilisation.
Le kit de vaccination 2 et les kits attendus ultérieurement sont adaptés à la nouvelle formulation. Toutefois, en raison de la formulation prête à l’emploi, les seringues et aiguilles d’aspiration pour le NaCl ainsi que le « Mini-Plasco » NaCl ne sont plus nécessaires. La responsabilité de transmettre le matériel excédentaire des kits de vaccination et/ou de le réutiliser dans les structures cantonales incombe aux services cantonaux compétents. Certains de ces articles ne sont pas automatiquement inclus dans les kits de vaccination ; ce sont des articles qui peuvent être commandés en plus.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter les sites Internet de Pfizer/BioNTech et de B. Braun.
Documentation de la vaccination
Certificat/carte de vaccination
Les services qui vaccinent (centre de vaccination, cabinet médical, pharmacie) décident de la manière dont la vaccination est documentée. Dans la plupart des cas, vous recevrez un certificat de vaccination imprimé. Ce certificat contient des informations sur le lieu et la date de la vaccination et sur le vaccin administré (nom commercial, fabricant, numéro de lot).
Dans certains services vous pouvez faire inscrire la vaccination COVID-19 dans votre carnet de vaccination. Il existe des modèles cantonaux pour ce carnet, un modèle de l’OFSP ainsi que la carte de vaccination internationale jaune de l’OMS.
La vaccination COVID-19 peut aussi être reportée ultérieurement sur votre carnet de vaccination existant contre présentation du certificat imprimé. Toutefois, les professionnels de la santé ne sont pas tenus de reporter l’inscription s’ils n’ont pas administré eux-mêmes le vaccin.
Toutes les formes de saisie et de certificat susmentionnées sont des attestations médicales. Il ne s’agit pas de documents officiels étant donné qu’il n’existe pas de base légale pour un tel document en Suisse.
Seule exception : la carte de vaccination jaune de l’OMS est reconnue à l’échelle internationale comme preuve officielle de la vaccination contre la fièvre jaune.
Certificat COVID
Vous trouvez des informations sur le site web « certificat COVID ».
Le certificat de vaccination contient le lieu et la date de la vaccination ainsi que des informations sur le vaccin administré (nom commercial, fabricant, numéro de lot). Il peut aussi porter un timbre et une signature, ainsi que le nom du professionnel de la santé qui a administré le vaccin. Le certificat de vaccination peut différer selon les réglementations cantonales et les exigences du service de vaccination.
Les personnes testées positives au SARS-CoV-2 dans un centre de test, un cabinet médical, à l’hôpital ou dans une pharmacie peuvent demander un document (version électronique ou papier) confirmant le résultat du test PCR ou du test rapide antigénique.
Si un test sérologique a été effectué, il constitue également une preuve que le patient a eu une infection (anticorps IgG).
Attention : une sérologie ne doit pas être effectuée spécialement dans le but de déterminer le schéma vaccinal. Si le moment de l’infection n’est pas connu, il est recommandé d’attendre au moins deux semaines entre la sérologie positive et la première dose. Les autotests ne constituent pas une preuve qu’une infection a eu lieu.
Ce document en original doit contenir des informations permettant d’identifier la personne en question (p. ex. nom et date de naissance), la date du dépistage, le type de test effectué et le résultat. Il peut revêtir différentes formes :
- un document officiel délivré par un centre de test
- un certificat médical
- une attestation délivrée par une pharmacie
- un résultat de test rendu par un laboratoire autorisé
Il peut aussi s’agir d’un document officiel émanant des autorités cantonales compétentes (p. ex. la notification indiquant que la personne doit se placer en isolement). Son contenu peut varier d’un canton à l’autre.
Important : un résultat positif obtenu par un test rapide antigénique en l’absence de symptômes et de contact avec une personne testée positive, de même qu’un autotest positif effectué chez soi, doit toujours être confirmé par un test PCR.
Les personnes qui ont eu reçu seulement une dose de vaccin Comirnaty® ou Spikevax® après une infection confirmée au COVID-19 ont droit à un certificat COVID.
Effets indésirables et dommages consécutifs à une vaccination
Général
Non, tous les incidents de santé qui se produisent peu après une vaccination ne sont pas liés à celle-ci. La vaccination n’exclut pas l’apparition d’autres problèmes de santé. Ce n’est pas parce qu’un incident de santé survient directement après une vaccination qu’il en est nécessairement la conséquence.
Cependant, si des incidents se produisent plus souvent chez des personnes vaccinées que chez des personnes non vaccinées du même âge et du même sexe, le phénomène est examiné de plus près.
Les personnes âgées et celles présentant certaines maladies chroniques ont plus de probabilité de subir des incidents de santé, indépendamment de la vaccination. La probabilité qu’elles décèdent de mort naturelle est également plus élevée en raison de leur âge ou des maladies dont elles sont déjà atteintes.
En principe, il est possible que les vaccins puissent déclencher une maladie auto-immune en cas de prédisposition génétique. Toutefois, le risque d’une d’auto-immunisation en raison d’une infection virale doit être considéré comme beaucoup plus élevé qu’avec la vaccination. De manière générale, la vaccination constitue donc une protection importante contre une maladie auto-immune. Cette protection semble aussi opérer avec le vaccin contre le COVID-19.
L’évaluation des données enregistrées sur les effets indésirables des vaccins dans d’autres pays et en Suisse ainsi que des études fourniront prochainement des informations supplémentaires.
Conformément à la stratégie de vaccination, sont actuellement vaccinées les personnes de plus de 75 ans atteintes de certaines maladies chroniques. Statistiquement, il faut s’attendre à un certain nombre de décès dans cette tranche d’âge durant une période donnée, indépendamment de la vaccination contre le COVID-19. Dans le groupe des plus de 85 ans, selon les estimations, 2300 personnes meurent en Suisse en l’espace de quatre semaines (ce qui représente aussi l’intervalle entre les deux doses de vaccin). Cela correspond à 1 % des personnes de cette tranche d’âge.
Pour les personnes de plus de 65 ans, les décès dus à un infarctus, à un accident vasculaire cérébral ou à des tumeurs malignes sont beaucoup plus fréquents que chez des personnes plus jeunes. Par exemple, 79 % des décès dus à des tumeurs malignes sont recensés chez les plus de 65 ans.
Ces décès peuvent survenir en même temps que la vaccination contre le COVID-19, sans que le vaccin en soit la cause. Tout décès concomitant avec une vaccination est systématiquement examiné en détail par les services compétents.
Selon l’état actuel des connaissances, un adjuvant du vaccin Pandemrix a déclenché ou du moins favorisé une narcolepsie chez des personnes ayant des prédispositions génétiques. Cet adjuvant n’étant pas présent dans les vaccins contre le COVID-19 actuellement autorisés, nous ne considérons pas qu’ils favorisent une narcolepsie.
Des effets indésirables apparaissant sous la forme d’urticaire ont été déclarés suite à la vaccination contre le COVID-19. Ces réactions se sont manifestées sous la forme d’une hypersensibilité au point d’injection. Dans certains cas, l’éruption était disséminée sur plusieurs parties du corps, après être apparue parfois quelques jours voire une à deux semaines après l’injection. Ces réactions sont apparues répétitivement dans certains cas. Il est arrivé que les symptômes perdurent durant plusieurs semaines ou plusieurs mois.
Des cas d’urticaire ont été déclarés avant tout après les vaccinations de rappel administrées avec Spikevax®.
Selon Swissmedic, les informations ne sont pas encore suffisantes à l’heure actuelle pour évaluer ces réactions de manière complète. Les données sont analysées en permanence. Sur son site, Swissmedic publie régulièrement un rapport actualisé des déclarations d’effets indésirables présumés des vaccins contre le COVID-19, parmi lesquels l’urticaire.
Les professionnels de la santé peuvent déclarer les effets indésirables des vaccins (EIV) en ligne, via l’outil de pharmacovigilance ElViS de Swissmedic.
Vaccins mRNA
D’après les données actuelles et les communiqués des titulaires d’une autorisation de mise sur le marché, des effets indésirables (EIV) peuvent apparaître suite à la vaccination.
Jusqu’à présent, il est très rare que des EIV graves ou inattendus aient été observés lors des études ou signalés dans le cadre des systèmes de déclaration nationaux et internationaux. Les EIV consistent notamment en des réactions locales ou des symptômes généraux similaires à ceux qui peuvent survenir avec d’autres vaccins.
Les douleurs au point d’injection (>80 %), la fatigue (>60 %) et les maux de tête (>50 %) semblent être les EIV les plus fréquents. Des douleurs musculaires ou articulaires et des frissons (20-60 %) ainsi que de la fièvre et un gonflement au point d’injection (env. 10 %) peuvent également survenir. Concernant Spikevax®, des nausées/vomissements (>20 %), une lymphadénopathie (20 %) et des rougeurs au point d’injection (10 %) ont en outre été fréquemment rapportés. Ces EIV, généralement légers ou moyens et de courte durée, ont surtout été observés après l’injection de la deuxième dose.
Des effets indésirables et sévères des vaccinations surviennent très rarement. Ils sont recensés par le biais des systèmes de déclaration nationaux gérés par les autorités compétentes en matière de médicaments (Swissmedic en Suisse). Les données sont analysées et publiées (Pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) (swissmedic.ch)).
Dans le cadre de cette surveillance, on a observé dans de très rares cas (env. 1 pour 100 000 personnes vaccinées avec Comirnaty® et 0,25 pour 100 000 personnes ayant reçu Spikevax®) des réactions anaphylactiques après une vaccination depuis leur autorisation dans d’autres pays. Dans 71 % des cas, ces réactions sont intervenues dans les 15 minutes après l’injection et 81 % des personnes concernées avaient déjà eu des réactions allergiques avérées (état fin janvier 2021). Une allergie aux composants d’un vaccin constitue une contre-indication.
De très rares cas de myocardite et de péricardite ont été signalés après l’administration des vaccins à ARNm Spikevax® et Comirnaty®, un peu plus souvent avec Spikevax®(13 vs 6/100'000 doses de vaccination). Les cas sont généralement apparus dans les quatorze jours suivant l’injection, le plus souvent après la deuxième dose et chez de jeunes hommes. La plupart étaient d’une évolution bénignes.
Les professionnels doivent être attentifs aux signes et aux symptômes de la myocardite et de la péricardite. Il est important qu’ils informent les personnes qu’ils vaccinent de la nécessité de consulter immédiatement un médecin en cas de douleurs thoraciques, d’essoufflement ou de palpitations.
Vous trouvez plus d’informations à ce sujet dans la FAQ : « Pourquoi est-il recommandé de vacciner les jeunes de moins de 30 ans de préférence avec Comirnaty® ? »
Les conclusions finales des études cliniques de phase III sont disponibles au bout de deux ans. Toutes les informations éventuelles sur les effets indésirables des vaccinations à long terme sont suivies de près, collectées sur la durée et analysées. Les effets indésirables des vaccinations doivent être déclarés à Swissmedic via le système de déclaration, afin de pouvoir prendre des mesures pour les risques nouvellement découverts si nécessaire.
Les effets secondaires consécutifs au rappel de vaccin sont similaires à ceux consécutifs à la deuxième dose de vaccination.
Concernant ce sujet, voir sous les questions fréquentes :
FAQ : « Comment puis-je déclarer un effet indésirable de la vaccination (EIV) chez un patient ? »
FAQ : « Les effets indésirables de la vaccination diffèrent-ils chez les adolescents (12 à 15 ans) par rapport aux adultes ? »
L’expérience montre que les effets indésirables de la vaccination (EIV) apparaissent dans les six mois. Depuis plus de douze mois, plus de deux milliards de personnes ont reçu un vaccin à ARNm. Absolument aucun effet tardif n’a été constaté jusqu’à maintenant.
Les possibles EIV font toujours l’objet d’une surveillance très étroite grâce à un contrôle de près des participants aux études de phase III et de la population vaccinée dans tous les pays (par le biais des systèmes de déclaration nationaux).
Des réactions locales retardées au site d'injection ont été signalées à plusieurs reprises après une vaccination contre le COVID-19. Cette réaction locale a été observée plus souvent avec le vaccin de Moderna (voir information de Swissmedic).
Tableau clinique
Des rougeurs cutanées, bien délimitées et parfois étendues, et des tuméfactions apparaissent de manière retardée (environ une semaine après la vaccination) sur le bras dans lequel le vaccin a été injecté. Elles surviennent plutôt après la première dose, mais parfois après la deuxième. Dans certains cas, elles sont accompagnées de douleurs et/ou de prurit.
Important : ces réactions sont impressionnantes (NEJM) mais sont inoffensives et disparaissent spontanément dans les 3 à 5 jours, sans dommages consécutifs.
Fréquence
Dans l’étude réalisée en vue de l’autorisation du vaccin contre le COVID-19 de Moderna, de telles réactions ont été observées chez 0,8 % des personnes vaccinées après la première dose et dans 0,2 % des cas après la deuxième dose. Aussi ont-elles été pour l’instant classées comme « peu fréquentes » (≥ 1/1000 à < 1/100).
Cause supposée
Le mécanisme précis de cette réaction est à ce jour inconnu. Le délai et le tableau clinique indiquent une réaction d’hypersensibilité de type retardé, car le délai d’apparition correspond à la première formation d’anticorps et de cellules immunitaires induite par la vaccination.
Oui, la deuxième dose peut et doit être administrée. Il n’est pas nécessaire de la retarder. La deuxième dose devrait toutefois être injectée dans l’autre bras.
Les cas sévères, un refroidissement, des glucocorticoïdes topiques (crème à la cortisone) et un traitement par analgésiques peuvent être envisagés. Le prurit peut être traité avec des antihistaminiques. (voir information de Swissmedic).
Les effets indésirables de la vaccination (EIV) se manifestent principalement par des réactions locales et des EIV systémiques, comme cela peut également être le cas pour d’autres vaccins.
Le profil des effets secondaires chez les adolescents est semblable à celui des jeunes adultes.
Si les EIV le plus souvent observés chez les adolescents entre 12 et 15 ans étaient les mêmes que pour les adultes, ils étaient toutefois plus fréquents (max. 10 % plus fréquemment que chez les personnes de plus de 16 ans).
Douleurs au point d’injection (>90 %), fatigue et céphalées (>70 %), myalgie et frissons (>40 %), arthralgies et fièvre (>20 %). (Source : Swissmedicinfo.ch)
L’unique étude clinique réalisée à l’heure actuelle n’a pas intégré suffisamment de personnes vaccinées dans cette tranche d’âge (n=1100) pour identifier précisément tout autre EIV rare.
Les données relatives au vaccin de Pfizer/BioNTech sont actuellement complétées par les données d’un monitorage réalisé sur plus de 8 millions de jeunes de 12 à 17 ans vaccinés aux États-Unis depuis l’autorisation du produit.
Sur le même thème :
- FAQ Que sait-on sur les effets indésirables des vaccins à ARNm contre le COVID-19 ?
- FAQ Pourquoi est-il recommandé de vacciner les adolescents ?
Presque tous les effets secondaires/symptômes susceptibles de survenir après une vaccination contre le COVID-19 peuvent également être déclenchés par une infection au SARS-CoV-2. Toutefois, après une infection, ils sont bien plus forts qu’après la vaccination et sont potentiellement dangereux.
Selon les connaissances actuelles, la vaccination en elle-même et les excipients ne déclenchent que des réactions allergiques et des symptômes locaux au point d’injection. Les autres « effets secondaires » sont des réactions aux composantes du virus, qui résultent de l’activation du système immunitaire et de la lutte de l’organisme contre le virus. Ils sont toutefois limités après une vaccination. Une infection, par contre, comporte un risque d’évolution grave, y compris d’hospitalisation, de décès et de séquelles à long terme. Le rapport bénéfice-risque est donc largement plus favorable en cas de vaccination qu’en cas d’infection.
Selon les données cliniques, les vaccins sont bien tolérés, mais ils peuvent être associés à des effets secondaires légers à modérés, qui disparaissent en quelques jours. Les données disponibles indiquent que le profil des effets secondaires chez les enfants de 5 à 11 ans est semblable à celui chez les adolescents et les jeunes adultes. Les effets secondaires sont toutefois moins fréquents chez les enfants. Les effets secondaires les plus fréquents sont des réactions locales qui peuvent également se produire avec d’autres vaccins. Douleur au point d’injection (>80 %), fatigue (>50 %) et maux de tête (>30 %) sont les réactions les plus fréquentes. Une tuméfaction au point d’injection, des douleurs musculaires, des frissons (≥10 %), des douleurs articulaires, ainsi que de la fièvre (<10 %), des diarrhées ou des vomissements (<10 %) peuvent également survenir. Des effets secondaires ont été observés plus fréquemment après l’injection de la deuxième dose du vaccin. Les données de pharmacovigilance des États-Unis (Hause et al.) révèlent, après l’administration de 8,7 millions de doses du vaccin pour enfants Comirnaty, un profil d’innocuité semblable à celui indiqué lors des essais réalisés en vue de l’autorisation.
Des réactions locales retardées (environ une semaine après la vaccination) et bénignes ont rarement été observées chez l’adulte : elles sont caractérisées par une rougeur cutanée bien délimitée, parfois étendue, et par une tuméfaction du bras dans lequel le vaccin a été injecté. Dans certains cas, elles sont accompagnées de douleurs et/ou de démangeaisons (« bras COVID ») ; ces réactions disparaissent spontanément. Un tel événement ne constitue pas une contre-indication à une deuxième dose de vaccin. On ne sait pas encore si cela peut également se produire chez les enfants.
De fortes réactions allergiques à l’un des composants du vaccin (en particulier au polyéthylène glycol (PEG) et à la trométhamine (TRIS)) sont très rares. Elles apparaissent généralement immédiatement après la vaccination. Les premiers signes d’une réaction grave, tels que des difficultés respiratoires, une chute de tension artérielle ou de fortes réactions au point d’injection, se manifestent généralement en quelques minutes.
De très rares cas de myocardite et de péricardite ont été rapportés jusqu’ici pour ce qui concerne les personnes à partir de 12 ans. Les cas sont principalement survenus dans les deux semaines suivant la vaccination, plus fréquemment après la deuxième dose, et plus souvent chez les hommes jeunes ; ils ont été d’intensité légère dans la plupart des cas. Selon l’étude de pharmacovigilance mentionnée plus haut (Hause et al.) concernant la vaccination des enfants aux États-Unis, de très rares cas de myocardite ont été observés dans cette catégorie (au total 11 cas sur 8,7 millions d’enfants vaccinés). Un lien de causalité entre la vaccination et ces événements, très rares, ne peut être exclu. Ce qui ne change toutefois rien au profil bénéfice-risque dans ce groupe cible.
Autres informations concernant ce sujet :
- FAQ Que sait-on sur les effets indésirables des vaccins à ARNm contre le COVID-19 ?
- FAQ Quelles sont les recommandations relatives à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans avec la formulation pédiatrique du vaccin à ARNm de Pfizer/BioNTech ?
De très rares cas de myocardite et péricardite (inflammations du myocarde/péricarde) ont été observés après l’injection d’un vaccin à ARNm contre le COVID-19. Ces troubles apparaissent en général dans les 14 jours suivant la vaccination ; ils sont plus fréquents après l’administration d’une deuxième dose et chez les jeunes hommes.
Les professionnels de la santé doivent observer les signes et les symptômes de myocardite/péricardite et informer les personnes vaccinées qu’elles doivent immédiatement solliciter une aide et des conseils médicaux en cas de douleur thoraciques, d’essoufflement ou d’arythmie cardiaque (palpitations). En cas d'apparition de tels symptômes, il faut éviter les efforts physiques intenses jusqu'à ce que la cause des symptômes soit clarifiée.
Différentes études et des données de pharmacovigilance montrent que des inflammations du muscle cardiaque (myocardite) ou du péricarde chez des personnes de moins de 30 ans ont été observées plus souvent après une vaccination avec Spikevax® qu’avec Comirnaty® (13 vs 6/100 000 doses de vaccination).
Sur la base des nouvelles données disponibles, l’OFSP et la CFV recommandent de vacciner les personnes de moins de 30 ans de préférence avec Comirnaty®. Il est recommandé aux personnes de moins de 30 ans qui ont reçu une ou deux doses de Spikevax® de compléter leur vaccination de préférence avec une dose de Comirnaty®.
Le risque de myocardite ou de péricardite existe également en cas d’infection au COVID-19. Selon la majorité des études publiées jusqu’ici, les myocardites et péricardites sont plus rares après l’injection d’un vaccin à ARNm qu’après une infection. Le bénéfice de la vaccination est supérieur aux risques potentiels.
Sur son site, Swissmedic publie régulièrement un rapport actualisé des déclarations d’effets indésirables présumés des vaccins contre le COVID-19, dont les myocardites et péricardites.
Les professionnels de la santé peuvent déclarer les effets indésirables des vaccins (EIV) en ligne, via l’outil de pharmacovigilance ElViS de Swissmedic.
Vaccins vecteurs
D’une manière générale, le vaccin est bien toléré. Toutefois, d’après les données actuelles et les communiqués des titulaires d’une autorisation de mise sur le marché, des effets indésirables (EIV) peuvent apparaître suite à la vaccination.
Les EIV consistent notamment en des réactions locales ou des symptômes généraux similaires à ce qui peuvent survenir avec d’autres vaccins.
Douleurs et tuméfaction au point d’injection, fatigue, douleurs musculaires et maux de tête (30-50 %) sont les réactions les plus fréquentes. De la fièvre et des nausées peuvent également survenir (10-20 %). Ces réactions sont en général légères à modérées et de courte durée. Les personnes âgées ont manifesté moins d’effets indésirables.
D’après les différentes études menées jusqu’à présent et les systèmes d’annonce tant nationaux qu’internationaux, les EIV sévères ou inattendus sont très rares.
Depuis l’autorisation du vaccin dans d’autres pays, seules de très rares réactions anaphylactiques ont été observées après la vaccination.
Depuis l’autorisation du COVID-19 Vaccine Janssen® dans d’autres pays, une forme très rare de thrombose associée à une thrombocytopénie (syndrome thrombotique thrombocytopénique (STT)) a été observée chez un très petit nombre de personnes vaccinées. Ces observations concernent des cas qui se présentaient comme une thrombose veineuse et dont la localisation était inhabituelle, telles que des thromboses des sinus veineux cérébraux, des thromboses veineuses splanchnique ainsi que des thromboses artérielles, concomitantes à une thrombocytopénie. Selon l’Information professionnelle de Swissmedic, ces cas sont survenus principalement chez des femmes vaccinées âgées de moins de 60 ans. Le STT est un effet secondaire grave, dont l’issue s’est avérée fatale dans quelques cas. Sur la base des données disponibles, les CDC estiment que le risque de présenter un STT chez les personnes de moins de 50 ans est de 8 pour 1 million de doses et qu’il s’élève à 1 pour 1 million de doses administrées chez les personnes de 50 ans et plus. À l’échelle internationale, une relation de cause à effet est considérée comme plausible (EMA, CDC).
Selon l’état actuel des connaissances, le risque de présenter un STT dans ce contexte concerne tous les groupes d’âge et les deux sexes. Jusqu’à présent, il n’a pas été possible d’identifier des facteurs de risque spécifiques.
Pour des informations détaillées concernant la pathogenèse, cf. LIEN. Pour toute autre information, cf. les recommandations de vaccination.
Les personnes vaccinées doivent immédiatement consulter un médecin si elles présentent dans les trois semaines suivant la vaccination des symptômes tels que : maux de tête sévères ou persistants, vision floue, confusion, convulsions, essoufflement, douleurs à la poitrine, jambes enflées, douleurs aux jambes, douleurs abdominales persistantes ou ecchymoses inhabituelles et/ou pétéchies.
En présence de patients récemment vaccinés avec COVID-19 Vaccine Janssen®, le personnel médical doit être attentif aux signes et aux symptômes de maladies thrombo-emboliques et/ou de thrombocytopénie, ainsi que de troubles de la coagulation. Le STT nécessite une prise en charge médicale spécialisée. Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement standard basé sur des principes directeurs. Dans chaque cas, il convient de consulter des spécialistes (p. ex. hématologues, spécialistes de la coagulation). Plusieurs associations professionnelles ont publié des recommandations relatives au traitement et aux soins dans le cas du nouveau syndrome, dont la société allemande de recherche sur les thromboses et l’hémostase (GTH), la société britannique d’hématologie et la société américaine d’hématologie.
Afin de tirer des conclusions définitives quant aux EIV, il faut attendre les résultats finaux des études cliniques de phase III, disponibles au bout de deux ans. Toutes les informations éventuelles sur les effets indésirables des vaccinations à long terme sont suivies de près, collectées sur la durée et analysées. Les effets indésirables des vaccinations doivent être déclarés à Swissmedic via le système de déclaration, afin de pouvoir prendre des mesures pour les risques nouvellement découverts si nécessaire.
Concernant ce sujet, voir sous les questions fréquentes :
- FAQ : « Comment puis-je déclarer un effet indésirable de la vaccination (EIV) chez un patient ? Qui doit effectuer cette déclaration ?
De plus amples informations sont disponibles sur le site Internet d’Infovac.
Vaccins à protéine
D’une manière générale le vaccin Nuvaxovid® est bien toléré. Toutefois, d’après les données actuelles et les communiqués des titulaires d’une autorisation de mise sur le marché, des effets indésirables (EIV) peuvent apparaître suite à la vaccination.
Les EIV consistent notamment en des réactions locales ou des symptômes généraux semblables à ceux qui peuvent survenir avec d’autres vaccins.
Les réactions les plus fréquentes sont une sensibilité à la pression (75 %) ou des douleurs (62 %) au point d’injection, une fatigue (53 %), une myalgie (51 %) et des maux de tête (50 %). Des malaises (41 %), des douleurs articulaires (24 %) ou des nausées/vomissements (15 %) peuvent également survenir. Ces réactions sont en général légères à modérées et de courte durée. Les personnes âgées ont manifesté moins d’effets indésirables.
D’après les différentes études menées à ce jour, aucun EIV grave très rare ou inattendu n’a été observé. L’apparition de ce type d’EIV fait l’objet d’un contrôle permanent dans le cadre des études de surveillance. De même, toutes les informations concernant des effets indésirables de la vaccination à long terme sont suivies de près et recueillies au fil du temps. Les effets indésirables de la vaccination doivent être signalés via le système de déclaration de Swissmedic afin de pouvoir prendre des mesures contre les nouveaux risques identifiés si nécessaire.
Informations complémentaires :
FAQ « Comment puis-je déclarer un effet indésirable de la vaccination (EIV) chez un patient ? »
Déclaration des effets indésirables
Les professionnels de la santé qui pratiquent la vaccination peuvent déclarer les effets indésirables des vaccinations (EIV) en ligne par le biais de l’outil de pharmacovigilance de Swissmedic.
La déclaration est faite par le professionnel de la santé qui a diagnostiqué les EIV. Il existe une obligation de déclarer, en particulier tout effet médicamenteux grave indésirable ou jusque-là inconnu, conformément à l’art. 59 de la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh).
En ce qui concerne les EIV, Swissmedic travaille en étroite collaboration avec les autorités internationales de pharmacovigilance et avec l’OFSP. Si les vaccins autorisés présentaient des signes d’EIV notables, l’information serait rapidement diffusée, et des mesures seraient prises.
La loi suisse sur les produits thérapeutiques prévoit également que les consommateurs, les patients et leurs organisations ainsi que les tiers intéressés peuvent déclarer à Swissmedic les effets indésirables de produits thérapeutiques et les incidents. Vous trouverez des consignes et le formulaire sur l’outil de pharmacovigilance pour les patients de Swissmedic.
Conformément aux prescriptions légales (ordonnance sur les médicaments), les EIV inattendus ou graves doivent être déclarés dans les 15 jours suivant la constatation via le système de transmission électronique d’annonces de vigilance (ELViS). Sont considérés comme effets indésirables graves :
- les cas ayant entraîné le décès
- les cas ayant présenté un risque potentiellement létal
- les cas requérant l’hospitalisation ou susceptibles de la prolonger
- les cas ayant provoqué un handicap permanent ou sérieux
- les autres cas jugés médicalement importants (quand, par exemple, une intervention médicale opportune a permis d’éviter l’une des situations susmentionnées)
Tout défaut de qualité présumé doit être déclaré immédiatement, au plus tard dans les 15 jours suivant la constatation ; les autres effets indésirables sans gravité dans les 60 jours. Il n’est pas nécessaire d’avoir confirmation d’une relation de cause à effet entre un événement et un médicament pour déclarer un effet indésirable : la suspicion seule est suffisante pour donner lieu à une annonce.
Il n’existe aucun délai pour déclarer un soupçon médical en lien avec événement grave ou inattendu qui se produit tardivement suite à une vaccination.
Il relève de l’appréciation du médecin de le déclarer comme étant pertinent.
Ces déclarations sont importantes, en particulier pour les événements qui se produisent plutôt rarement et avec un certain retard. Les effets indésirables se produisent en général dans les six mois suivant la vaccination. Toutefois, la déclaration d’un soupçon est également recommandée après cette période.
Les EIV inattendus ou graves doivent être déclarés.
Les EIV inattendus sont ceux qui ne sont pas encore décrits dans les informations professionnelles.
Sont considérés comme des EIV graves les cas ayant entraîné le décès, ayant présenté un risque potentiellement létal, requérant une hospitalisation ou susceptibles de la prolonger, ayant provoqué une invalidité ou un handicap permanent ou sérieux ou les cas qui se manifestent par une malformation congénitale/une anomalie de naissance. De plus, il s’agit aussi des cas jugés médicalement importants parce qu’ils mettent gravement en danger les patients ou nécessitent un traitement pour prévenir une issue grave.
Les autres effets secondaires ne sont pas considérés comme graves.
Demande d’indemnité pour effets indésirables des vaccinations
Les règles habituelles en matière de responsabilité s’appliquent aussi aux vaccins contre le COVID-19 : si le lien entre le dommage subi et la vaccination est attesté, la responsabilité du fabricant du vaccin, de la personne ayant administré le vaccin ou de l’hôpital peut être engagée. La Confédération peut en outre verser une indemnisation à titre subsidiaire si le dommage est consécutif à une vaccination qu’elle a recommandée et qu'il n’est pas couvert, ou de manière insuffisante, par les prestations des tiers.
Vous trouverez une réponse détaillée sur la page internet Indemnité et réparation morale pour dommages consécutifs à une vaccination.
Depuis le 1er janvier 2016, les personnes qui subissent un dommage grave après une vaccination recommandée par les autorités suisses peuvent faire valoir un droit à une indemnisation ou à une réparation morale, à condition que le dommage ne soit pas couvert par des tiers. La vaccination contre le COVID-19 est une vaccination recommandée par les autorités suisses.
Les effets secondaires courants (p. ex. réactions locales au point d’injection, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête) ne sont pas considérés comme des dommages sévères consécutifs à la vaccination. Il doit s’agir d’atteintes sévères à la santé ou de dommages économiques ayant un caractère prolongé ou persistant. Une incapacité de travail temporaire ou durable, par exemple, constitue un dommage sévère.
Toutes les personnes vivant en Suisse ont la possibilité de faire valoir un droit à une indemnisation ou à une réparation morale. Toutefois, la demande est examinée uniquement si la vaccination a eu lieu en Suisse et qu’elle a été recommandée ou ordonnée par une autorité suisse.
Si une vaccination entraîne un dommage financier, par exemple une incapacité de travail prolongée ou même permanente, alors il peut en résulter une responsabilité.
Les règles habituelles de responsabilité s’appliquent également aux vaccins contre le COVID-19 : en cas de dommage causé par un vaccin, le fabricant du vaccin (a), la personne qui vaccine ou l’hôpital (b) ou, à titre subsidiaire, la Confédération (c), peuvent être tenus responsables.
a) Responsabilité du fabricant de vaccins au sens de la loi fédérale sur la responsabilité du fait des produits
En vertu de la loi fédérale sur la responsabilité du fait des produits (LRFP ; RS 221.112.944), le fabricant de vaccins répond du dommage lorsqu’un produit est défectueux, si par exemple le défaut est imputable à la conception du produit ou à la fabrication, et si la personne subit un dommage lorsque le vaccin est utilisé comme prévu. Si l’état des connaissances scientifiques et techniques, lors de la mise en circulation du produit, ne permettait pas de déceler l’existence du défaut, il n’y a pas de responsabilité.
b) Responsabilité de la personne administrant le vaccin en vertu du droit du mandat (« responsabilité médicale »)
La responsabilité d’un médecin exerçant en cabinet privé ou dans un hôpital privé est régie par le Code des obligations, notamment par les dispositions du droit du mandat (des exigences comparables s’appliquent dans un hôpital public, mais la responsabilité est fondée sur le droit cantonal de la responsabilité de l’État). Les pharmaciens qui effectuent une vaccination doivent également observer des devoirs de diligence analogues à ceux d’un médecin (cf. art. 26, al. 1, de la loi sur les produits thérapeutiques [LPTh ; RS 812.21]).
Pour la vaccination contre le COVID-19, les règles concernant l’information du patient s’appliquent comme pour toutes les vaccinations. Ces informations doivent permettre au patient de donner son consentement éclairé à la vaccination. Le devoir de diligence exige que les patients soient informés de la nature et des risques de la vaccination. À cette fin, les informations disponibles doivent être prises en compte : les informations du fabricant, en particulier les aspects pertinents des informations techniques, les recommandations éventuelles des autorités et des associations professionnelles ainsi que les connaissances scientifiques et techniques. Les informations portent donc sur les risques fréquents et rares, dans la mesure où ils sont connus et peuvent avoir des conséquences sévères. Il convient également de souligner que tous les risques ne sont pas encore connus (par exemple, les éventuels dommages à long terme). Le devoir de diligence couvre également l’administration correcte du vaccin (y compris la désinfection, l’application, le dosage et la manipulation du vaccin). Ce n’est que si le devoir de diligence a été violé et que les autres conditions de responsabilité sont remplies (à savoir, dans le cadre de la relation contractuelle : violation du contrat, lien de causalité adéquat, faute et, dans le cas de la responsabilité de l’État : caractère illicite et lien de causalité adéquat) que le centre de vaccination ou la personne qui administre le vaccin peut être OFSP-Bulletin 3 du 18 janvier 2021 OFSP-Bulletin 3 du 18 janvier 2021 8 3/21 MALADIES TRANSMISSIBLES 3/21 9 tenue responsable. Il revient aux autorités cantonales et aux tribunaux de trancher en dernier ressort pour savoir si et dans quelle mesure une violation du devoir de diligence engageant la responsabilité existe dans un cas particulier.
c) Indemnité et réparation morale de la Confédération pour dommages consécutifs à une vaccination (« responsabilité subsidiaire »)
En cas de vaccination recommandée ou ordonnée par les autorités, si ni le fabricant ni la personne ayant administré le vaccin ne sont responsables et si les dommages consécutifs à la vaccination ne sont pas pris en charge par les assurances sociales et privées ou ne le sont que partiellement, un système spécial d’indemnisation s’applique (« responsabilité subsidiaire »).
Il y a dommage consécutif à la vaccination, qui peut en principe être pris en charge par une responsabilité subsidiaire de la Confédération, lorsque la personne concernée est gravement atteinte dans sa santé sur une durée plus ou moins longue, entraînant ainsi un dommage (c’est-à-dire une diminution du patrimoine). Les effets secondaires habituels après une vaccination (par ex. rougeur, gonflement ou durcissement au point d’injection, maux de tête, douleurs musculaires, fièvre) qui génèrent des coûts en cas de médication ou de consultation médicale ne sont pas considérés comme des « dommages consécutifs à la vaccination ».
En vertu de l’art. 64, al.1, de la loi sur les épidémies (LEp ; RS 818.101), la Confédération accorde, après examen au cas par cas, une indemnisation ou une réparation morale. En cas d’indemnisation, les frais encourus par la personne ayant subi un préjudice et qui ne sont pas couverts par des prestations de tiers sont pris en charge par la Confédération (par ex. frais médicaux et thérapeutiques, frais d’aide ménagère, etc.). La réparation morale est octroyée en réparation du tort moral consécutif à la vaccination (dommage immatériel). Elle n’est accordée qu’en cas d’atteinte grave et s’élève à 70 000 francs au maximum.
L’OFSP publie des recommandations de vaccination et des directives pour lutter contre les maladies transmissibles (art. 20, al. 1, LEp et art. 9, al. 3, LEp). Le fait que l’OFSP élabore et publie des recommandations de vaccination en collaboration avec la commission d’experts de la CFV ne justifie cependant pas une responsabilité de l’OFSP ou de la CFV, car le corps médical n’est pas tenu de respecter ces recommandations et directives. La décision d’effectuer chaque vaccination revient donc toujours à la personne concernée et à celle qui administre la dose. En conséquence, il n’y a pas de causalité, c’est-à-dire de lien de cause à effet entre la recommandation et le dommage. Demeure réservée une indemnisation de la Confédération (responsabilité dite « subsidiaire », telle que décrite ci-dessus).
Pour plus de détails, cf. « Indemnisation et réparation morale en cas de dommages consécutifs à des vaccinations » (admin.ch)
Non, selon la loi sur les épidémies, en Suisse, on ne peut demander une indemnisation à l’État pour des dommages causés par une vaccination que si elle a été recommandée ou ordonnée par les autorités et administrée dans notre pays.
L’utilisation d’un vaccin pour des groupes de personnes non mentionnés dans l’information professionnelle, et donc ne relevant pas du cadre de l’autorisation, est dite hors indication (« off label »). L’utilisation hors indication est en principe permise.
Les règles et conditions habituelles de responsabilité s’appliquent également à une éventuelle utilisation hors indication. Le professionnel exerçant sous sa propre responsabilité est tenu, dans le cadre de son devoir de diligence, d’informer correctement la personne qui s’apprête à se faire vacciner (y compris en l’informant qu’il s’agit d’une utilisation hors indication et en obtenant son consentement). En vertu du droit professionnel et du droit sur les produits thérapeutiques, il engage sa responsabilité en cas d’utilisation dérogeant à l’information professionnelle. Si, lors du choix ou de la prescription d’un vaccin, le professionnel s’appuie sur les recommandations vaccinales de l’OFSP ou de la CFV, il peut en principe prouver qu’il a respecté les règles reconnues des sciences médicales et pharmaceutiques et, par conséquent, qu’il a satisfait à son devoir de diligence. Si le professionnel exerçant sous sa propre responsabilité respecte également les autres devoirs de diligence (notamment le devoir d’information et l’obligation de consigner), il ne peut en règle générale pas être tenu pour responsable.
Le fabricant peut également être tenu responsable de vaccins défectueux en cas d’utilisation hors indication (par ex. pour des défauts de fabrication). Il appartient toutefois aux tribunaux compétents de déterminer, sur la base de l’ensemble des circonstances du cas d’espèce, si la responsabilité est effectivement engagée en vertu de la loi sur la responsabilité du fait des produits. Dans tous les cas, la vaccination étant recommandée par l’OFSP et la CFV, la responsabilité de la Confédération est engagée (système d’indemnisation prévu par la LEp). Pour plus de détails, voir la question fréquente : « Qui est responsable en cas de dommages liés à la vaccination ? ».
Grossesse, allaitement maternel et fertilité
Les questions et réponses ci-dessous ont été publiées en consultation avec la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique (SSGO).
Il n'existe aucune preuve scientifique que la vaccination COVID-19 a une influence sur la fertilité chez les hommes ou les femmes.
Il y a des similarités entre les ARNm transportant le plan de construction de la protéine Spike du coronavirus et celui d’une protéine nécessaire à la formation du placenta (syncytine 1). De ce fait, certains groups de la population ont spéculé sur la possibilité que la réponse immunitaire à la protéine Spike puisse aussi affecter la syncytine 1 et, partant, la fertilité. Sur la base des connaissances actuelles, la similarité du plan de construction n’a toutefois aucune conséquence, car elle se limite à un segment court de la séquence ARNm.
Pendant la pandémie actuelle de SARS-CoV-2, aucun effet indésirable sur la fertilité n’a d’ailleurs été signalé chez des femmes ayant contracté le COVID-19. Des études observationnelles ont montré que la vaccination contre COVID-19 n'a aucun effet sur la qualité du sperme, la maturation folliculaire et l'implantation embryonnaire(Bentov Y, 2021; Orvieto R, 2021 ; Gonzalez DC, 2021 ; Randy S, 2021).
Sur la base de l’évaluation de plusieurs groupes d’experts internationaux et du nombre croissant de données disponibles à ce sujet, la vaccination avec un vaccin à ARNm est recommandée pour toutes les femmes enceintes à partir du 2e trimestre. Cette recommandation concerne en particulier les femmes qui présentent une des maladies chroniques associées telles que définies pour les personnes vulnérables pour des formes sévères du COVID-19. La vaccination est en principe également possible au cours du 1er trimestre et peut être effectuée à la demande de la femme.
Nota bene : à l’heure actuelle, les vaccins COVID-19 Vaccine Janssen® ou Nuvaxovid® ne sont pas recommandés pour les femmes enceintes ou allaitantes.
Les preuves toujours plus nombreuses de la sécurité et de l’efficacité des vaccins à ARNm pendant la grossesse confirment que les avantages de la vaccination contre le COVID-19 l’emportent clairement sur les possibles risques (CDC Pregnancy Registry, Public Health England, Shanes 2021, Theiler 2021, Trostle 2021). Ce constat est sans cesse étayé par de nouvelles preuves et continue d’être observé attentivement.
Les femmes enceintes ont un risque significativement accru de forme sévère du COVID-19, surtout en ce qui concerne la nécessité d’un séjour en soins intensifs, d’intubation et de ventilation. Leur risque de mortalité est également accru (Chinn J, 2021 ; Villar J, 2021). En outre, le risque de naissance prématurée (avec les conséquences que cela peut entraîner pour le nouveau-né) est clairement plus élevé.
La vaccination avant ou pendant la grossesse protège la femme et l’enfant à naître et est également recommandée dans d’autres pays (dont le Royaume-Uni, les États-Unis et la France). Des études montrent que les anticorps contre le SARS-CoV-2 produits par les femmes enceintes vaccinées sont transmis à l’enfant à naître (Halasa N, 2022). Plus d’un million de femmes enceintes ont déjà été vaccinées dans le monde (OMS). En particulier les femmes qui envisagent une grossesse devraient se faire vacciner contre le COVID-19. La vaccination est aussi recommandée pendant la période d’allaitement.
Une vaccination de rappel est recommandée aux femmes enceintes à partir du 2e trimestre.
Il n’est pas nécessaire que la femme donne son consentement par écrit ou qu’elle présente un certificat ou une ordonnance médicale.
Pour plus d’informations :
FAQ « En tant que mère, puis-je me faire vacciner après l’accouchement et pendant l’allaitement ? »
FAQ « Vaccination de rappel (« booster ») après une vaccination complète : pour qui et quand ? »
Oui, le vaccin est recommandé pour les mères après l’accouchement et pendant la période d’allaitement.
La vaccination avec un vaccin à ARNm est actuellement recommandée pendant l'allaitement.
Si des symptômes indésirables légers ou modérés, tels que des douleurs au niveau des membres, de la fièvre ou des céphalées, apparaissent après la vaccination, la mère peut continuer d’allaiter si elle en a envie. Sinon, un pompage peut être une alternative pendant un certain temps. Des recommandations et des conseils spécifiques peuvent être donnés par les médecins traitants/traitantes, les consultants en lactation ou les sage-femmes.
Les données disponibles suggèrent un transfert d’anticorps au nourrisson (Kelly CJ, 2021 ; Golan et al., 2021) via le lait maternel.
Si une femme se fait vacciner pendant le 1er trimestre d’une grossesse sans savoir qu’elle est enceinte, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Elle peut compléter la vaccination à ARNm en recevant la deuxième dose du vaccin à partir du 2e trimestre. D’autres pays n’excluent pas explicitement la vaccination avec un vaccin à ARNm des femmes enceintes pendant le 1er trimestre (Royaume-Uni, États-Unis). La vaccination est en principe possible au cours du premier trimestre et peut être effectuée à la demande de la femme.
Il n’existe aucune étude concernant les conséquences de la vaccination sur les menstruations.
Toutefois, certains éléments suggèrent qu’une infection au COVID-19 peut perturber temporairement le cycle menstruel. Par ailleurs, le stress lié à la pandémie peut provoquer les mêmes effets.
En définitive, il convient probablement d’évaluer l’influence d’une infection ou d’une vaccination contre le COVID-19 sur les menstruations au même titre que toute autre infection ou vaccination.
Il est donc possible que la vaccination affecte le cycle menstruel à court terme. Cependant, on ne connaît pas d’effets à long terme ni de conséquences négatives sur la fertilité.
Pour toute question spécifique, nous renvoyons les professionnels de la santé à la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique (SSGO) et à la Société suisse de médecine de la reproduction (SSMR).
Facturation et remboursement
Pour les personnes ayant une assurance-maladie obligatoire (AOS) en Suisse, les assureurs-maladie assument le coût de la prestation de vaccination (information, indication, acte de vaccination avec observation post-vaccinale, documentation administrative, délivrance de l’attestation et du certificat de vaccination) dans les sites de vaccination désignés par les cantons et gérés par des médecins (p. ex. les centres de vaccination, les unités mobiles, les hôpitaux, les cabinets médicaux), ainsi que ceux du vaccin et du matériel d’injection nécessaire. Aucune franchise n’est prélevée.
La Confédération finance le transport et la distribution des vaccins aux cantons ainsi que les coûts excédant cinq francs par dose (vaccin et matériel d’injection). Elle assume également les coûts des vaccinations effectuées en pharmacie. En outre, la Confédération prend en charge le coût des vaccinations des personnes suivantes : personnes sans AOS domiciliées en Suisse (p. ex. travailleurs détachés, étudiants, collaborateurs de services diplomatiques ou consulaires et d’organisations internationales ainsi que les membres de leur famille, retraités) ; les frontaliers sans AOS ; les Suisses de l’étranger sans AOS ainsi que les membres de leur famille proche qui vivent dans le même ménage et n’ont pas la nationalité suisse (partenaires, enfants, parents, beaux-parents) et les personnes dont la vaccination sert à protéger indirectement des personnes vulnérables.
Les cantons prennent en charge les coûts de l’organisation des vaccinations et de la logistique sur leur territoire, ainsi que la quote-part de l’AOS. En raison des prestations propres des cantons, la quote-part est considérée comme étant réglée.
Les modalités de facturation et le montant du remboursement (forfaits) de la vaccination contre le COVID-19 prise en charge par l’AOS sont réglés dans une convention tarifaire spécifique. Les règles relatives à la prise en charge des coûts concernant les vaccinations effectuées en pharmacie ainsi que les personnes sans AOS sont fixées dans l’ordonnance sur les épidémies (OEp ; art. 64a à 64c).
Les informations et les conseils relatifs à la vaccination contre le COVID-19 sont fournis non seulement dans le cadre de la campagne de vaccination au moyen des nombreux outils d’information, mais aussi via la hotline de l’OFSP. Le montant forfaitaire par vaccination couvre l’ensemble des prestations liées à la vaccination, à savoir l’information sur le vaccin, la vérification du statut vaccinal, l’anamnèse vaccinale et l’exclusion de contre-indications, le recueil du consentement, l’administration du vaccin avec observation post-vaccinale, la délivrance de l’attestation de vaccination incluant le certificat COVID et la documentation administrative. Si des personnes présentant un risque particulier (notamment les personnes ayant eu de fortes réactions allergiques, les personnes immunosupprimées, les femmes enceintes, ainsi que l’évaluation des bénéfices et des risques d’une vaccination de rappel au cas par cas pour les professionnels de la santé travaillant dans des domaines de soin particulièrement exposés et le personnel soignant et d’encadrement des EMS et des institutions pour personnes âgées) sollicitent, en plus, les conseils de leur médecin traitant, ces prestations peuvent être facturées séparément selon TARMED. Ces dernières sont alors prises en charge par l’AOS et soumises à la participation aux coûts (franchise et quote-part).
Les médecins peuvent adhérer à la convention tarifaire. Ils peuvent s’adresser à ce sujet au service cantonal compétent.
La Confédération prend en charge le coût des vaccinations effectuées en pharmacie. Le vaccin est gratuit pour les personnes qui appartiennent à un groupe cible défini dans la stratégie de vaccination et dans les recommandations de vaccination de la CFV et de l’OFSP. Les conditions relatives à la prise en charge des coûts sont réglées aux art. 64a et 64b de l’ordonnance sur les épidémies (OEp).
De plus amples informations ressortent de la fiche d'information sur le financement de la vaccination contre le COVID-19 (PDF, 251 kB, 14.12.2021) au paragraphe concernant la prise en charge des coûts.
Questions d’ordre général
Les professionnels de la santé ayant des questions sur la vaccination contre le COVID-19 peuvent appeler la ligne d’information téléphonique sur le coronavirus qui leur est réservée, au +41 58 462 21 00 (tous les jours de 7 h à 20 h).
Pour les questions spécifiquement cantonales, il convient de s’adresser aux services cantonaux.
Certificat COVID
Les certificats COVID, également reconnus dans l'UE et au sein d'un nombre croissant de pays, attestent d'une vaccination contre le COVID-19, d'une guérison ou d'un résultat de test SARS-CoV-2 négatif (fourni par un test PCR ou un test rapide antigénique). Le certificat COVID est fourni sous forme électronique ou sur papier avec un code QR. Toutes les informations contenues dans le certificat figurent dans le code QR, qui contient une signature numérique, et ne peuvent donc pas être falsifiées.
Les cantons se chargent de désigner les émetteurs. La Confédération met à disposition une application Internet et des interfaces techniques pour se connecter à des systèmes tiers, lesquels permettent l'émission des certificats COVID.
Les émetteurs désignés disposent de divers moyens d'émission de certificats COVID:
- l'application Internet (https://www.covidcertificate.admin.ch/),
- Intégration au moyen d'une interface dans des systèmes primaires tels que les systèmes d'information de cabinets médicaux, de pharmacies ou de laboratoires, ou des plateformes de vaccination cantonales.
L'Office fédéral de l'informatique et de la télécommunication (OFIT) envoie les données d'accès. Pour qu'il vous transmette les vôtres, le canton doit vous désigner comme émetteur dis-posant du rôle «superutilisateur». Ce rôle permet d'autoriser des personnes supplémentaires. Vous trouverez la marche à suivre à ce sujet sous: https://www.eiam.admin.ch/dmggg?l=de
En cas de vaccination ou de test, l'émission de certificats COVID fait l'objet d'une indemnisation forfaitaire. Le forfait pour la vaccination comprend la documentation correspondante, et le forfait pour le test comprend la transmission du résultat. Les personnes qui demandent un certificat COVID ne doivent rien payer, sauf pour les émissions répétées en cas de perte du certificat.
L'application «COVID Certificate» de la Confédération permet d'ajouter (par numérisation, importation ou envoi), de sauvegarder et de présenter des certificats COVID. Cette application peut être téléchargée gratuitement. Elle permet aussi aux détenteurs de certificats de générer des codes de transfert, que les émetteurs peuvent utiliser pour transférer en toute sécurité le certificat directement dans l'application («In-App Delivery»).
Pour vérifier la validité des certificats COVID, la personne qui effectue le contrôle doit recourir à l'application «COVID Certificate Check» de la Confédération, qui permet de vérifier en toute sécurité les certificats COVID. Cette application peut aussi être téléchargée gratuitement.
Le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence a accompagné la cons-truction et l'exploitation du système de certificats COVID et a accordé la plus haute priorité à la protection des données. Ainsi, aucune donnée personnelle ou liée à la santé de personnes en possession d'un certificat n'est enregistrée sur les systèmes centraux de la Confédération.
Les émetteurs doivent en outre tenir compte de la législation en matière de protection des données du canton concerné, en particulier lors de l'émission des certificats COVID hors de l'application. Lors de la transmission de certificats COVID, les émetteurs doivent s'assurer qu'ils parviennent aux demandeurs de manière sûre et dans le respect de la protection des données.
Pour émettre un certificat COVID, vous avez besoin des informations suivantes:
- Informations fiables sur la personne qui demande le certificat (nom, prénom, date de naissance) certifiées par une pièce d'identité officielle de la personne concernée;
- Indications spécifiques qui prouvent la vaccination, le test ou la guérison.
Oui, à condition que vous vous soyez déjà identifié de manière univoque sur le réseau HIN en utilisant le service d'identification vidéo. Il est nécessaire d'avoir été enregistré en tant qu'émetteur par votre autorité cantonale et d'avoir terminé la procédure d'inscription auprès du canton compétent.
Oui, pour que vous puissiez utiliser l'application servant à générer des certificats COVID conformément aux règles, une identification univoque de votre personne doit être effectuée. Vous pouvez vous identifier sous: https://community.hin.ch/de/step-up-prozess-fu- er-eine-epd-konforme-eid/.
Oui, à condition que le système d'information de cabinet médical que vous utilisez soit compatible avec l'interface de l'OFIT, c'est-à-dire qu'il recoure au service de vaccination d'AD Swiss. Vous pouvez également demander au fournisseur du système d'information de votre cabinet d'utiliser l'interface avec la solution de certificat COVID. L'OFIT et HIN (pour l'authentification) offrent cette possibilité d'intégration afin que vous puissiez accéder au service de la Confédération servant à générer des certificats COVID à partir de votre système primaire sur la base de votre identité HIN univoque.
La fonction «mot de passe à usage unique» (one-time password, OTP) est une composante de sécurité supplémentaire, utile pour l'établissement de certificats COVID sur votre système primaire intégré. Une fois connectée à l'application Internet de la Confédération, toute personne autorisée peut obtenir un mot de passe à usage unique, puis l'utiliser en tant que moyen d'authentification personnel dans le système de certificats de la Confédération pour toute la durée de la session qu'elle a ouverte dans le système lié. Comme le mot de passe à usage unique est associé à la personne chargée de l'émission et que celle-ci est juridiquement responsable de l'usage qui en est fait, il ne doit pas être transmis à des tiers ni utilisé par des tiers.
Les émetteurs qui génèrent un certificat COVID à partir de leur système au moyen de l'interface du système de certificats doivent copier le mot de passe à usage unique dans leur système primaire. Le mot de passe à usage unique n'est pas nécessaire pour émettre des certificats COVID dans le portail Internet de la Confédération. Le mot de passe à usage unique est valable douze heures. Il faut ensuite en générer un nouveau.
L'administration cantonale compétente peut restreindre les autorisations à des types de certificats particuliers. En outre, elle peut prévoir l'accès à travers un système primaire (par ex. système d'information de cabinet médical, de laboratoire ou de pharmacie) ou l'accès direct par Internet. Si vous ne disposez pas des autorisations requises, veuillez vous adresser au service cantonal compétent.
Les émetteurs et les autorités cantonales compétentes révoquent un certificat à la demande de son titulaire si ce dernier établit de manière crédible:
- que le certificat COVID contient des indications fausses, ou
- que des erreurs répétées se sont produites lors de la vérification de l'authenticité, de la validité ou de l'intégrité du certificat.
Les émetteurs sont tenus de révoquer d’office et sans délai les certificats qu’ils ont établis s’ils sont incorrects ou qu'ils ont été délivrés à tort. En outre, les certificats doivent être révoqués si le contenu qu'ils attestent n'est pas ou plus conforme aux prescriptions légales.
Dans la pratique, nous recommandons de révoquer uniquement les certificats COVID qui n'auraient pas dû être émis. Leur révocation n'est pas nécessaire en cas de coquille (par ex. si le nom ne correspond pas à celui de la pièce d'identité officielle). Il suffit dans ce cas d'émettre un nouveau certificat COVID correct.
Après leur émission, les certificats COVID ne peuvent pas être modifiés ou mis à jour sans perdre leur validité, car ils sont signés électroniquement au moment de leur création et de ce fait «scellés». C'est pourquoi le certificat COVID d'une personne doublement vaccinée ne sera pas mis à jour si cette personne reçoit une troisième dose de vaccin. À la place, elle recevra un nouveau certificat de vaccination COVID, qui contiendra les nouvelles informations. Il n'y a pas besoin de supprimer l'ancien certificat COVID, et on peut l'utiliser dans la limite de sa validité. Cependant, les règles de contrôles qui s'appliquent sont susceptibles de changer (par ex. en ce qui concerne le calcul de la période de validité avec les applications).
Les preuves suivantes sont acceptées:
- documentation correspondante dans le dossier médical ou la documentation primaire;
- certificat international de vaccination conforme au modèle de l'annexe 6 du règlement sanitaire international (2005) du 23 mai 2005, avec mention du vaccin administré et muni de la signature et du cachet du service responsable;
- attestation que la vaccination a eu lieu, établie par ex. par un centre de vaccination cantonal;
- carnet de vaccination mentionnant le vaccin administré et muni de la signature ou du cachet du service responsable en Suisse;
- autres justificatifs suisses ou étrangers équivalents aux justificatifs cités aux points 1 à 3.
Veuillez noter qu'en plus de préciser le vaccin administré, la documentation doit indiquer le schéma de vaccination (recommandation de vaccination).
Selon les recommandations actuelles, un certificat de vaccination COVID peut être émis après la vaccination complète (immunisation de base) selon la recommandation de vaccination de l'Office fédéral de la santé publique complète ou après la vaccination de rappel («booster»). Il est possible d'établir des certificats pour des séries de vaccination incomplètes (1/2 = «une des deux doses nécessaires administrée»), mais ils ne constituent pas des certificats COVID valables pour le contrôle.
- Nom et prénom(s) de la personne (conformément à la pièce d'identité): Jean Bonmodèle
- Date de naissance: JJ.MM.AAAA
- Maladie: COVID-19
- Dose: par ex. 2/2 (dose de vaccin administrée ou série nécessaire pour l'immunisation complète) ou 3/3, en cas de vaccination de rappel
- Type de vaccin: par ex. COVID-19 mRNA vaccine
- Produit: par ex. COVID-19 Vaccine Moderna
- Fabricant: par ex. Moderna Biotech Spain S.L.
- Date de vaccination: JJ.MM.AAAA
- Pays de vaccination: par ex. Suisse
Les scénarios suivants présentent les figures du modèle de données correspondant aux diverses numérotations. Vous trouverez ici (PDF, 132 kB, 06.05.2022) la présentation détaillée de scénarios fréquents incluant des combinaisons de vaccins non homologués en Suisse (liste non exhaustive).
En principe, les règles suivantes s'appliquent pour l'émission de certificats de vaccination COVID. Les informations relatives aux doses de vaccin administrées (X) et nécessaires (Y) doivent être saisies comme suit:
- Dernière dose d'une vaccination en deux doses (par ex. avec ARN messager) sans in-fection préalable:
- 1/2: vaccination incomplète (non valable pour les voyages ou les lieux qui exi-gent un certificat COVID)
- 2/2: vaccination complète (immunisation de base)
- 3/3, 4/4, etc.: vaccination de rappel («booster») - Dernière dose d'une vaccination en deux doses (par ex. avec ARN messager) avec in-fection préalable (le nombre de doses nécessaires Y doit toujours être égal à 1):
- 1/1: vaccination complète après guérison
- 2/1, 3/1, 4/1, etc.: vaccination de rappel («booster») après guérison - Dernière dose d'une vaccination en une dose (par ex. Janssen) sans infection préa-lable:
- 1/1: vaccination complète
- 2/1: vaccination de rappel («booster»)
À titre d'illustration, nous vous présentons ci-dessous les cas les plus importants.
Scénario | Fig. du modèle de données | Explication |
---|---|---|
Série de vaccins complète | 2/2 1/1 pour un schéma vaccinal à une dose |
Les champs «Doses reçues» et «Doses nécessaires» sont remplis en conséquence. Si les deux champs indiquent le même nombre de doses, la série de vaccins est réputée complète. |
Série de vaccins incomplète | 1/2 | Le champ «Doses reçues» contient un nombre inférieur à celui du champ «Doses nécessaires». Dans ce cas, la série de vaccins est réputée incomplète. Dans certains cas, l'émission de certificats COVID sur la base d'une série de vaccins incomplète peut être justifiée, par ex. pour apporter une preuve de vaccination infalsifiable, si la personne concernée déménage à l'étranger et qu'elle y reçoit les doses de vaccin manquantes. |
La personne a déjà contracté le COVID-19 (et est guérie) | 1/1 | Selon la recommandation de vaccination actuelle, une seule vaccination est requise pour obtenir l'immunisation de base, même pour un schéma vaccinal à deux doses. Les champs «Doses reçues» et «Doses nécessaires» sont remplis l'un et l'autre par le chiffre 1. Si le même nombre apparaît dans les deux champs de données, la série de vaccins est réputée complète. L'émission d'un certificat de vaccination COVID pour les personnes vaccinées 1/1 n'est possible que si l'infection au COVID-19 a eu lieu un certain temps avant la dose de vaccin. Les personnes infectées après la première dose ne reçoivent pas de certificat de vaccination COVID 1/1, mais un certificat 1/2, qui n'a toutefois pas d'utilité en Suisse. Par contre, un certificat de guérison peut être émis. |
Vaccins pour lesquels une seule vaccination est nécessaire (Janssen) | 1/1 | Pour les vaccins homologués ne nécessitant qu'une seule dose pour une obtenir l'immunisation, le chiffre 1 figure dans les champs «Doses reçues» et «Doses nécessaires». Si le même nombre apparaît dans les deux champs de données, la série de vaccins est réputée complète. |
Vaccination de rappel | 3/3 | Une immunisation de base avec deux doses de vaccin suivie d'une vaccination de rappel permet d'obtenir un certificat COVID 3/3. Il s'agit du cas d'application standard de la vaccination de rappel. |
Vaccination de rappel après une immunisation de base complète en une dose | 2/1 | Les personnes qui ont reçu une seule dose de vaccin pour atteindre l'immunisation de base tout en respectant entièrement le schéma vaccinal de l'immunisation de base (vaccin Janssen ou guérison au COVID-19 confirmée avec le bon intervalle) reçoivent un certificat COVID 2/1 comme preuve de la vaccination de rappel. Le chiffre 2 correspond au nombre de doses de vaccin reçues. Le chiffre 1 indique qu'une dose de plus qu'il n'en faut pour respecter le schéma d'immunisation de base a été administrée. Cela signifie que la personne a reçu la dose de rappel. Ce schéma sera mis en place par l'UE le 1er février 2022 et repris par la Suisse. |
Personne qui, après une immunisation de base complète, a guéri du COVID dans un intervalle de quatre mois ou plus | 2/2 | Les personnes qui ne peuvent pas effectuer de vaccination de rappel parce qu'elles ont contracté le COVID-19 pendant l'intervalle nécessaire pour l'immunisation de base (intervalle de quatre mois ou plus) ne peuvent pas recevoir de certificat pour la vaccination de rappel. Le certificat COVID 2/2 obtenu grâce à l'immunisation de base peut être utilisé jusqu'à la fin de sa validité. De même, le certificat de guérison COVID est aussi valable. |
Quiconque a eu la confirmation de son infection au SARS-CoV-2 par un test PCR positif (analyse de biologie moléculaire pour le SARS-CoV-2), une analyse immunologique en laboratoire des antigènes du SARS-CoV-2 ou un test rapide antigénique positif peut demander un certificat de guérison COVID.
Le certificat de guérison COVID contient les informations suivantes:
- Nom et prénom(s) de la personne (conformément à la pièce d'identité): Jean Bonmodèle
- Date de naissance: JJ.MM.AAAA
- Maladie dont la personne a guéri: «COVID-19»
- Date du premier résultat de test positif ou date du prélèvement d'échantillon
- Début de la validité: JJ.MM.AAAA
- Fin de la validité: en fonction du pays
En principe, les personnes guéries qui ont effectué auprès d'un centre de dépistage suisse un test dont le résultat était positif peuvent obtenir un certificat COVID dudit centre de dépistage. Si ce n'est pas le cas, ou si le test PCR a été effectué à l'étranger, les personnes concernées peuvent demander un certificat de guérison COVID sur la plateforme nationale de demandes pour le certificat COVID. Elles ne peuvent l'obtenir sur la base d'un test PCR effectué à l'étranger que si elles ont la nationalité suisse, si elles résident en Suisse ou si elles disposent d'un titre de séjour.
En règle générale, les certificats de guérison ne peuvent pas s'appuyer sur un test rapide antigénique effectué avant le 1er octobre 2021 (date du résultat positif).
Scénario |
Description |
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La personne concernée effectue un test rapide antigénique dans un centre de dépistage et obtient un résultat positif. |
Le certificat COVID peut être émis directement dans le système primaire du centre de dépistage au moyen de l'interface API ou par WebUI. Il sera ensuite envoyé électroniquement à la personne concernée. |
La personne concernée possède déjà dans l'application «COVID Certificate» un certificat de guérison COVID fondé sur un test rapide antigénique positif. Le certificat a été émis entre le 24 janvier 2022 et le 16 février 2022 et n'est valable qu'en Suisse. La personne concernée souhaite établir sur cette base un certificat de guérison COVID compatible avec les règles de l'UE. |
Elle peut ouvrir le lien vers le formulaire de demande ad hoc sur la plateforme nationale au moyen de l'affichage détaillé du certificat de guérison suisse. Il est possible de reprendre les informations enregistrées pour remplir automatiquement le formulaire. Le certificat COVID existant est analysé.
Le système de déclaration compare ses données avec celles de la demande. Si la comparaison est concluante, un certificat COVID compatible avec les règles de l'UE est automatiquement généré et envoyé par voie postale à la personne concernée. Si elle ne l'est pas, un collaborateur du canton doit approuver la demande manuellement. |
La personne concernée possède un test rapide antigénique positif effectué entre le 1er octobre 2021 et le 2 mai 2022. Elle souhaite établir rétroactivement un certificat de guérison COVID. |
La personne concernée peut demander un certificat COVID au moyen du formulaire de demande sur la plateforme nationale pour le certificat COVID. Après l'envoi du formulaire, le système de déclaration compare ses données avec celles de la demande. La suite de la procédure diverge selon les cas. En cas de match: le certificat COVID est émis automatiquement et envoyé par voie postale à la personne concernée. En cas de no-match: un collaborateur autorisé du canton doit vérifier si les données de la personne concernée ne se trouvent effectivement pas dans le système de déclaration ou s'il existe un ordre d'isolement. Si aucune des deux conditions n'est remplie, il n'est pas possible d'établir un certificat de guérison COVID compatible avec les règles de l'UE. Remarque: la personne qui effectue la demande peut toujours prendre contact avec le centre de dépistage qui a effectué le test rapide antigénique. Elle a la possibilité de demander si une personne autorisée peut établir un certificat de guérison COVID compatible avec les règles de l'UE sur la base de la documentation primaire. |
Pour pouvoir demander le certificat de test COVID, il faut aussi s'inscrire à un tel test. Quiconque dispose du résultat négatif d'un test PCR (analyse de biologie moléculaire pour le SARS-CoV-2) ou d'un test rapide antigénique (test rapide SARS-CoV-2 avec application par un professionnel selon le standard diagnostic) peut obtenir un certificat de test COVID. Le test doit être effectué par écouvillonnage naso-pharyngé. Les frottis nasaux ne sont pas admis pour l'émission de certificats de test. Les autotests ne donnent pas droit à un certificat COVID. Les tests rapides antigéniques effectués à l'étranger ne permettent pas non plus d'obtenir de certificat COVID. En revanche, les tests répétés proposés sur le lieu de travail ou dans les écoles peuvent donner lieu à des certificats de test.
La durée de validité, calculée à partir du moment où l'échantillon est prélevé, s'élève à 72 heures pour les tests PCR et à 24 heures pour les tests rapides antigéniques.
- Nom et prénom(s) de la personne (conformément à la pièce d'identité): Jean Bonmodèle
- Date de naissance: JJ.MM.AAAA
- Maladie ciblée par le test: COVID-19
- Type de test: «PCR» ou «test rapide SARS-CoV-2»
- Nom du test (pour le test rapide SARS-CoV-2)
- Fabricant du test (pour le test rapide SARS-CoV-2)
- Date et heure du prélèvement de l'échantillon: JJ.MM.AAAA HH:MM
- Résultat du test: «négatif»
- Centre de dépistage ou institution où le test a été effectué
Description | |
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Test PCR | Pour que le certificat COVID soit disponible au plus vite après un résultat négatif au test PCR, il est envoyé directement dans l'application «COVID Certificate». |
Test rapide antigénique | En cas de test rapide antigénique, les certificats COVID peuvent être directement établis par les institutions procédant aux tests. |
Autotest | Les autotests ne donnent pas droit à de certificat COVID. |
Les émetteurs transmettent le certificat COVID de manière rapide et sûre au demandeur et sont responsables du respect de la protection des données lors de la transmission ou de la remise.
En principe, les possibilités suivantes sont prévues pour la transmission ou la remise des certificats, compte tenu à chaque fois des spécificités cantonales:
Transmission par voie analogique
- L'émetteur (par ex. médecin, pharmacie, centre de vaccination) imprime le certificat COVID sur place.
- L'émetteur envoie le certificat COVID par la poste.
Transmission par voie numérique
- Capture du code QR sur place
- Numérisation sur place du code QR dans l'application «COVID Certificate»
- Livraison dans l'application
- Solutions cantonales conformes aux prescriptions sur la protection des données (le canton informe à ce sujet)
- Solutions des émetteurs conformes aux prescriptions sur la protection des données
La fonction «In-App Delivery» (code de transfert) permet aux émetteurs de transmettre un cer-tificat COVID directement dans l'application «COVID Certificate» du demandeur. Le deman-deur peut générer dans l'application «COVID Certificate» un code de transfert valable 30 jours. Grâce à ce code unique, un certificat COVID émis peut être transmis directement dans l'application «COVID Certificate» du demandeur.
Les émetteurs peuvent saisir le code:
- lorsqu'ils génèrent des certificats par l'intermédiaire de la Web-UI, ou
- lorsqu'ils génèrent des certificats par l'intermédiaire d'un système primaire tel qu'un système de laboratoire.
Déroulement:
- Lorsqu'une personne demande un certificat COVID, elle génère un code de transfert dans l'application «COVID Certificate» et le transmet à l'émetteur (par ex. en le lisant, en le montrant sur l'application ou, éventuellement, en le saisissant dans des formulaires).
- L'émetteur saisit le code de transfert ainsi que les données personnelles du demandeur dans son système (Web-UI ou système de laboratoire).
- Le demandeur reçoit le certificat COVID dans l'application «COVID Certificate» automatiquement et de manière sécurisée, conformément aux dispositions légales en matière de protection des données:
o par Web-UI: dès que l'émetteur a généré le certificat COVID;
o par le système de laboratoire: dès que le système du laboratoire dispose d'un résultat de test négatif et qu'il le l'envoie à l'interface de la Confédération pour générer le certificat COVID.
Prise en charge des personnes malades
Les lignes directrices pour les personnes hospitalisées ainsi que les dernières connaissances sur les options de traitement du COVID-19 peuvent être consultées sur le site de la Société suisse d’infectiologie SSI. Les traitements par anticorps monoclonaux sont utilisés pour traiter les patients atteints d’un COVID-19 confirmé et présentant un risque élevé de développer une forme sévère de la maladie. Les anticorps doivent être administrés à un stade précoce de la maladie. Les informations se trouvent sous « Traitements par anticorps ».
D’autres informations se trouvent sur le site de l’OMS.
Une réinfection doit être envisagée si une personne dont l'infection au COVID-19 a été confirmée précédemment développe à nouveau des symptômes évoquant le COVID-19 après sa guérison (c'est-à-dire après un intervalle durant lequel les symptômes avaient clairement diminué).
Le nouveau coronavirus a été associé dans de rares cas à des symptômes similaires à ceux de la maladie de Kawasaki , syndrome appelé dans ce cas syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique associé temporellement au COVID-19 (PIMS-TS (Paediatric Multisystem Inflammatory Syndrome temporally associated with SARS-CoV-2) ou syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C). Des recommandations nationales pour son diagnostic et son traitement ont été élaborées et sont disponibles « COVID-19 – Les recommandations thérapeutiques interdisciplinaires pour le PIMS-TS ont été publiées - pédiatrie suisse (paediatrieschweiz.ch) ».
Chez les enfants, les maladies chroniques ne jouent pas un rôle prépondérant lors d’une infection par le SARS-CoV2. Selon la Société suisse de pédiatrie (Pédiatrie suisse), aucun facteur de risque de forme grave du COVID-19, et donc aucun groupe de personnes particulièrement vulnérables, n’a été identifié. Les enfants et les jeunes atteints de maladie chronique ont généralement un risque deux à trois fois plus élevé d’être hospitalisés avec (plutôt qu’en raison d’) une forme grave de COVID-19 (comme pour les autres infections virales respiratoires telles que l’influenza). Les méta-analyses portant sur les facteurs de risque d’une forme grave de la maladie chez les enfants montrent que les enfants atteints de maladie chronique ont un risque légèrement supérieur de développer une forme grave ou d’être hospitalisés, les données ne permettent toutefois pas de définir le risque lié à des maladies précises. Les enfants atteints d’une autre maladie doivent continuer de suivre les mesures de protection qui étaient déjà appliquées pour leur maladie avant l’apparition du nouveau coronavirus. En cas de questions spécifiques, celles-ci doivent être discutées avec les spécialistes respectifs.
Tests du SARS-CoV-2 et mesures d’isolement
Nous adaptons régulièrement les critères de suspicion, de prélèvement d’échantillons et de déclaration à la situation actuelle. Veuillez toujours respecter les consignes du document PDF « Critères de suspicion, de prélèvement d’échantillons et de déclaration » sur la page Déclaration des maladies infectieuse.
Toutes les personnes présentant des symptômes compatibles avec le COVID-19 devraient être testées. Pour les enfants de moins de 6 ans, la décision de faire un test dépend de la constellation des symptômes, de leur durée, du nombre d’autres enfants symptomatiques dans le groupe et de l’existence ou non d’un contact étroit avec une personne testée positive. Le document Procédure et indications de test chez les enfants symptomatiques jusqu’à l’âge de 6 ans (PDF, 449 kB, 13.07.2021) décrit dans quels cas les enfants de moins de 6 ans doivent se faire tester.
Pour les enfants et adolescents à partir de 6 ans, les procédures et critères de test généraux s’appliquent.
Le critère décisif est :
- l’enfant de moins de 6 ans présentant des symptômes compatibles avec le COVID-19 a-t-il été en contact étroit avec une personne symptomatique âgée de plus de 6 ans ? Si le résultat du test de cette personne est positif, l’enfant doit également rester à la maison et être testé. Si le résultat est négatif, il peut retourner à l’école ou dans la structure d’accueil 24 heures après la disparition de la fièvre et l’amélioration significative de la toux.
Si l’enfant n’a pas été en contact avec une personne infectée tout en présentant des symptômes comme une forte toux ou de la fièvre, il y a lieu de suivre la procédure décrite à la lettre B du document Procédure et indications de test chez les enfants symptomatiques jusqu’à l’âge de 6 ans (PDF, 449 kB, 13.07.2021) . Dans ce cas, il est essentiel de connaître l’état de santé général de l’enfant et la durée des symptômes.
Les enfants < 6 ans ayant seulement un rhume, une toux légère et/ou un mal de gorge peuvent continuer à fréquenter l’école ou les structures d’accueil.
Une personne dont le résultat du test PCR est négatif mais qui présente des symptômes compatibles avec le COVID-19 doit rester chez elle jusqu’à 24 heures après la disparition des symptômes (indépendamment du temps écoulé depuis que les symptômes ont commencé), conformément aux recommandations pour maîtriser la propagation d’autres infections respiratoires virales (p. ex. grippe).
Lors d’un test rapide antigénique négatif avec persistance, modification ou aggravation des symptômes, la possibilité d’un faux négatif doit être considérée. Dans ces cas, un nouveau test – si possible par PCR – est indiqué.
Une intervention chirurgicale élective doit être pratiquée au plus tôt sept semaines après le début de la maladie et seulement quand les symptômes ont disparu. Dans le cas d'interventions urgentes, une consultation interdisciplinaire est nécessaire pour évaluer les risques.
Pour plus d’information, voir le site de la Société suisse d’anesthésiologie et Réanimation.
Les tests sérologiques fournissent des preuves d'une infection ou d'une vaccination antérieure. Ils sont très utiles pour les études de population, par exemple pour surveiller le développement de l'immunité collective. Au niveau individuel, ils ne sont actuellement pas recommandés car ils ne donnent que des indications limitées sur le degré et la durée de protection contre une possible (ré)infection par le SARS-CoV-2. Si un test est néanmoins réalisé chez une personne non vaccinée et que le résultat est positif, cela signifie que la personne testée a été en contact avec le virus.
Oui. Il est obligatoire de déclarer les cas de COVID-19. Une déclaration clinique doit être effectuée dans certains situations.
Nous adaptons régulièrement les critères de suspicion, de prélèvement d’échantillons et de déclaration à la situation actuelle.
Veuillez toujours respecter les consignes du document PDF Critères de suspicion, de prélèvement d’échantillons et de déclaration (PDF, 449 kB, 11.05.2022) sur la page Déclaration des maladies infectieuse.
Recommandations spécifiques et directives
Il est important que toutes les personnes vulnérables se posent la question de savoir si elles souhaitent ou non recourir à la ventilation artificielle et à un traitement de soins intensifs en cas de maladie grave. Les professionnels de la santé ont un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation du public à la question des directives anticipées. La SSMI demande à tous les professionnels de la santé de soutenir activement les personnes vulnérables dans le cadre de leur traitement lorsqu’elles remplissent de telles directives. Les personnes qui ont déjà rempli un exemplaire doivent vérifier qu’il soit à jour.
Beaucoup de personnes âgées et d’adultes souffrant de maladies graves ou chroniques souhaitent cesser les mesures visant à prolonger la vie. Dès lors, il est important de discuter en amont et si possible avec les proches, de la procédure et des objectifs du traitement en cas de pneumonie sévère. Si une personne ne veut pas être intubée ou ne veut même plus être hospitalisée, il est judicieux de le mentionner explicitement dans des directives anticipées.
Pour les personnes âgées et/ou les adultes gravement malades qui ne souhaitent pas se soumettre à un traitement médical intensif, il convient de garantir des soins palliatifs de qualité, que ce soit à l’hôpital, à domicile ou dans un établissement médico-social. Les mesures de médecine palliative appropriées permettent d’atténuer les symptômes éprouvants. Une information précoce sur les possibilités offertes par les soins palliatifs permet de réduire l’anxiété.
L’association spécialisée palliative ch a publié des brochures concernant la discussion anticipée et sur les objectifs options de traitements palliatifs dans les hôpitaux, à domicile et dans les établissements médico-sociaux. Voir notamment les Recommandations pour les médecins généralistes : 211216_Recommandations_generalistes.pdf (palliative.ch)
La FMH a publié sur son site internet un modèle directives anticipées à télécharger. https://www.fmh.ch/fr/prestations/droit/directives-anticipees.cfm
Les institutions suivantes offrent des services de conseil
Dialog Ethik (seulement en Allemand) :
https://www.dialog-ethik.ch/angebot/beratung-fuer-patienten-und-angehoerige/patientenverfuegung-und-vollmacht
Croix-Rouge suisse :
https://prevoyance.redcross.ch/directives-anticipees/
Femmes enceintes, nouveau-nés et population migrante
Sur la base des connaissances actuelles, l’OFSP, en collaboration avec la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique (SSGO), a conclu que les femmes enceintes font partie des personnes vulnérables. Elles devraient donc se vacciner. Elles peuvent aussi continuer à particulièrement se protéger en suivant les recommandations de la page « Voici comment nous protéger ».
La Société suisse de gynécologie et d’obstétrique publie de plus régulièrement des informations spécialisées.
La Fédération suisse des sages-femmes publie également des informations sur les affections liées au COVID-19.
Déterminez de quelle langue il est question. En cas d’incertitude, le document ci-après peut vous aider à l’identifier (voir lien ci-dessous). Vous pouvez contacter un service régional d’interprétariat téléphonique.
Offres d’interprétariat téléphonique :
https://www.inter-pret.ch/fr/angebote/services-dinterpretariat-regionaux-44.html
Tableau d’identification des langues (document en allemand) :
https://www.0842-442-442.ch/files/content/Angebot/Infothek%20DE/Formulare/190401_Spracherkennungstabelle_Telefondolmetschen.pdf
L'OFSP a publié sur son site Internet des informations dans plusieurs langues de la population migrante. Ces informations peuvent être imprimées ou téléchargées sous forme de fichier PDF : documents à télécharger dans différentes langues.
Afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus, il est très important que tout le monde, quel que soit le statut de séjour, bénéficie d’un traitement adéquat et comprenne les mesures de protection. Les sans-papiers qui sont dépourvus d’assurance-maladie ont eux aussi droit à une assistance en situation d’urgence. Ils disposent également du droit suivant : leurs données personnelles ne peuvent pas être transmises à des tiers (police et services de migration inclus). La divulgation de données et la violation de la confidentialité peuvent faire l’objet de sanctions pénales.
Si vous traitez des sans-papiers, rendez-les attentifs au fait que le personnel soignant (et les interprètes) ainsi que vous-même respecterez le secret médical. S’il s’agit de sans-papiers non assurés, contactez le centre d’accueil de votre canton.
Services de consultation pour les sans-papiers en Suisse
http://www.sans-papiers.ch/index.php?id=92&L=2
Plate-forme nationale pour les soins de santé aux sans-papiers
http://www.sante-sans-papiers.ch/FR/le-droit-a-la-sante.html
Vous trouverez notamment sur cette plate-forme le document suivant : Corona : que faire avec ou sans assurance maladie ? (informations en français, en allemand, en portugais, en espagnol et en anglais).
http://www.sans-papiers.ch/fileadmin/user_upload/Corona-Information_was_tun_mit_oder_ohne_KK_versch._Sprachen.pdf
Vous trouverez des questions et des réponses sur la grossesse et la vaccination contre le COVID-19 à la rubrique Vaccination COVID-19.
Mesures de protection
La personne concernée fera un autocontrôle attentif des symptômes dans les jours qui suivent. Elle portera un masque adéquat et veillera à maintenir une hygiène des mains irréprochable. En cas d’apparition de symptômes elle doit rester à la maison et faire un test.
L’OFSP ne recommande pas aux personnes malades d’aller travailler. Il est vital que le personnel de santé n’infecte pas des personnes vulnérables ou des collègues de travail.
Dans les institutions de soins, les professionnels de la santé ne devraient pas travailler s’ils sont malades. Pour les questions juridiques et financières, voir le document de Curaviva Suisse et Senesuisse « Brèves réponses aux questions juridiques (Q&A) relatives au coronavirus».
La FMH a élaboré un plan de protection pour les cabinets médicaux et le secteur ambulatoire.
La SSO a élaboré un plan de protection pour les cabinets dentaires, qui précise les détails concernant l’ouverture des cabinets.
Dernière modification 17.05.2022
Contact
Office fédéral de la santé publique OFSP
Infoline pour les professionnels de la santé
Tél.
+41 58 462 21 00