Termes de A à Z

Macromolécules organiques formant la substance vectrice de l’information génétique (ADN), servant à la transmission de signaux dans les cellules et permettant ou accélérant des réactions biochimiques.

Assemblage de particules faiblement liées, de petits agrégats ou d’une combinaison des deux. La surface des agglomérats est approximativement comparable à la somme des surfaces de ses composants. Les agglomérats sont aussi désignés comme particules secondaires.

particules fortement liées entre elles. La surface de l’agrégat peut être significativement plus petite que la somme des surfaces de ses composants. Les agrégats font aussi partie, comme les agglomérats, des particules secondaires.

Attribution d’éléments dans un ensemble donné ; dans le cas d’une transplantation d’organes, attribution d’organes à des receveurs.

Transplantation d’un organe d’un individu à un autre, appelée aussi greffe allogénique ou allogène. Le donneur et le receveur appartiennent à la même espèce, mais sont génétiquement différents, sauf s’ils sont jumeaux monozygotes (= homozygotes).

Cavité dans les poumons où l’oxygène est transmis au sang, et le dioxyde de carbone rejeté dans l’air ambiant.

Maladie caractérisée par la diminution du nombre de cellules sanguines dans le sang en raison d’une baisse de la formation de ce type de cellules dans la moelle osseuse.

Brusque réduction de l’apport d’oxygène dans le muscle cardiaque, accompagnée de douleurs dans la cage thoracique. L’angine de poitrine est généralement le signe précurseur d’un infarctus du myocarde.

Procédés employés pour réduire le nombre d'agents pathogènes sur les surfaces, les matériaux et objets ou au niveau d'une plaie, afin d'éviter les infections.

Modification pathologique des artères comprenant un durcissement, un épaississement ou une perte d’élasticité des parois artérielles, ce qui conduit à une baisse ou à une interruption du flux sanguin.

Inflammation de l’articulation qui se caractérise entre autres par des douleurs, des tuméfactions (enflures) et une limitation des mouvements. On distingue, selon les causes, différentes formes d’arthrite.

Transplantation d’organe dans laquelle le donneur et le receveur sont la même personne (aussi appelée greffe autologue).

Médicament administré pour éviter une réaction de rejet après une transplantation d’organe.

Organisme chargé de la conservation et de l’attribution réglementées de cornées à des fins de transplantation.

Organisme chargé de la conservation de tissus (humains) utilisés à des fins médicales (transplantations).

Ou blastula : stade du développement embryonnaire correspondant au cinquième jour environ après la fécondation de l’ovule.

Canal reliant le foie au duodénum avec une ramification, le conduit cystique, en provenance de la vésicule biliaire. Le canal cholédoque conduit la bile, une sécrétion digestive, soit directement dans le duodénum, soit vers la vésicule biliaire pour y être stockée.

Cellules précurseurs aptes à se différencier en différents types de cellules.

Cellules souches qui, contrairement aux cellules souches embryonnaires, peuvent être prélevées sur un sujet adulte.

Hôpital disposant de services spécialisés dans lesquels sont pratiquées des transplantations d’organes.

Traitement médicamenteux utilisé en cas de tumeur ou de maladie infectieuse afin de freiner la croissance des cellules cancéreuses ou des agents infectieux, ou bien de les tuer. Les cellules saines du patient doivent être épargnées autant que possible.

Médicament administré pour inhiber l’activité du système immunitaire (système de défense de l’organisme) afin d’empêcher ou d’atténuer les réactions de rejet. A l’origine tirée d’un champignon, la ciclosporine est actuellement un produit de synthèse.

Dispositif mécanique remplaçant partiellement ou totalement le cœur dans son rôle de pompe. Il n’existe encore aucun système capable d’assumer ce rôle parfaitement.

Le Comité national du don d’organes (CNDO) s’engage en faveur de la promotion du don d’organes et œuvre indépendamment des receveurs. Le CNDO fait partie de Swisstransplant depuis 2009. Il a pour tâches de garantir l’échange d’informations et la coordination entre les réseaux de donneurs et Swisstransplant.

Préparation d’un receveur de cellules souches du sang avant la greffe de cellules souches du sang prélevées chez un donneur.

Membrane protectrice transparente qui recouvre la partie extérieure du globe oculaire. Les rayons lumineux peuvent la traverser et ainsi atteindre la rétine.

Terme générique couramment utilisé pour désigner l’hormone glucocorticoïde produite par les glandes surrénales, aussi appelée hormone du stress. La cortisone a différentes fonctions importantes. Elle est utilisée comme médicament pour lutter contre l’inflammation dans différentes maladies et pour prévenir les réactions de rejet dans les transplantations.

Donation after brain death. Prélèvement d’organes sur une personne décédée d’une lésion cérébrale directe et sévère, par exemple en raison d’une hémorragie cérébrale sévère ou d’un traumatisme cranio-cérébral grave.

Donation after circulatory death. Prélèvement d’organes sur une personne décédée d’un arrêt circulatoire persistant, par exemple en raison d'un infarctus du myocarde grave.

Instrument permettant de prélever des fragments de peau plus ou moins épais suivant le réglage de la lame (0,2 mm au minimum). Le terme de « dermatome » peut aussi désigner une tumeur cutanée ou un segment de peau.

Tissu conjonctif de la peau situé en dessous de l’épiderme, richement vascularisé et contenant des cellules sensorielles.

Elimination, au moyen de membranes semi-perméables, des substances contenues dans le sang qui sont normalement évacuées par l’urine (voir aussi « Hémodialyse » et « Hémofiltration »). Ce traitement est mis en œuvre en cas d’insuffisance ou de défaillance rénale. Dans la dialyse péritonéale, c’est le péritoine qui sert de membrane.

Processus au cours duquel une cellule souche se transforme pour devenir une cellule somatique remplissant une fonction spécifique.

Dispositions relatives au règlement de questions financières, personnelles ou médicales pour le cas d’urgence où la personne concernée n’est plus en mesure de prendre elle-même une décision pour cause de maladie ou de décès.

Certains organes, tissus et cellules peuvent faire l’objet d’un don par une personne vivante. Il s’agit en particulier des reins, de parties du foie et des poumons ainsi que des cellules souches du sang.

Par dosimétrie, on entend la mesure du rayonnement qui est significatif pour l'évaluation des risques liés aux rayonnements. On le mesure, par exemple, au moyen du dosimètre du corps entier ou du dosimètre des extrémités.

Premier tronçon de l’intestin grêle, dans lequel les sucs pancréatiques et biliaires se mélangent aux aliments absorbés. Ce processus a pour effet de neutraliser les sucs gastriques et d’activer d’autres processus de digestion. C’est dans le duodénum que les substances solubles dans l’eau sont absorbées par l’organisme (glucose notamment).

Oblitération brusque d’un vaisseau sanguin par un corps insoluble entraîné par la circulation sanguine (caillot de sang p. ex.).

Premier stade du développement dans l’utérus, allant de la fécondation jusqu’à la formation des organes (chez l’être humain : les huit premières semaines après la fécondation).

Dilatation lentement progressive des poumons.

Couche superficielle de la peau, non vascularisée.

Test croisé destiné à établir la compatibilité immunologique entre les tissus du donneur et le système immunitaire du receveur.

Substance produite par l’organisme, qui stimule la croissance des cellules ou de l’ensemble du corps.

Développement de tissu conjonctif dans le tissu pulmonaire ; il s’agit généralement du stade terminal d’affections pulmonaires chroniques.

Molécule sphérique formée par des anneaux de carbone liés, avec chacun 5 ou 6 atomes de carbone.

Culture de tissus physiologiques en laboratoire.

Ensemble des gènes d'un individu (patrimoine génétique).

Glande située dans le cou, en dessous du larynx, qui sécrète plusieurs hormones.

Hydrate de carbone servant au stockage du sucre (glucose) et surtout présent dans le foie et les tissus musculaires.

Technique de transplantation cutanée utilisant des petits lambeaux de peau que l’on perfore et étire comme un filet. Elle nécessite relativement peu de substance cutanée pour couvrir des défauts cutanés de taille importante et l’exsudat peut s’écouler entre les mailles. Le résultat est généralement satisfaisant d’un point de vue esthétique.

Terme générique désignant des maladies inflammatoires du foie qui s’accompagnent de lésions des cellules hépatiques et empêchent le bon fonctionnement de l’organe. L’hépatite est généralement d’origine virale, mais elle peut aussi être due à des infections bactériennes, à des maladies auto-immunes ou à l’abus d’alcool. On distingue plusieurs formes d’hépatites virales, les plus fréquentes étant les hépatites A, B et C.

Groupe de maladies virales pouvant contaminer différentes cellules somatiques. Dans le langage courant, désigne le plus souvent l'Herpes simplex, maladie caractérisée par l'apparition de vésicules au niveau des muqueuses (lèvres, bouche, anus, parties génitales, etc.).

Dans de rares cas, la transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob est imputable à l’administration d’hormones de croissance provenant d‘hypophyses prélevées sur des cadavres. Des produits contaminés ont notamment été administrés en France et en Angleterre. Ce risque est écarté depuis 1986, date à laquelle des hormones obtenues par génie génétique sont devenues disponibles.

Médicaments qui inhibent la réaction immunitaire (système de défense de l’organisme) de l’individu. Les personnes greffées sont contraintes de prendre ces médicaments à vie afin d’empêcher que leur système immunitaire ne rejette le greffon. La prise d’immunosuppresseurs pendant une longue période augmente les risques de développer des maladies infectieuses.

Dispositif permettant de stimuler artificiellement le nerf auditif d’un patient pour lui permettre de recouvrer sa capacité auditive.

Insuffisance de la fonction de pompage du muscle cardiaque ; le cœur ne dispose plus d’une capacité de pompage suffisant aux besoins de l’organisme.

Hormone produite dans le pancréas par les cellules des îlots de Langerhans, principalement chargée de réguler le taux de glucose dans le sang.

Cavité fermée, subdivisée ou non, qui contient une substance liquide ou visqueuse.

Affection maligne des globules blancs (appelée également cancer du sang) provoquée par des modifications génétiques des cellules souches du sang. Des globules blancs non matures passent dans la circulation sanguine, s’y multiplient de manière incontrôlée et remplacent les globules blancs sains.

Liste de médicaments en matière d'infirmités congénitales (LMIC) La liste contient les médicaments que l’AOS doit prendre en charge pour les personnes de plus de 20 ans souffrant d’une maladie congénitale et nécessitant toujours ce médicament, qui était jusque-là pris en charge par l’assurance-invalidité (AI).

La LMT énumère les produits et les substances actives et auxiliaires employés pour la prescription magistrale, avec les tarifs qui incluent aussi les prestations des pharmaciens.

La LS contient les préparations originales et les génériques, moins onéreux, pris en charge par l’AOS, ainsi que leur prix. Un médicament autorisé par Swissmedic et figurant dans la LS doit être efficace, approprié et économique. Il peut faire l’objet d’une limitation.

Terme générique désignant un cancer du système lymphatique. Un lymphome se caractérise généralement par une augmentation pathologique du volume des ganglions lymphatiques.

C’est l’un des modèles réglant le don d’organes, de tissus ou de cellules. Dans le modèle de l’opposition, la personne concernée doit explicitement refuser le prélèvement.

C’est l’un des modèles réglant le don d’organes, de tissus ou de cellules. Dans le modèle du consentement, la personne concernée doit explicitement accepter le prélèvement.

Le monitorage est la collecte en continu et de manière systématique de données comparables dans un domaine défini dans le but d’identifier des changements et des tendances dans le temps.

Cessation complète et irréversible de toute activité cérébrale alors que les fonctions cardiaques et respiratoires sont artificiellement maintenues.

Maladie héréditaire du métabolisme, appelée également fibrose kystique, caractérisée par une production excessive de mucus visqueux et touchant principalement les poumons et le pancréas.

Multiplication incontrôlée de certains globules blancs dans la moelle osseuse. Le myélome multiple fait partie des tumeurs malignes du système lymphatique (lymphomes).

Tissu spécifique du muscle cardiaque qui commande automatiquement l’excitation qui déclenche la contraction cardiaque.

Ou compliance (anglicisme) : disposition d’un patient à participer de manière responsable à un traitement médical (notamment prise régulière des médicaments).

Dispositif médical technique destiné à soutenir ou à remplacer temporairement ou durablement un organe déficient (dialyse p. ex.).

Maladie du squelette caractérisée par l’altération voire la diminution de la masse osseuse, entraînant un risque accru de fractures.

Technique consistant à partager le foie d’un donneur pour permettre, généralement, de greffer deux receveurs.

Greffon de peau servant à la couverture de lésions cutanées telles que brûlures, corrosions, ulcères chroniques ou plaies. Pour ce faire, le greffon est découpé de façon à l’ajourer, ce qui permet de l’étendre et recouvrir jusqu’à trois fois sa surface initiale.

Temps qui s’écoule entre la contagion (pénétration de l’agent pathogène dans le corps) et l’apparition des premiers symptômes de la maladie.

Introduction d’une aiguille creuse dans un vaisseau sanguin, une cavité, un organe creux ou une tumeur pour en extraire du liquide (sang, urine, etc.)

Sont considérés «proches» les conjoints (épouse, époux, partenaire enregistré(e) ou personne ayant mené de fait une vie de couple avec la personne décédée), les enfants, les parents, les frères et sœurs, les grands-parents ou d’autres personnes qui entretenaient des liens étroits avec la personne décédée.

Ensemble des organes transplantés dans un centre. Par exemple, un hôpital qui pratique des greffes de rein et de poumon possède deux programmes de transplantation (cette notion n’est pas uniforme au niveau international).

Les techniques d’imagerie médicale désignent l’ensemble des procédés techniques et physiques permettant d'observer l'intérieur du corps humain. Les images ainsi réalisées servent à établir le diagnostic médical ainsi que la suite d’un traitement.

Le radon est un gaz noble naturel radioactif qui peut s’infiltrer dans les bâtiments par le sous-sol. La Suisse est particulièrement touchée par cette problématique en raison de ses particularités géologiques.

Seuls les psychologues ayant suivi des formations de base et postgrade de qualité et reconnues sur le plan fédéral sont enregistrés au PsyReg.

Le registre des professions médicales recense les personnes titulaires d’un diplôme fédéral ou d’un diplôme universitaire étranger et reconnu par la Commission des professions médicales.

Réaction du système immunitaire dirigée contre l’organe, le tissu ou les cellules transplantés qui, dans les cas graves, peut conduire au rejet du greffon.

Sang qui reste après la naissance dans le cordon ombilical coupé et dans le placenta. Il peut être conservé dans une banque du sang ombilical publique ou privée. Ainsi, les cellules souches du sang contenues dans le sang de cordon ombilical peuvent être utilisées pour traiter des maladies du système sanguin et immunitaire (p. ex. leucémie).

Sang qui ne se trouve pas dans les organes participant à la formation du sang.

Les soins palliatifs englobent le soutien et les traitements médicaux apportés aux personnes souffrant de maladies incurables, potentiellement mortelles et/ou chroniques évolutives. Ils visent à éviter la souffrance et les complications. Les soins palliatifs comprennent les traitements médicaux, les soins, ainsi que le soutien psychologique, social et spirituel à la fin de vie.

Fondation nationale suisse pour le don et la transplantation d’organes.

Abréviation de « human leucocyte antigen system ». Il s’agit d’un système héréditaire complexe de caractéristiques se trouvant à la surface de pratiquement toutes les cellules de l’organisme humain et que l’on détecte particulièrement bien sur les globules blancs. Les antigènes HLA jouent un rôle important dans la défense immunitaire.

Intervalle de temps pendant lequel les organes ou les tissus à transplanter sont privés de sang et d’oxygène. La tolérance à l’ischémie, c'est-à-dire le temps pendant lequel un organe ou un tissu peut survivre privé d’oxygène sans subir de dommages, varie d’un organe et d’un tissu à l’autre. On distingue le temps d’ischémie chaude (temps pendant lequel l’organe, non approvisionné en sang, reste à la température corporelle) et le temps d’ischémie froide (temps pendant lequel l’organe, non approvisionné en sang, est refroidi).

l’un des critères servant à poser le diagnostic de mort cérébrale dans le contexte d’un don d’organes. Le test consiste à ventiler le patient dans le coma avec de l’oxygène pur, avant de réduire drastiquement le volume respiratoire. Le taux de dioxyde de carbone dans le sang augmente alors, et chez les personnes en vie, le tronc cérébral déclenche une inspiration réflexe. On arrête alors la ventilation artificielle. Si aucune inspiration ni aucune ventilation spontanée ne survient, on peut conclure à une défaillance complète du centre respiratoire situé dans le cerveau.

Le tétrahydrocannabinol (THC) est la principale substance psychoactive du cannabis (la plante de chanvre).

Forme de traitement visant à éliminer des dysfonctionnements liés à un défaut génétique ou à rétablir le fonctionnement normal d’un gène au moyen de modifications génétiques.

Substance spongieuse faite de petites lamelles osseuses, qui constitue la charpente de l’os.

Aptitude du système immunitaire à tolérer des antigènes sans déclencher de réaction immunitaire.

Partie du cerveau, également considérée comme le prolongement de la moelle épinière, qui préside à des mécanismes fondamentaux de régulation de l’organisme, notamment la respiration et la circulation sanguine.

Valvule cardiaque séparant le ventricule gauche de l’aorte.

En génie génétique, élément capable de transférer une séquence génique dont il est porteur sur le génome d’une cellule (p. ex. certains virus ayant été soumis à des transformations).

Veine de gros calibre qui draine vers le foie le sang veineux en provenance de toute la cavité abdominale.

Déclaration écrite par laquelle une personne indique le type de soins et de traitements qu’elle accepterait au cas où elle ne serait plus en mesure d’exprimer sa volonté.

Transplantation sur l’être humain d’organes, de tissus ou de cellules vivants d’origine animale ou qui ont été en contact, en dehors du corps humain, avec des organes, des tissus ou des cellules d’origine animale. La xénotransplantation comporte un risque de transmission d’agents pathogènes.

Maladies et infections touchant des animaux vertébrés, qui peuvent être transmises à l’homme lors d’une xénotransplantation ou se développer dans son organisme à la suite de l’intervention. Ce dernier phénomène est rendu possible par l’activation de rétrovirus. Les rétrovirus sont des virus qui inscrivent leurs informations génétiques dans le patrimoine génétique de l’animal hôte, où ils restent à l’état latent, mais peuvent être activés à la suite d’une xénotransplantation.